Des expositions


en lien avec la démarche autobiographique, avec les histoires de vie, l’écriture, les journaux intimes, plus généralement la littérature et la culture.





Chantal Akerman, pasionnément


Du au 12 décembre 2024 au Centre Wallonie-Bruxelles-Paris - 46 rue Quincampoix 75004 Paris


Projection de documentaires et making-off, lecture, concert et création sonore.





Présentation de

Chantal Akerman


 

Chantal Akerman - Travelling


Du 28 septembre 2024 au 19 janvier 2025, une exposition au Musée du Jeu de Paume -  1 place de la Concorde, 75008 Paris


« Le Jeu de Paume rend hommage à la cinéaste, artiste et écrivaine belge Chantal Akerman (Bruxelles 1950 - Paris 2015) à travers une exposition exceptionnelle, réalisée avec le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, la Fondation Chantal Akerman et la cinémathèque royale de Belgique…

L’exposition propose un dialogue entre ses films, ses installations et une bio-filmographie contenant des archives inédites. Suivant les étapes de sa carrière, elle est une invitation à parcourir les années et les lieux qu’elle a traversés et filmés, de ses débuts à Bruxelles jusqu’au Mexique en passant par Paris et New York … »





Jacques Prévert, rêveur d’images


Du 18 octobre 2024 au 16 février 2025, une exposition au Musée de Montmartre -  12, rue Cortot - 75018 Paris


À l’occasion de la célébration du centenaire du surréalisme et du soixante-dixième anniversaire de l’installation de Prévert en 1955 au 6 bis, Cité Véron – juste au-dessus du Moulin Rouge dans le 18ème arrondissement – le musée de Montmartre met à l’honneur celui qu’on connaît d’abord et surtout comme poète et scénariste, mais dont la création s’étend bien au-delà.

Car Jacques Prévert est un artiste aux multiples facettes. Parolier et auteur de chansons, dramaturge, humaniste engagé, pleinement surréaliste, il a également consacré une part importante de sa vie aux arts visuels : planches de scénarios illustrées, collaborations artistiques avec des peintres, sculpteurs et photographes, collages surréalistes, Éphémérides…

Tel un alchimiste, Prévert jongle avec les images comme il manie les mots, il les décortique, les assemble, construit et crée des mondes « à la Prévert », nous emportant dans sa rêverie et son temps. Profondément poétiques et visuelles, elles viennent enrichir notre compréhension de l’univers prolifique de l’artiste.

Ces créations, plus intimes et confidentielles, souvent éclipsées par ses écrits mais tout aussi révélatrices de son génie, méritent aujourd'hui d'être redécouvertes et sont mises en lumière dans l’exposition « Jacques Prévert, rêveur d’images ».



 

Le Surréalisme… Bouleverser le réel


Du 19 octobre 2024 au 16 février 2025, une exposition au CAP/Musée des Beaux-Arts de Mons, rue Neuve 8, Mons


L’exposition propose d’examiner la façon dont les surréalistes des années 1920 et 1930 s’inspirent, entrent en dialogue et subvertissent à la fois l’imagerie publicitaire, les affiches électorales et autres messages destinés au grand public. Dans l’après-guerre, la situation change radicalement : la société s’approprie désormais le surréalisme, et la figure de Magritte en particulier, tandis que l’objet est au centre de la nouvelle scène artistique. Dans ce contexte qui préfigure celui que nous connaissons aujourd’hui, la charge subversive du surréalisme peut-elle encore être sensible ?

A travers un vaste panorama constitué de peintures, d’écrits, de photographies, et d’objets de plus de trente artistes, cette exposition montre le surréalisme en Belgique comme il ne l’a jamais été. Elle met au premier plan des questionnements déterminants dans l’histoire du mouvement qui n’ont pas reçu l’attention qu’ils méritent, tels que les débats autour de la diffusion et de la commercialisation des créations surréalistes. Cette approche permet de relire avec une perspective nouvelle les périodes les plus connues du mouvement, les années 1920 et 1930, mais aussi de découvrir les créations des décennies suivantes, synonymes de remises en question, de confrontations et d’extraordinaires renouvellements.




Revenir - Expériences du retour en Méditerranée 


Du vendredi 18 octobre 2024 au dimanche 16 mars 2025, exposition au Mucem, fort Saint-Jean— Bâtiment Georges Henri Rivière (GHR)


Algérie, Arménie, Grèce, Palestine, Liban, Macédoine du Nord, Syrie… Quels types de liens gardons-nous avec la terre d’origine après l’avoir quittée ? Le retour est-il « le désir et le rêve de tous les immigrés », comme l’a écrit le sociologue Abdelmalek Sayad ? Il y a ceux qui ont la chance de pouvoir revenir chaque année, le temps d’un été, voire de se réinstaller définitivement chez soi après une vie d’exil. Mais que faire lorsque les frontières, la politique ou la guerre rendent le retour impossible ? Comment revenir, quand le chez-soi n’existe plus ?

Cette exposition s’intéresse à la question des migrations en Méditerranée sous l’angle peu connu du « retour ». À travers des objets, des œuvres d’art et des parcours de vie, elle souhaite approcher la complexité des expériences du « revenir », prises entre déracinements et enracinements, pratiques et imaginaires, gouvernances nationales et aspirations individuelles. Il s’agit de questionner ces réalités plurielles, circulatoires, non linéaires, parfois empêchées, parfois détournées, qui engagent le chez-soi, sa reconnaissance et sa transposition, sans omettre les mémoires et les rêves qui y sont intimement liés. 

L’exposition rend compte de ces possibles dans un parcours où s’entremêlent des œuvres conservées en collections publiques, des objets intimes et documents familiaux, ainsi que des créations d’artistes contemporains dont la pratique fait écho à leur expérience personnelle de l’exil et du retour. 

Véritable colonne vertébrale du projet, l’enquête-collecte « Retours migratoires en Méditerranée » a permis à cinq équipes de chercheurs de travailler sur des terrains en France, en Italie, en Macédoine du Nord, en Grèce, en Galilée et en Cisjordanie, pour réunir objets, documents, films, photographies et témoignages. Dans l’exposition, ces corpus sont éclairés par des restitutions cartographiques sensibles réalisées par Philippe Rekacewicz, et mettant en évidence les itinéraires biographiques individuels et collectifs observés au fil des enquêtes. 

Tout au long du parcours, nous verrons que le retour prend des formes différentes selon les trajectoires migratoires, les générations, les rapports entretenus avec l’espace natal ou ancestral et les politiques étatiques. Dès lors, le revenir est l’expression d’un devenir – un projet ou un mouvement – qui esquisse la géographie de l’appartenance dans ses expériences (im)possibles.





