Des Films


En lien avec la démarche autobiographique, avec les histoires de vie, avec l’écriture, avec les journaux intimes



 

Smoke Sauna Sisterhood


Un documentaire d’Anna Hints


Dans l’intimité des saunas sacrés d’Estonie, tous les rituels de la vie se croisent. Les femmes y racontent ce qu’elles taisent partout ailleurs, et dans la fumée des pierres brûlantes, la condition féminine apparaît, dans toute sa vérité et sa force éternelle.


Une note de présentation sur le site 50/50 :

"Un bouleversant documentaire d’ Anna Hints raconte avec beaucoup de pudeur ce qui se dit dans un sauna sacré estonien, lorsque les femmes s’y retrouvent.

Elles sont nues. Leur corps, filmé de très près, trahit le grain de leur peau et les gouttes d’eau iridescentes dont elles l’aspergent dans l’ombre et la lumière ténues de ce vieux sauna de rondins où la réalisatrice les filme. Car il ne s’agit pas de n’importe quel sauna mais d’un lieu centenaire où les femmes viennent depuis toujours pour se laver, se parler, rire, pleurer ensemble et…accoucher dans la nature. Loin des enfants et des hommes, elles prennent ici le temps de raconter ce qui est important dans leur vie, sans pudeur mal placée ni émotions bridées...."


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Contre-chant : luttes collectives, films féministes


Du 19 avril au 4 juillet, des films et des rencontres au Centre Pompidou, Paris


D’avril à juillet, la Cinémathèque du documentaire à la BPI retracera les luttes d’hier et d’aujourd’hui, la condition féminine et les expériences militantes. La programmation comprendra des rencontres et des films de cinéastes engagé·es, comme les incontournables Carole Roussopoulos et Delphine Seyrig.



 

La Machine à écrire et autres sources de tracas


Film documentaire de Nicolas Philibert


Lundi 15 avril à 20h au cinéma Le Majestic Bastille à Paris,  une séance suivie d'une rencontre avec le réalisateur Nicolas Philibert,  animée par Antoine Guillot 


Dernier volet du triptyque initié avec Sur l’Adamant puis Averroès & Rosa Parks, le film poursuit sa plongée au sein du pôle psychiatrique Paris centre. Ici, le cinéaste accompagne des soignants bricoleurs au domicile de quelques patients soudain démunis face à un problème domestique, un appareil en panne, etc…




Madame Hofmann


Film documentaire de Sébastien Lifshitz


"Bienvenue dans ma vie", cette phrase, Sylvie Hofmann la répète à longueur de journée ou presque. Sylvie est cadre infirmière depuis 40 ans à l’hôpital nord de Marseille. Sa vie, c’est courir. Entre les patients, sa mère, son mari et sa fille, elle consacre ses journées aux autres depuis toujours. Et si elle décidait de penser un peu à elle ? De partir à la retraite ? En a-t-elle le droit, mais surtout en a-t-elle vraiment envie ?


Un magnifique portrait de femme dans un documentaire témoin de l'état de l'hôpital public en France

Le documentariste signe un nouveau long-métrage dans lequel il accompagne les derniers mois d'une cadre infirmière à l'hôpital Nord de Marseille.


 

Et plus si affinités


Un film de Olivier Ducray et Wilfried Meance avec Isabelle Carré, Pablo Paul, Julia Faure et Bernard Campan


Usé par vingt-cinq ans de vie commune, le couple formé par Xavier et Sophie semble à bout de souffle. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’idée de Sophie d’inviter à dîner leurs voisins, Adèle et Alban, n’enchante pas Xavier. Il reproche à ce couple, visiblement très amoureux, son manque de discrétion, surtout la nuit ! Au contact de ces voisins aux mœurs débridées, Xavier et Sophie vont devoir se confronter à leur réalité, avant d’être poussés dans leur retranchement par une proposition quelque peu… indécente.