L’intime, de la chambre aux réseaux sociaux


Du 15  octobre 2024 au 30 mars 2025, une exposition au Musée des Arts décoratifs


Cette exposition propose un voyage fascinant au cœur de nos jardins secrets à travers une histoire de l’intime du XVIIIe siècle à nos jours. 470 œuvres, peintures et photographies, mais aussi objets d’art décoratifs, du quotidien et de design, révèlent comment l’intime a évolué. De la chambre vue par Henri Cartier‑Bresson ou Nan Goldin, des lits en fer forgé du xixe siècle au lit-clos des Frères Bouroullec, de la chaise percée à l’urinoir pour femmes, des objets de la toilette sèche à la salle de bain, de la beauté aristocratique à la consommation de masse, des livres licencieux aux sex-toys, du walkman aux réseaux sociaux et à l’influence, en passant par les outils de surveillance et de protection, l’exposition montre comment l’intime s’est imposé puis s’est profondément modifié. Les frontières entre privé et public devenues plus floues et poreuses engendrent de nombreux débats.





Le Dibbouk - Fantôme du monde disparu


Du 26 septembre 2024 au 26 janvier 2025 une exposition  au MAHJ - Hôtel de Saint-Aignan -  71, rue du Temple 75003 Paris


Dans la culture populaire juive, un dibbouk désigne une âme errante qui prend possession d’un vivant, selon une croyance qui s’est développée en Europe orientale à partir du XVIIIe siècle. Le dibbouk fait partie des créatures surnaturelles qui ont dépassé le domaine de la superstition, pour devenir un thème inspirant les artistes d'hier et d'aujourd'hui. Le mahJ est le premier musée à explorer le sujet dans une foisonnante exposition mêlant théâtre, cinéma, musique, littérature, et culture populaire....





Atala, 1801, Voyage illustré au cœur d’un roman


Du 4 octobre 2024 au 28 septembre 2025, une exposition à la Maison de Chateaubriand à Chatenay-Malabry 92290


-Publié en 1801, Atala, le premier roman de François René de Chateaubriand, raconte les amours contrariés entre deux jeunes Amérindiens. Il fut accueilli par un immense succès, maintes fois réédité et traduit dans la plupart des langues européennes, et inspira tous les arts. Avec sa suite René (1802), Atala porte les germes du romantisme en France. 
L’exposition propose une immersion inédite dans l’univers du roman, grâce à douze extraits du récit accompagnés d’œuvres et objets d’art. Des estampes et livres illustrés évoquent son succès littéraire, éditorial et commercial, et sa postérité jusqu’au XX
e siècle. Complétées par des prêts prestigieux, une centaine de pièces des collections de la Maison de Chateaubriand sont réunies pour la première fois...



 

Bande dessinée (1964 - 2024)


Jusqu'au 4 novembre 2024 au Centre Pompidou (Paris)


Le Centre Pompidou célèbre le 9e art dans tous ses espaces, et à tous les niveaux. Une grande exposition au niveau 6, « Bande dessinée (1964 - 2024) », offre une véritable traversée de l'histoire moderne et contemporaine du médium. Immersion dans des univers multiples, allant de la ligne claire franco-belge au manga japonais, des foisonnements graphiques de l’underground aux styles contemporains les plus abstraits. L’accrochage privilégie la diversité, présentant de grands ensembles de planches, des dessins de couvertures, des carnets, ainsi que des éléments de documentation.


 


 

Devant la nuit


Du 10 au 27 octobre 2024, une exposition de Josée Theillier - 28 Grande Rue - 56290 Port Louis


Josée Theillier est plasticienne, elle poursuit une pratique du dessin qu’elle aborde selon des contextes très variés. Pratique qu’elle conjugue le plus souvent avec l’expérience de l’écriture, la sienne et parfois celles qu’elle aime emprunter à la mémoire de ses lectures. Dans l’espace de ses carnets, sur les feuilles et les murs, dessin et écriture se fondent et se confondent « Les éléments textuels acquièrent une plasticité, tandis que ceux du dessin deviennent déchiffrables ».


Inauguration, le 10 octobre 2024 à 18 h avec lectures de textes par Christiane Le Gallo, Catherine Malard et Josée Theillier




Le site de l'association

L'Ephémère

collectif d'artistes

d'ci et ailleurs


 

Centenaire du surréalisme : deux expositions


Du 27 septembre 2024 au 9 mars 2025, des expositions dans le Centre Daily-Bul & C° – Rue de la loi, 14 – 7100 La Louvière (Belgique)


La Louvière a accueilli l’Exposition internationale du surréalisme, en octobre 1925.


Le visiteur découvrira différents textes manifestes (ou, à l’inverse, « contremanifestes ») issus des mouvements et revues surréalistes français et belges dont La Révolution surréaliste, Minotaure, Les Lèvres nues, Correspondance, La Carte d’après nature, Le Ciel bleu, Mauvais Temps, Daily-Bul ou encore Phantomas et Aménophis.L’exposition présentera aussi des correspondances inédites d’André Breton et de René Magritte, ainsi que des toiles récemment mises au jour de la période surréaliste de Pol Bury. Toutes ces archives, graphiques et textuelles, seront animées par l’accrochage de tableaux ou d’affiches empruntées à différentes collections, publiques et privées, avec une scénographie forte, inspirée de celles proposées en leur temps par les artistes surréalistes français et belges.

L’exposition est accompagnée d’un catalogue scientifique, avec des participations notamment de Paul Aron, Christine Béchet ou Suzanne Vanderveken, fins connaisseurs du surréalisme en Belgique.

Le Centre Daily-Bul & C° souhaite par ailleurs renouer avec la tradition du livre d’art et d’artiste en Belgique. Dans ce contexte, la conception du catalogue de l’exposition historique a été confiée à Alexia De Visscher et Raphael Van Leerberghe, un binôme de graphistes éditeur.ice.s bruxellois-hennuyer qui a fait du travail sur les archives et les documents historiques l’une de ses spécialités.




Avant-gardes & Cie : futurisme, surréalisme et Belgique sauvage



Surréalisme


Du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025 au Centre Pompidou (Paris).


Le musée d'Art moderne organise une grande exposition autour de ce mouvement du milieu du XXe siècle, à découvrir du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025. L'exposition Le surréalisme. L'exposition du centenaire (1924-1969) rassemble de (très) nombreuses œuvres réalisées par les plus grands artistes représentatifs de ce mouvement. Salvador Dali, René Magritte, Dorothea Tanning, Tatsuo Ikeda, Giorgio de Chirico, Leonora Carrington, Max Ernst, Helen Lundeberg, Joan Miro et bien d'autres se retrouvent dans ce parcours artistique conçu comme un labyrinthe, qui abrite en son cœur le Manifeste original d'André Breton, le texte fondateur du surréalisme. Ce document exceptionnel quitte les collections de la Bibliothèque nationale de France pour cette occasion inédite.


Sculptures, peintures, photographies, dessins, films, poésie ou documents littéraires : l'exposition du Centre Pompidou réunit des œuvres surréalistes venues de toutes les disciplines artistiques, des créations célèbres et emblématiques de la période, comme des œuvres plus confidentielles. 


Les 14 chapitres qui rythment ce parcours évoquent l'évolution du mouvement dans les différents cercles artistiques, l'influence majeure de la littérature sur l'art pictural, les principes poétiques qui structurent l'imaginaire surréaliste, mais aussi l'héritage moderne laissé par le surréalisme dans l'art et les sociétés du XXIe siècle. On retrouve les thèmes et les objets de fascination des artistes surréalistes, tels que le rêve, l'inconscient, l'eros, les créatures hybrides ou mythologiques, les forces spirituelles...



Pour les abonné.es du Centre Pompidou, une conférence en ligne de Marie Sarré, co-commissaire de l'exposition.

La vidéo et le podcast sont accessibles à tous et toutes




Du 31 mars

au 10 septembre 2023

au Musée de Montmartre une grande exposition

Surréalisme au féminin ?

  • Une présentation ICI



Au sein du surréalisme,

le statut en clair-obscur des femmes



Un article dans une revue de la ville de Paris


 

Musée Marcel Proust - Maison de tante Léonie


Fermeture annuelle : fin octobre - Place Lemoine - 28120 Illiers-Combray


La Maison de tante Léonie, à Illiers-Combray, est le siège de l'association, classée monument historique depuis 1961. Elle bénéficie du soutien du Conseil départemental d’Eure-et-Loir.
C’est dans cette maison, qui appartenait à son oncle Jules Amiot, que le jeune Marcel Proust, enfant, passa plusieurs de ses vacances de Pâques, entre 1877 et 1880. Grâce au soutien de ses adhérents et de ses mécènes, la SAMP ouvre cette maison au public, transformée en Musée Marcel Proust - Maison de Tante Léonie, où sont notamment organisées des expositions temporaires (par exemple, en co-production avec les éditions Gallimard et le département d’Eure-et-Loir, « Marcel Proust, prix Goncourt 1919 »).

Des visites guidées sont organisées pendant toute la période d'ouverture du musée, du 15 janvier au 15 décembre de chaque année.




 

Écrire en français : histoires de langues, voyages de mots


Du 21 juin au 10 octobre 2024, une exposition multimédia présentée dans les murs de l'Alliance Française de Paris, au 101 boulevard Raspail 75006 Paris


À travers des citations tirées de leurs ouvrages et des témoignages écrits et vidéos inédits, vous serez plongés au cœur d'une multitude de parcours et d'expériences mis en lumière par Bernard Magnier et Sabyl Ghoussoub et illustrés par Raphaelle Macaron.





Olympisme et francophonie


Du 2 juillet au 22 septembre 2024, une exposition à la Cité internationale de la langue française dans la cour des Offices du château de Villers Cotterêts


À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et du passage de la Flamme Olympique à la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts le 17 juillet, l’exposition « Olympisme et Francophonie » explore les liens entre sport et langue française.

Cette exposition est coproduite par le CAVILAM-Alliance française, la Cité internationale de la langue française, le CREPS de Reims, et le Musée National du Sport, sous le commissariat scientifique d’Eric Monnin, historien et sociologue du sport français et grand défenseur de la Francophonie dans le mouvement olympique.



 

Palimpseste - Jérémie Bennequin      


Du 26 juin au 5 septembre 2024, du mercredi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 17h30 - Maison Julien Gracq - 1 rue du Grenier à sel  49410 Saint-Florent-le-Vieil

 

Cette exposition au sein de la Chambre des cartes de la Maison Julien Gracq réunit pour la première fois un vaste ensemble d’œuvres issues de plusieurs séries réalisées au fil du temps, sur une longue période d’environ vingt ans, autour d’un thème central et d’un geste artistique obsessionnel : l’écriture et l’effacement. 


       





Henri Cartier-Bresson


Du 15 juin 2024 au 5 janvier 2025, une exposition de photos au Musée Hlène et Edouard Leclerc - 29800 Landerneau


Il n’y a pas un seul, mais bien plusieurs Henri Cartier-Bresson. Le jeune homme, très influencé par le Surréalisme, qui voyage en Afrique, en Italie et au Mexique dans la première moitié des années 1930, n’est déjà plus le même à la fin de la décennie lorsqu’il s’engage en politique, auprès des communistes, pour faire barrage à la montée du fascisme en Europe. Après la Seconde Guerre mondiale, c’est encore un autre tempérament qui s’exprime lorsqu’il fonde l’agence Magnum Photos et s’en va photographier à travers le monde. La plupart des ouvrages et des expositions monographiques consacrés au photographe se sont évertués à démontrer l’unité stylistique de son œuvre. À rebours de cette approche unificatrice, et sans doute aussi un peu réductrice, le présent projet a pour ambition de mettre en évidence la diversité de son approche photographique dans ses différents moments. À travers l’histoire de cet œil multifacette, cette grande rétrospective retrace aussi celle du XXe siècle.

Henri Cartier-Bresson refusait de se laisser filmer ou photographier. Il ne voulait pas être reconnu dans la rue afin de pouvoir continuer à travailler sereinement. Mais après son exposition au MoMA de New York en 1947, il est devenu, à son corps défendant, l’un des photographes les plus admirés de son époque, une véritable légende vivante. Beaucoup de professionnels ou d’amateurs qui le croisaient occasionnellement l’ont ainsi photographié, le plus souvent contre son gré. Il existe donc quantité de portraits de Henri Cartier-Bresson en train d’opérer.

Constituée de 300 œuvres parmi les plus connues, mais aussi de découvertes, la présente rétrospective est construite autour de ces portraits. Elles rythment la vingtaine de sections de l’exposition, inscrivant Henri Cartier-Bresson dans son temps, à un moment précis de son parcours.



 

“Le jardin enchanté” (De gedroomde tuin)


Du 16 juin au 6 octobre 2024 - Musée Verhaere - Emile Verhaerestraat 71 - 2890 Sint Amands (Belgique) - 052 33 08 05


Peinture et poésie

Le jardin d’Eden, le jardin des délices, le jardin enclos, un jardin zen japonais ou tout simplement un potager. L’homme a toujours ressenti le besoin de façonner un coin de nature à sa guise. Il n’y a pas non plus d’idée uniforme de ce que doit être le jardin : tous ceux qui ont un jardin essaient d’y laisser une touche personnelle. C’est un lieu où l’on peut être soi-même en dehors de la frénésie des préoccupations quotidiennes, un point de repos dans un monde en perpétuel changement. On peut s’y promener ou y flâner et profiter de la beauté de la nature, mais le jardin demande aussi de l’entretien : tailler les branches, tondre les pelouses, planter des bulbes, balayer les feuilles… Par ailleurs, le jardin est une source d’inspiration pour les artistes.