 

Averroès et Rosa Parks


Un film documentaire de Nicolas Philibert


Averroès et Rosa Parks : deux unités de l’hôpital Esquirol, qui relèvent - comme l’Adamant - du Pôle psychiatrique Paris-Centre. Des entretiens individuels aux réunions « soignants-soignés », le cinéaste s’attache à montrer une certaine psychiatrie, qui s’efforce encore d’accueillir et de réhabiliter la parole des patients. Peu à peu, chacun d’eux entrouvre la porte de son univers. Dans un système de santé de plus en plus exsangue, comment réinscrire des êtres esseulés dans un monde partagé ?




Chroniques de Téhéran


Un film d'Ali Asgari, Alireza Khatami, avec Bahman Ark, Arghavan Shabani, Servin Zabetiyan


Un homme déclare la naissance de son fils. Une mère habille sa fille pour la rentrée. Une élève est convoquée par la directrice. Une jeune femme conteste une contravention. Une jeune fille se présente à un entretien d’embauche. Un jeune homme vient retirer son permis de conduire. Un homme au chômage répond à une annonce. Un réalisateur demande une autorisation de tournage. Une femme cherche à retrouver son chien. Neuf visages de la vie quotidienne à Téhéran.


 

O Corno, une histoire de femmes


Un film de Jaione Camborda avec Janet Novás, Julia Gomez, Nuria Lestegás


1971, Espagne franquiste. Dans la campagne galicienne, María assiste les femmes qui accouchent et plus occasionnellement celles qui ne veulent pas avoir d’enfant. Après avoir tenté d’aider une jeune femme, elle est contrainte de fuir le pays en laissant tout derrière elle. Au cours de son périlleux voyage au Portugal, María rencontre la solidarité féminine et se rend compte qu'elle n'est pas seule et qu'elle pourrait enfin retrouver sa liberté…




 

Une famille


Un film documentaire de Christine Angot


L’écrivaine Christine Angot est invitée pour des raisons professionnelles à Strasbourg, où son père a vécu jusqu’à sa mort en 1999. C’est la ville où elle l’a rencontré pour la première fois à treize ans, et où il a commencé à la violer. Sa femme et ses enfants y vivent toujours.

Angot prend une caméra, et frappe aux portes de la famille.




Carte blanche à Christine Angot



Un article de

France Info


 

La vie de ma mère


Un film de Julien Carpentier, avec Agnès Jaoui, William Lebghil, Salif Cissé


Pierre, 33 ans, fleuriste à succès, voit sa vie basculer lorsque sa mère, Judith, fantasque et excessive, débarque dans sa vie après deux ans sans se voir. Pierre n’a qu’une idée, reprendre le cours normal de sa vie, mais rien ne se passe comme prévu. Leurs retrouvailles, aussi inattendues qu’explosives, vont transformer Pierre et Judith à jamais.



 

Bye Bye Tibériade


Un film documentaire de Lina Soualem, par Lina Soualem, Nadine Naous, avec Hiam Abbass


Hiam Abbass a quitté son village palestinien pour réaliser son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes. Véritable tissage d’images du présent et d’archives familiales et historiques, le film devient l’exploration de la transmission de mémoire, de lieux, de féminité, de résistance, dans la vie de femmes qui ont appris à tout quitter et à tout recommencer.



 

Il reste encore demain


Un film de Paola Cortellesi, avec Paola Cortellesi, Valerio Mastandrea, Romana Maggiora Vergano


Mariée à Ivano, Delia, mère de trois enfants, vit à Rome dans la seconde moitié des années 40. La ville est alors partagée entre l’espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par la guerre qui vient à peine de s’achever. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu’auprès de son amie Marisa avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s’apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Mais l’arrivée d’une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d’imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même.




Un article du

HoffPost

le 16 mars 2023



 

"Bataillon invisible"


Lundi 25 mars à 19 h,  projection du film ukrainien  « Bataillon Invisible »  sur les femmes qui combattent dans l’armée ukrainienne,  suivie d’un débat en visio avec Kyiv -  Maison de l’Amérique latine  217 boulevard Saint Germain 75007 Paris)


Une soirée organisée par Ukraine CombArt et le Comité français du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine 


6 portraits-témoignages de soldates, tournés par 3 réalisatrices ukrainiennes 

Alina Gorlova, Svitlana Lyschynska et Iryna Tsilyck. La productrice de ce remarquable documentaire, Maria Berlinska, a combattu dans le Donbass (bataillon Aidar) et fondé le Centre ukrainien de reconnaissance aérienne qui offre une formation gratuite au pilotage de drones militaires.