Cette exposition rassemble des œuvres de Thierry De Cordier, Frank Depoorter, James Ensor, Lieve Kauwenberghs, Brecht Koelman, Bernd Lohaus, Freya Maes, Jacqueline Mesmaeker, Jean-Pierre Ransonnet, Reniere&Depla, Fabrice Souvereyns, François Poubeau, Frieda Van Dun et Jan Vanriet.


La section poétique est complétée par Guido Gezelle, Bart Moeyaert, Jacques Prévert, Peter Theunynck, Petra van den Berghen et Émile Verhaeren, entre autres.





Corto Maltese - Une vie romanesque


Du 29 mai au 4 novembre 2024 à la BPI Niveau 2 (Centre Pompidou)


Une exposition qui met en évidence les sources littéraires d’Hugo Pratt : Hermann Melville, Joseph Conrad, Jack London…

Créé par Hugo Pratt en 1967, Corto Maltese est devenu l’un des personnages les plus reconnaissables de la bande dessinée. Gentilhomme de fortune, ce marin anarchiste parcourt le monde en plein bouleversement du premier quart du 20e siècle, et vogue sur l’écume des mots. Le récit de ses aventures est parsemé de références littéraires : écrivains présents dans l’action, personnages lecteurs, abondance inhabituelle de citations poétiques. Appuyée sur une sélection de documents originaux (planches, storyboards, croquis, études, photographies, notes), l’exposition explore cette dimension littéraire des albums de la série.





Arles 2024 - Les rencontres de la Photographie


Du 1 juillet au  29 septembre 2024, expositions photos dans différents lieux de la ville


Remous, esprits, traces, lectures parallèles et relectures sont autant de nouvelles perspectives qui sous-tendent l’édition 2024 des Rencontres d’Arles.
Photographes, artistes et commissaires dévoilent leurs visions, leurs histoires, telle que celle de notre humanité, tour à tour contrariée, en perpétuelle redéfinition, résiliente, mais aussi visionnaire. À la marge ou établis, les récits mènent à des voi(x)es multiples. Tous émanent des interstices d’une surface poreuse : ils s’entremêlent, se superposent, se chevauchent. La période est excitante, tant cet ensemble conduit à une pluralité d’itinéraires à emprunter....




 

30e Commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda 


Du 24 janvier au 30 septembre 2024, expositions et événements à Paris et Drancy


À la différence du génocide des Juifs, la mise à mort des Tutsi n’est pas concentrée dans des sites spécifiques comme des camps d’extermination. L’assassinat planifié se déroule dans l’espace du quotidien. Dès le 7 avril 1994, des barrières sont montées à tous des carrefours stratégiques, à Kigali la capitale, puis sur l’ensemble du pays.
Les possesseur d’une carte d’identité portant la mention « tutsi » sont abattus sur place. L’implication de la population civile dans les massacres est un des traits marquant du génocide.
Regroupés en petites formations, appelées ibitero, les meurtriers comptent aussi bien des jeunes hommes que des femmes et même des d’enfants.

Le 4 juillet 1994, la victoire militaire du Front Patriotique Rwandais, créé par les Tutsi en 1987, marque la fin des massacres, et le début d’une reconstruction civile et morale qui passe par le jugement des responsables du génocide, et non des seuls exécutants.




Notre page de livres sur le

Génocide des Tutsi


 

Fenêtres sur corps


Du 3 au 22 avril 2024, une l’exposition à l’Institut Oncologique de l’Ouest - 15 Rue André Boquel, 49055 Angers


Animatrices du parcours : Catherine Malard et Catherine Bouhier                                    

 

Cette exposition rassemble les créations d’un groupe de patientes qui, par cette aventure artistique, ont tenté de traduire ce qui leur arrive. 
Les mots, les traits sur une feuille blanche, les couleurs, le modelage et les formes pour subvertir la maladie, conjurer les peurs, lui faire la nique. Mettre en mots et donner des couleurs à cette drôle de traversée pour mieux l’apprivoiser puis la transformer. 

 

Ce parcours d’atelier, animé par deux animatrices conjugue deux modes d’expression. Ecriture et arts plastiques furent ainsi pendant quatre mois un lieu de rendez-vous pour chacune. Tout a commencé par une expérience sensorielle initiée au Musée des Beaux-Arts d’Angers grâce à l’exposition : I’ve got a feeling ou les 5 sens, médiation stimulante vers des chemins souvent inédits.

 

Ecriture et arts plastiques ont permis ce pas de côté qui peu à peu s’est laissé influencé par le Kintsugi, cet art japonais qui invente une façon de couturer ses cicatrices visibles et invisibles afin de mieux les sublimer.

 

Laissez-vous surprendre par cette installation, prenez le temps de regarder, d’observer dans les moindres détails ces diverses œuvres, lisez à voix basse, lisez à voix haute et déambulez à votre rythme parmi ce parcours tout en couleurs qui invite à la beauté.

 

Le vernissage aura lieu le mercredi 3 avril à 17h30 dans le hall de l’ICO


  • L'invitation                                             

 

Des migrations aux quartiers populaires - Portraits, paroles, territoires


Du 26 janvier au 13 avril 2024, une exposition proposée par Le Centre Tignous d’Art Contemporain - 116 rue de Paris – 93100 Montreuil


L’ensemble de l’exposition vise ainsi à mettre en évidence, s’opposant à la continuité des violences xénophobes et postcoloniales, la réalité d’une présence vivante, agissante et éclairante (souvent lumineuse) des exilés et des Français descendants d’exilés sur le territoire.

Affirmer la valeur individuelle et collective de la présence des habitants, entendre la pleine légitimité de leurs revendications, se mettre à l’écoute de leur expertise et les reconnaître enfin comme les acteurs incontournables d’une histoire critique qui nous est commune à tous, c’est ce que propose cette exposition.

L’exposition présentée à Montreuil, au Centre Tignous d’Art contemporain, inclut également les œuvres de deux artistes invitées : Claire Angelini et Mahaut Lavoine.