 

 


 

L'argent fait le bonheur


Ce film de Robert Guédiguian, sorti en 1993, est disponible sur ARTE.tv jusqu'au 31 août 2024


Dans une cité proche de Marseille, minée par la violence et le chômage, un groupe de femmes prend les choses en main... Premier volet des "Contes de l’Estaque" de Robert Guédiguian (avant "Marius et Jeannette" et "À l’attaque"), une fable sociale grinçante, tempérée par l’idéalisme et les échappées oniriques.

Dans une cité perchée au-dessus de Marseille se côtoient des familles aux origines diverses, toutes frappées par la misère, entre chômage, drogues et violences. Face à l’horizon morne qui les guette, un curé – qui officie dans une église de tôle ondulée – se démène pour améliorer le quotidien. Lorsque le caïd de la cité est incarcéré, ses deux “lieutenants”, Pierre et Omar, s’affrontent pour le remplacer. Une épaisse ligne de peinture est tracée au sol sur l’esplanade pour distribuer les clans, séparant au passage nombre d’amis, de couples et de familles. C’est sans compter l’élan héroïque des mères du quartier qui vont échafauder un plan pour faire à nouveau société.



 

Festival international de films de femmes


Du 15 au 24 mars 2024

  • à Créteil à la Maison des Arts et de la Culture et au Cinéma La Lucarne et aux Cinémas du Palais
  • à Paris au Cinéma le Saint-André des Arts


Vitrine unique des réalisatrices du monde entier, les films des compétitions internationales - 6 longs
métrages fiction, 6 longs métrages documentaire et 13 courts métrages - donnent le ton d’un cinéma
contemporain et de talents émergents.
En accueillant les professionnelles du cinéma, de la distribution, de la critique, le Festival cherche à
favoriser la diffusion des films sélectionnés et à soutenir la création cinématographique de réalisatrices
qui donnent des nouvelles du monde. Une manière de prendre, année après année, la mesure de notre
temps et de ses aspirations, à travers des cinématographies diversifiées et résistantes. 20000 euros de
prix sont attribués aux réalisatrices primées et des campagnes de promotion aux distributeurs.



 

Madame de Sévigné


A partir du 28 février 2024, un film d'Isabelle Brocard


|Avec Karin Viard, Ana Girardot, Cédric Kahn


Milieu du XVIIème siècle, la marquise de Sévigné veut faire de sa fille une femme brillante et indépendante, à son image. Mais plus elle tente d’avoir une emprise sur le destin de la jeune femme, plus celle-ci se rebelle. Mère et fille expérimentent alors les tourments d’une relation fusionnelle et dévastatrice. De ce ravage, va naître une œuvre majeure de la littérature française.



 

Green Border


Un film de  Agnieszka Holland avec Jalal Altawil, Maja Ostaszewska, Behi Djanati Ataï


Ayant fui la guerre, une famille syrienne entreprend un éprouvant périple pour rejoindre la Suède. A la frontière entre le Belarus et la Pologne, synonyme d'entrée dans l'Europe, ils se retrouvent embourbés avec des dizaines d'autres familles, dans une zone marécageuse, à la merci de militaires aux méthodes violentes. Ils réalisent peu à peu qu'ils sont les otages malgré eux d'une situation qui les dépasse, où chacun - garde-frontières, activistes humanitaires, population locale - tente de jouer sa partition...



La dimension existentielle du cinéma d'Agnieszka Holland

Sur fance Culture



 

La zone d’intérêt


Un film de Jonathan Glazer | Par Jonathan Glazer | Avec Christian Friedel, Sandra Hüller, Johann Karthaus


À côté du camp d'Auschwitz, le commandant Rudolf Höss, sa femme Hedwig et leurs enfants vivent paisiblement dans leur grande maison et leur jardin fleuri.