Cette exposition s’accompagne de visites commentées ainsi que de conférences avec comme intervenant.e.s : Sarah Mekdjian, Sophie Djigo, Alison Bouffet, Zouina Meddour, Éric Marlière, Samir Hadj Belgacem, Dominique Chryssoulis…



 

Des étrangers dans la Résistance en France


Du 02 février au 20 octobre 2024, une exposition au Mémorial de la Shoah - 17 rue Geoffrroy-Asnier 75004 Paris


Avec Missak Manouchian, accompagné de Mélinée, ce sont tous les résistants étrangers qui entreront au Panthéon le 21 février 2024. Qu’ils soient réfugiés politiques ou immigrés économiques, naturalisés, voire nés en France, ces hommes et ces femmes, dont de nombreux Juifs, ont combattu en France métropolitaine mais aussi dans les colonies et à l’étranger et ont joué un rôle crucial dans la Résistance contre l’Occupant et le régime de Vichy.


Pour accompagner cette Panthéonisation d’une dimension résolument universaliste, l’exposition centre son propos sur les FTP-MOI parisiens tout en l’élargissant aux diverses modalités de l’engagement résistant des étrangers. De diverses mouvances politiques, au sein de la résistance intérieure comme de la France libre, c’est autour de la France des droits de l’homme, de la France des Lumières que se sont combinées ces identités plurielles.



Deux conférences


Des archives inédites pour raconter Missak et Mélinée Manouchian

Le 10 mars 2024 à 14h00 : la séance est complète, mais sera retransmise sur Youtub du Mémorial de la Shoah

Plus d’informations

 

Morts pour la France ! Elle s’appelait Olga, ils s’appelaient Rino et Marcel

Le 10 mars 2024 à 16h30 : séance gratuite, mais inscription obligatoire 

Plus d’informations


 

Murs d'images d'écrivains


Du 2 février au 19 mai 2024, une exposition au Musée Universitaire de Louvain - Place des Sciences 3, 1348 Ottignies-Louvain-la-Neuve, Belgique


Entrez dans l'univers visuel de grands noms de la littérature et explorez les murs d'images qui ont nourri leur imagination et inspiré leur création. 

Tableaux et photographies soigneusement accrochés, cartes postales punaisées dans du liège ou plus récemment images numériques « épinglées » sur un mur virtuel… nous aimons nous entourer d’images, parce qu’elles nous évoquent des souvenirs, parce qu’elles ornent nos intérieurs, parce qu’elles nous inspirent. Ces images sont le reflet de notre histoire personnelle, sociale et culturelle. Qu'en est-il pour les écrivains et écrivaines ? Comment les murs d’images ont-ils influencé et influencent-ils encore aujourd’hui la création littéraire ? À partir de quand une pratique culturelle commune prend-elle un sens particulier pour un homme ou une femme de lettres? 




Un livre

 

Chéri Samba, dans la collection Jean Pigozzi


Du 17 octobre 2023 au 7 avril 2024, une exposition au musée Maillol - 59-61 rue de Grenelle 75007, Paris


Chéri Samba – né en 1956 au Congo – est sans conteste le peintre africain le plus célèbre de sa génération. Ambassadeur de la « peinture populaire » de Kinshasa, il a largement contribué à faire connaître ce mouvement informel avec ses peintures figuratives aux couleurs franches qui interpellent, dénoncent, caricaturent et provoquent, le plus souvent avec humour, dans un style qui est tout sauf naïf.

Cette exposition au Musée Maillol est la première rétrospective de l’œuvre du peintre, couvrant 40 ans de création. Elle présente avec plus de 50 tableaux un parcours à travers plusieurs thématiques « sambaïennes » : l’autoportrait comme élément central de sa peinture, le Congo et l’Afrique, géopolitique et environnement, l’histoire de l’art et enfin la femme, thème avec lequel apparaît dans le musée un dialogue inédit avec l’œuvre de Maillol.

L’ensemble des œuvres réunies pour l’occasion proviennent de la collection Jean Pigozzi, la plus importante collection d’art contemporain africain au monde, qui contribue depuis plus de trente ans à la reconnaissance des artistes d’Afrique sub-saharienne sur la scène internationale. 

Une exposition produite par Tempora et conçue en étroite collaboration avec la collection Jean Pigozzi et le Musée Maillol




 

Générations de résilience - 22 photographes ukrainiens


Du 26 janvier au 23 mars 2024, dans le cadre de la 8ème édition du PhotoBrussels Festival, une exposition de photographes ukrainiens - HANGAR 18 Place du Châtelain, 1050 Bruxelles, Belgique


"Génération après génération, des artistes ukrainiens ont lutté pour leur liberté d’expression et on fait des périodes de conflit des périodes de créativité", explique Kateryna Radchenko, co-curatrice de l’exposition et fondatrice du festival de photographie d’Odessa, en Ukraine.


L'exposition montre les défis auxquels ont été confrontées plusieurs générations de photographes ukrainiens. Les processus cycliques, les événements historiques et l’unité effacent la frontière entre ces générations. La collection de photos des années 1970 à nos jours, de Boris Mikhaïlov aux jeunes photographes émergents, souligne la nature spirale de la lutte pour l'indépendance et le développement démocratique de l'Ukraine. L’histoire de l’Ukraine est une lutte pour l’avenir qui se poursuit au fil des générations. Ici, la photographie et l’art deviennent l’une des principales méthodes d’enregistrement et d’archivage des changements et l’un des moyens de combattre pendant la guerre et de résister à la politique coloniale.



 

Lacan, l'exposition - Quand l'art rencontre la psychanalyse



Du 31 décembre 2023 au 27 mai 2024, une exposition au Centre Pompidou de Metz - 1, parvis des Droits de l'Homme - 57020 Metz


La pensée de Jacques Lacan est avec celles de Roland Barthes, Michel Foucault, Jacques Derrida et Gilles Deleuze, essentielle pour comprendre notre contemporanéité. Or, si des hommages et des expositions ont déjà considéré la plupart de ces figures intellectuelles, la pensée de Lacan reste à ce jour, sur le plan muséal, inexplorée, alors que ce dernier a entretenu une relation très forte avec les œuvres d’art.

Lacan a fréquenté au plus près l’art et les artistes du XXe siècle (Salvador Dalí, André Masson, Georges Bataille, Pablo Picasso ou encore Dora Maar) et n’a eu de cesse de puiser dans l’art de tous les temps dans son enseignement. Plus de 40 ans après la mort du psychanalyste, l’exposition du Centre Pompidou-Metz explorera les relations privilégiées de Lacan avec l’art en mettant en résonance à la fois les oeuvres qu’il a lui-même indexées, les artistes qui lui ont rendu hommage, ainsi que les œuvres modernes et contemporaines qui font écho aux grandes articulations conceptuelles de sa pensée.