Librement inspiré du livre The Zone of Interest, roman de Martin Amis.



Un entretien avec le réalisateur dans

Ouest France




Le livre

de Robert Merle

La mort est mon métier


 

Ma part de Gaulois


Un film de Malik Chibane | Par Malik ChibaneAvec Adila Bendimerad, Abdallah Charki, Lyes Salem


D'après le récit MA PART DE GAULOIS de Magyd Cherfi (Zebda)


Destiné à un CAP Mécanique, Mourad se retrouve finalement en cursus général grâce aux stratagèmes de sa mère. Objectif : le bac ! Une formalité pour les "français" du centre-ville mais un événement sismique pour Mourad et son entourage : le premier de la cité à aller jusqu'au bac ! Dans son lycée général, séparé de ses copains du quartier, il rencontre de nouveaux amis qui lui font découvrir la musique. Avec en fond sonore les rumeurs accompagnant l’arrivée au pouvoir de Mitterrand au printemps 1981, la Mère avait tout imaginé, sauf que son Mourad soit totalement indifférent au sacro-saint baccalauréat, en assumant sa Part de Gaulois.





20 jours à Marioupol


Un film réalisé par Mstyslav Chernov


Des reporters ukrainiens, piégés dans la ville assiégée de Marioupol, filment les atrocités de l'invasion russe. Au plus près des civils, le réalisateur Mstyslav Chernov livre un témoignage capital sur la réalité de la guerre qui déchire son pays.

 

A l'approche du deuxième anniversaire de l'invasion russe, le documentaire 20 days in Mariupol, nommé mardi 23 janvier pour les Oscars, retrace l'histoire de la destruction et de l'agonie de la grande ville ukrainienne, une véritable descente aux enfers.

Ce film éprouvant a été tourné du 24 février jusqu'au 15 mars 2022 dans Marioupol assiégée par les Russes.

Deux journalistes ukrainiens savent que le grand port stratégique du sud de l'Ukraine va être une des premières cibles de Moscou. Chernov filme les dernières images d'une ville encore "normale", d'un monde qui bientôt n'existera plus. 

Les images sont déchirantes : parmi toutes ces femmes, ces hommes, et ces enfants, impossible de ne pas se demander combien d'entre eux vont mourir.

Au troisième jour, les Russes commencent à encercler Marioupol, un quart des habitants a pris la fuite. Pour ceux qui restent, le carnage a commencé. 

 



 La Tête froide


Un film de Stéphane Marchetti, Laurette Polmanss. Avec Florence Loiret Caille, Saabo Balde, Jonathan Couzinié


Dans les Alpes enneigées, en plein hiver. Pour boucler ses fins de mois, Marie, 45 ans, trafique des cartouches de cigarettes entre la France et l’Italie avec l’aide de son amant Alex, policier aux frontières. Lorsqu’elle rencontre Souleymane, jeune réfugié, prêt à tout pour rejoindre sa petite sœur, elle s’embarque dans un engrenage bien plus dangereux qu’elle ne l’avait imaginé.


Extrait de la critique de PREMIERE :

Stéphane Marchetti a directement puisé dans les rencontres faites pour son documentaire Calais, les enfants de la jungle (2017) - consacré aux migrants mineurs tentant de passer en Angleterre - pour sa première fiction, dont il a situé l’intrigue au seuil d'une autre frontière, entre l'Italie et la France. Florence Loiret- Caille y frappe par sa justesse. Elle joue une femme fauchée qui survit grâce à un petit trafic de cigarettes, dont le quotidien bascule quand elle croise un réfugié africain (Saabo Balde, tout aussi juste) prêt à tout pour retrouver sa petite sœur, qu’elle va aider par humanité et pour se sortir la tête hors de l’eau. Si le récit ressemble trop au récent Le Prix du passage pour ne pas bégayer, sa réalisation inspirée, alternant entre caméra à l’épaule et moments plus posés, permet au film de faire entendre sa propre voix, dans une tension étouffante jusqu’à sa conclusion plus complexe qu’il n’y paraît.