Lacan ouvre un champ novateur qui s’inscrit au cœur de notre modernité et de notre actualité. On se débat aujourd’hui avec des problèmes de sexe, d’amour, d’identité, de genre, de pouvoir, de croyances ou d’incrédulité, autant de questions sur lesquelles le psychanalyste a apporté des repères précieux. ...



Le catalogue

 

Weegee - Autopsie du spectacle


Du 30 janvier au 19 mai 2024, une exposition de photos à la Fondation Henri Cartier-Bresson -  79, rue des Archives 75003 Paris


Il y a une énigme Weegee. La carrière du photographe américain semble être scindée en deux. Tout d’abord, les clichés chocs parus dans la presse tabloïde nord-américaine : cadavres de truands gisant dans leur sang, corps incarcérés dans des véhicules emboutis, petits caïds à la mine patibulaire derrière les grilles du fourgon carcéral, taudis vétustes dévorés par le feu et quelques autres documents poignants sur la vie des plus démunis à New York entre 1935 et 1945. Ensuite, ce sont des images festives – soirées mondaines, spectacles de saltimbanques, foules en liesse, vernissages et premières –, auxquelles il faut ajouter un corpus pléthorique de portraits de personnalités publiques que le photographe s’est amusé à déformer par l’entremise d’une très riche palette de trucages entre 1948 et 1951, et qu’il poursuit jusqu’à la fin de sa vie....



 

Une autre histoire du monde


Du mercredi 8 novembre 2023 au lundi 11 mars 2024, une’exposition qui présente plus de 150 œuvres et objets issus de collections publiques et privées - MUCEM - 1 Esp. J4, 13002 Marseille


En route pour une « autre » histoire du monde. Une histoire où l’Europe et l’Occident ne seraient plus au centre du monde, laissant place à d’autres récits. 

Le Mucem propose de parcourir l’Histoire du monde du XIIIe au XXIe siècle en abandonnant la perspective occidentale. À travers sculptures, peintures, textiles, cartes, objets archéologiques, manuscrits et arts décoratifs, cette exposition révèle l’infinie diversité des expériences africaines, asiatiques, américaines et océaniennes. Elle donne à voir d’autres mondialisations, dont l’Europe n’est pas le seul moteur. Les œuvres présentées permettent d’appréhender le rapport au temps et à l’espace des sociétés en dehors de l’Europe tout en mettant en lumière leur manière d’écrire l’histoire. Peau de bison lakota, bambou gravé kanak, sarong historié javanais, récit de griot sénégalais témoignent de l’infinie richesse des historiographies vernaculaires.

Les voyages et les explorations des marchands, pèlerins et savants arabes, asiatiques ou africains qui « découvrent » des contrées lointaines et produisent de nouveaux savoirs vont venir bouleverser ces conceptions du monde dites traditionnelles. Les cauris africains comme les cartes de navigation chinoises nous rappellent avec force que la mondialisation fut multipolaire, en Asie centrale, dans l’océan Indien et bien au-delà. Avec le décloisonnement progressif du globe, les Européens eux-mêmes deviennent les sujets de nombreuses et parfois déroutantes représentations, et le monde un objet de multiples curiosités et d’ambitions encyclopédistes hors d’Occident. Face au récit européocentré produit par les empires coloniaux à partir du XVIIe siècle, les souverains, les élites et les artistes des autres continents ont cherché à se réapproprier leur histoire, parfois en s’inspirant des pratiques occidentales, pour mettre en scène leur pouvoir ou la résistance anticoloniale. De nouveaux romans nationaux leur permettent aujourd’hui de réécrire leur passé en réinventant leur rapport au monde.




Mondialités :

d’autres possibles

Deux conférences dans le cadre de l'exposition "Une autre histoire du monde"

Les 31/01 et 01/202/2024


 

Ecrire l'image


Du 12 janvier au 7 avril 2024, une exposition au Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne (MAHHSA) - 1 rue Cabanis 75014 Paris


La Collection Sainte-Anne comporte un dixième d’oeuvres textuelles. Ce nombre significatif d’écrits, au sein d’une collection consacrée aux arts plastiques, est une spécificité attachée à sa nature et intimement liée au contexte de création des oeuvres. Les productions écrites de l’exposition Écrire l’image sont de diverses natures : écrits intimes, écrits d’inventions ou encore écrits techniques. Le concept de l’exposition reflète toute la dualité, mais aussi la complémentarité, qui peut exister entre le statut d’objet d’art et le statut d’objet historique attaché à un écrit.
Ainsi, ce sont près de vingt artistes rassemblés dans cette exposition : des anonymes aux corpus d’envergure, des emblématiques de la Collection – Maurice Blin, Auguste Millet, Claude Brun –, des notoires, tel Josome Hodinos qui sera présenté ici pour la première fois. Ils témoignent de périodes diverses : début 1900, années 1920, années 1950 et années 1960 ; de provenances variées, avec de nombreux dons d’hôpitaux français présentés ; de contextes de création différents, entre production spontanée et production en atelier ; de matérialités et de fragilités diverses.



 

Chana Orloff, Sculpter l’époque


Du 15 novembre 2023 au 31 mars 2024, une expositon de la sculptrice franco-ukrainienne Chana Orloff est mise à l’honneur au musée Zadkine - 100 bis Rue d'Assas, 75006 Paris


Emblématique de l’Ecole de Paris, cette génération artistique clé du début du XXe siècle, la sculpture de Chana Orloff est le témoignage d’une époque, celle des Montparnos, ces artistes bohèmes du sud de Paris. Dans ce qui fut l’atelier du sculpteur cubiste Ossip Zadkine, on découvre une centaine d'œuvres en bois, en ciment ou en plâtre, burinées par la main d’Orloff. Orloff ? Une sculptrice précurseuse dans un monde de mecs aux mains calleuses, qui a renouvelé l’iconographie traditionnelle du corps féminin dans la sculpture, alors influencée par un male gaze omniprésent. Le tout sans jamais dissimuler sa féminité, en explorant des thèmes jusqu’alors peu (voire pas) représentés, tels que la maternité, qu’elle illustre avec une grande justesse....



 

Balzac, Daumier et les Parisiens - De la comédie humaine à la comédie urbaine


Du 22 novembre 2023 au 31 mars 2024 - Maison de Balzac 47, rue Raynouard - 75016 Paris  (entrée par le 49, rue Raynouard)


S’il n’existe pas de preuve d’un lien entre Balzac et Daumier, tout laisse à penser qu’ils se sont croisés dans les salles des journaux et chez les éditeurs avec qui ils travaillaient régulièrement.

Avec cette exposition, la Maison de Balzac se propose d’établir une correspondance entre dessin et littérature, entre ces deux hommes qui se rejoignent surtout par le regard aigu qu’ils ont porté sur leurs contemporains, brossant un vaste panorama de la société.

Cette proximité a maintes fois été soulignée, notamment par Charles Baudelaire qui a écrit « la véritable gloire et la vraie mission de Gavarni et de Daumier ont été de compléter Balzac, qui d’ailleurs le savait bien, et les estimait comme des auxiliaires et des commentateurs ».

Les concierges, les saute-ruisseaux, les grisettes, les cuisinières, les employés et les petits commerçants trouvent ainsi une large place tant dans La Comédie humaine que dans l’œuvre gravée de Daumier. Ici comme là, l’observation relève les travers, les petitesses et les ridicules, sans grande indulgence mais avec une attention profonde pour l’humanité.

L’exposition propose au sein même de la maison occupée par Balzac de 1840 à 1847, une soixantaine de gravures de Daumier mais aussi quelques-unes de ses peintures, offrant ainsi un dialogue inédit sur deux œuvres qui se répondent et se complètent. Pour enrichir et actualiser ces regards sur les Parisiens, le parcours présente également des dessins de plusieurs caricaturistes et illustrateurs contemporains.

Commissariat : Yves Gagneux - Séverine Maréchal






L'Ukraine résitante selon Katya Gritseva


Du vendredi 03 novembre au lundi 04 décembre 2023 à la Médiathèque communautaire - 72 bd Gambetta 03320 Lurcy-Lévis


Katya Gritseva est une jeune artiste et militante ukrainienne née à Marioupol dans une famille ouvrière, qui met son art au service de ses idéaux et réciproquement. L’exposition « L’Ukraine résistante » met en valeur ses dessins et son engagement dans la guerre. En partenariat avec les éditions Syllepse


Samedi 25 novembre de 10h30 à 12h : Conférence-débat « La résistance des Ukrainiennes face à l’impérialisme Russe », par Vincent Présumey.



Katya Gritseva

un entretien

des oeuvres

  

Festival Planches Contact 2023


Du 21 octobre 2023 au 7 janvier 2024, la 14è édition de ce festival de photos, au musée LES FRANCISCAINES de Deauville - 145 B, Avenue de la République 14800 Deauville


Planches Contact propose, chaque année, une exploration de la Normandie à travers la photographie contemporaine. Pour cette 14 e édition, l’objectif de Planches Contact est encore une fois le soutien à la création à travers un programme de résidences basées à Deauville. Point de départ d’une exploration identitaire du territoire, tout autant que de recherches personnelles et de questionnements des photographes liés à l’environnement, tous ayant comme décor et champs d’investigation la Normandie, de Dieppe au Mont-Saint-Michel, du littoral aux terres intérieures. Cette année encore, les artistes invités ont été encouragés à rechercher des nouvelles façons de regarder et de restituer le réel.

 

Artistes exposés : Carlo Lombardi, Isabelle Scotta, Julia Lê, Margot Wallard, Max Pam, Olivier Culmann, Olivier Goy, Ousmane Goïta et Sidonie Van den Dries.





Un article de

Danièle Pétrès

dans L'Inventoire

(01/11/2023)


 

Posy Simmonds - Dessiner la littérature



Exposition prolongée jusqu'au 1 avril 2024


Du 22 novembre 2023 au 01 janvier 2024 de 12h00 à 22h00 - Espace d'exposition - Bibliothèque publique d'information Niveau 2 - Entrée Place Georges-Pompidou - 75004 Paris


Élaborée en étroite collaboration avec l’artiste, cette rétrospective, composée de cinq parties thématiques, rassemble près de 130 pièces originales, dessins inédits, croquis et esquisses, carnets commentés par l’artiste, et extraits de films. Elle rend hommage à la richesse et à la diversité de sa carrière, du dessin de presse aux romans graphiques en passant par les albums pour la jeunesse.

Les visiteur·euse·s pourront y découvrir un large aperçu de son œuvre : d’abord ses débuts, dessins d’enfance et travaux d’étudiante, ainsi que ses influences littéraires ; son travail de dessinatrice de presse au Guardian, le prestigieux quotidien britannique où depuis plusieurs décennies Posy Simmonds croque la société cultivée anglaise avec humour, via des figures archétypales dont certaines deviendront les héroïnes de ses futurs romans graphiques ; ses œuvres pour la jeunesse, contes modernes et insolents ; au cœur de l’exposition, une importante partie consacrée à ses romans graphiques – dont elle est considérée comme une précurseuse du genre – qui l’ont fait connaître au grand public, Gemma Bovery (1999), Tamara Drewe (2007) et Cassandra Darke (2018) ; et enfin un épilogue consacré à ses nombreux dessins sur le monde littéraire et de l’édition, à ses travaux plus récents et à ses dessins en lien avec la France. Le public retrouvera dans ses œuvres le don d’observation, le sens du détail, le regard caustique sur les mœurs et le monde contemporains, et le goût pour la littérature de Posy Simmonds qui, comme elle le dit elle-même, « aime autant écrire que dessiner ».

L’exposition Posy Simmonds. Dessiner la littérature est réalisée en partenariat avec les éditions Denoël Graphic, qui ont contribué depuis 2000 à faire connaître les romans graphiques de l’autrice auprès du public français, et avec l’aide précieuse de Paul Gravett, co-commissaire scientifique de l’exposition, spécialiste de la bande dessinée et de l’œuvre de Posy Simmonds. Elle sera accompagnée d’une programmation associée (rencontres, ateliers, visites…).


 

Dans ma chambre


Jusqu'au 13 janvier 2024 de 10h à 20h du mardi au samedi, une exposition au centre culturel Jean Cocteau des Lilas - 35 place Charles de Gaulle 93260 Les Lilas


  • Tous les mercredis à 16h + le samedi 7 octobre à 15h : visite avec les commissaires de l'exposition
  • Samedi 18 novembre, 17h30 : visite + projection du documentaire La Révolte des femmes de chambre (Thibault Férié, 2022) et Clean with me (After Dark) (Gabrielle Stemmer, 2019) au Cinéma du Garde-Chasse
  • Vendredi 1er décembre, 21h : visite nocturne de l’exposition. Venez découvrir les œuvres à la lampe torche pour les révéler sous un autre angle, s'approcher au plus près et entrer dans leur intimité.
  • Samedi 13 janvier : finissage avec visite de l’exposition par le commissaire Simon Bruneel-Millon (15h) et lecture performée de Yagos Koliopanos (17h)


Dans ma chambre est une exposition à la première personne du singulier. Un ensemble d’œuvres avec des « je » et des « moi ». Elle s’organise autour d’artistes plasticien·nes qui font de leur vie la matière de leur œuvre. Ainsi que d’écrivain·es dont le travail autobiographique a toujours été accompagné d’une pratique de la photographie, de la vidéo, de la peinture, du collage ou du dessin. Elle explore les liens entre l’art et la littérature dans l’écriture autobiographique, le passage de l’un à l’autre et ce qui se passe un peu au milieu. 

 

L’exposition pose la question de l’existence d’une poétique de la chambre. La chambre est-elle un laboratoire de formes ? Est-elle aussi la métaphore de la construction de son identité et du refus de l’injonction libérale à « réussir sa vie » ? Les œuvres de chambre sont-elles plus savoureuses que celles d’atelier ? Rester dans sa chambre peut-il devenir une manière de sortir de soi ?



 

A toi de faire, ma mignonne


Jusqu'au 7 janvier 2024, une exposition Sophie Calle - Musée Picasso - 5 rue de Thorigny, 75003 Paris


Sophie Calle célèbre à sa manière les 50 ans de la mort de Pablo Picasso, en investissant la totalité des quatre étages de l’hôtel Salé avec une proposition d’exposition inédite.

Organisée en quatre temps correspondant aux quatre étages du musée, l’exposition À toi de faire, ma mignonne prend le contre-pied des multiples évènements de la « Célébration Picasso 1973-2023 » qui mettent à l’honneur l’artiste espagnol. L’exposition de Sophie Calle porte un regard curieux et décalé sur un choix d’œuvres emblématiques de Picasso dont l’artiste convoque les images ou la mémoire au travers d’un récit personnel qui se déroule au rez-de-chaussée du musée. Avec cette exposition, qui au fil des étages se déploie indépendamment de Picasso et prend un caractère volontiers rétrospectif, Sophie Calle explore certaines des thématiques qui lui sont centrales telles que la privation du regard ou la disparition en ayant recours à l’archive et à l’écriture comme sources et matières premières de sa création. Relevant le défi de l’invitation, l’artiste interroge avec esprit et profondeur la réception critique de son œuvre et son souci de transmission aux générations futures.





Viva Varda !


Du 11 octobre 2023 au 28 janvier 2024, une exposition à la Cinémathèque - 51 Rue de Bercy, 75012 Paris


Une femme cinéaste. Agnès Varda est souvent présentée comme une femme libre qui n'a jamais cessé de se réinventer, guidée par un désir toujours inassouvi d'expérimentations. Une femme cinéaste que le goût pour les autres et l'appétit des rencontres aurait conduit à traverser, à sa guise, les catégories : court et long métrages, fiction et documentaire, argentique et numérique. Comme si sa détermination avait garanti le fait qu'aucun carcan – esthétique, politique, économique – ne contienne sa folle liberté. Il est vrai de dire que Varda était libérée. Dans sa jeunesse et alors que les femmes vivent encore sous l'emprise du Code Napoléon, elle fait des choix de vie conjugaux, sentimentaux et familiaux très modernes : vivant une dizaine d'années en concubinage quand le mariage est une norme à laquelle il est difficile d'échapper, un temps en couple avec une femme (Valentine Schlegel), ou encore choisissant d'élever sa fille sans le père biologique. Dans sa vie professionnelle, Varda a été tout aussi audacieuse. Mais la célébration d'une artiste ayant navigué avec aisance entre les formats et supports – le cinéma, mais aussi la photographie et l'art contemporain – peut avoir tendance à effacer les renoncements que ses partis pris lui ont coûtés.



D'autres documents

à propos d'

Agnès Varda

 

« Maudite guerre, fichue paix »

 

Jusqu’au 4 novembre 2023, une exposition d’œuvres de Vladimir Kazanevsky - GALERIE SABINE BAYASLI  99, rue du Temple  Paris 75003 


Reconnu comme l'un des plus grands caricaturistes ukrainiens, Vladimir Kazanevsky a été récompensé pour l’ensemble de son œuvre par le Prix international du dessin de presse en 2022.

Peintre et poète, son style transite entre l’engagement, le médiatique et le surréalisme.

Certains de ses dessins ont été publiés dans Le Monde et dans l’ouvrage collectif Fiche-nous la paix, édité par Cartooning For Peace en partenariat avec Amnesty International et France Média Monde



 

Joann Sfar - La vie dessinée


Du 12 octobre 2023 au 12 mai 2024, une exposition au MAHJ  - Hôtel de Saint-Aignan  71, rue du Temple  75003 Paris


Le MAHJ présente la première rétrospective en France consacrée à Joann Sfar. Avec près de 250 planches et dessins, pour la plupart jamais montrés, mais aussi des carnets, des photographies et des films, l’exposition retrace le parcours d’un artiste exceptionnel dont la créativité se déploie depuis plus de trente ans dans la bande dessinée, le cinéma et la littérature.

 

Né à Nice en 1971, Joann Sfar trouve dans le dessin plus qu’un refuge, une façon de vivre et de voir le monde, une véritable « vie dessinée ». Travailleur acharné, il explore les thèmes du dessin comme « science humaine », de l’enfance, du corps et de la sexualité, de l’amitié, de la joie ou de la mort, tout en poursuivant un commentaire réflexif permanent sur ses propres pratiques au travers de carnets personnels.

 



Extérieurs – Annie Ernaux et la Photographie


Du 28 février au 26 mai 2024, une exposition au MEP (Maison Européenne de la Photographie - 5/7 rue de Fourcy 75004 Paris)


Cette exposition célèbre la relation étroite entre la photographie et l’écriture d’Annie Ernaux, lauréate du prix Nobel de littérature en 2022, à travers des textes tirés de son livre Journal du dehors (1993) et des photographies issues de la collection de la MEP. L'exposition est le fruit d'une résidence menée par la commissaire et auteure Lou Stoppard en avril 2022 à la MEP.



 

Jean Paul Riopelle - Parfums d'ateliers          


Jusqu'au 12 novembre 2023 à la Fondation Maeght - 623, Chemin des Gardettes 06570 Saint-Paul de Vence


Une exposition monographique consacrée à l’immense artiste Jean Paul Riopelle dans le cadre de “Riopelle 100”, année du centenaire de sa naissance. L’exposition montrera l’œuvre de Riopelle comme il n’a jamais été vu – peinture abstraite et figurative, sculpture, céramique, tapisserie, gravure – grâce à de nombreux prêts exclusifs et au commissariat de sa fille, Yseult Riopelle.
Cette exposition sera l’occasion d’une programmation estivale dédiée à l’artiste : concerts, projections de films en plein air, ateliers pour enfants… Elle marquera aussi le grand retour de la danse à la Fondation Maeght avec « Passages » de Noé Soulier dans des décors que Riopelle avait imaginés pour Merce Cunningham en 1967....



Biographie de

Jean Paul Riopelle



Le mouvement

Le Refus global


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