 

SHTLL


Un film de  Ady Walter avec Moshe Lobel, Saul Rubinek, Antoine Millet (à partir du 13 décembre 2023)


Eté 1941, veille de l’invasion de l’Ukraine soviétique par les nazis. Dans un shtetl un jeune homme revenu de la ville attise les querelles entre laïcs et religieux et remet en question un mariage prévu quelques jours plus tard. Ce seront les dernières 24 heures d'un village avant sa destruction lors de l'opération Barbarossa.



 

Bâtiment 5


Un film de De Ladj Ly - Par Ladj Ly, Giordano Gederlini - Avec Anta Diaw, Alexis Manenti, Aristote Luyindula


Contrairement aux Misérables qui se déroulait à Montfermeil, Ladj Ly a situé Bâtiment 5 dans une ville imaginaire, Montvilliers. Le réalisateur explique : "Je suis issu de Montfermeil, j’y ai grandi, ai été nourri par les histoires de ses habitants qui imprègnent forcément mes films mais dans ce cas, j’ai voulu élargir le cadre. Ce qui se passe dans les quartiers de Montfermeil se passe dans de nombreuses autres villes, en France comme ailleurs. En inventant une ville, je me suis dit que tout le monde pourrait s’y refléter. De même pour le principe d’un film choral, qui explore des histoires dans l’histoire, de la trajectoire de ce maire à celle d’une militante associative, de son ami ou du maire adjoint."

"Le tout lié par un constat sur le politique. Bâtiment 5 assure qu’il est temps de repenser les choses. Haby, cette militante, le symbolise, en cherchant des pistes, de nouveaux moyens de faire. A travers elle, j’ai autant voulu évoquer cette nouvelle génération de gens issus des quartiers qui commencent à s’intéresser à la politique qu’à celle qui détient encore le pouvoir mais ne comprend plus rien à notre monde."



 

Et la fête continue !


A partir du 15 novembre 2023, un film de Robert Guédiguian


Avec  Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Lola Naymark


A Marseille, Rosa, 60 ans a consacré sa vie à sa famille et à la politique avec le même sens du sacrifice. Tous pensent qu’elle est inébranlable d’autant que Rosa est la seule qui pourrait sceller l’union de la gauche à la veille d’une échéance électorale décisive. Elle s’accommode finalement bien de tout ça, jusqu’au jour où elle tombe amoureuse d’Henri. Pour la première fois, Rosa a peur de s’engager. Entre la pression de sa famille politique et son envie de lâcher prise, le dilemme est lourd à porter.



Un article de

FranceInfo


 

Little girl blue


A partir du 15 novembre 2023, un film de Mona Achache avec Marion Cotillard, Marie Bunel, Marie-Christine Adam


Il s'agit d'un film hybride entre documentaire et fiction sur la vie de Carole Achache, la mère de la réalisatrice, qui est incarnée par Marion Cotillard.

L'écrivaine et photographe Carole Achache s'est suicidée en 2016.

Après sa mort, sa fille Mona Achache, une réalisatrice, a retrouvé des milliers de photographies, lettres et enregistrements audio que sa mère avait laissés derrière elle. Pour mieux comprendre la mort de sa mère et qui elle était réellement, Mona Achache a demandé à l'actrice Marion Cotillard de incarner sa mère dans un film de style docudrame qui plonge dans l'enfance de Carole, sa relation avec sa mère, l'écrivaine Monique Lange, et les abus subis par Carole aux mains d'hommes comme l'écrivain Jean Genet.


 

Cycle de projections autour de « L’AFFICHE ROUGE »


Au Musée de la Libération de Paris - Général Leclerc - Jean Moulin, 4 avenue avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy 75014 Paris (Place Dendfert-Rochereau)

  • Samedi 18 novembre 2023 à 14h30 : L'Affiche rouge, un film de Frank Cassenti
  • Dimanche 19 novembre 2023 à 14h30 : L’Armée du crime,  un film de Robert Guédiguian 


Pour commémorer les 80 ans de l’arrestation du « Groupe Manouchian », le 16 novembre 1943, le Musée projettera ces deux films qui racontent, selon leur époque et leur style, l’histoire de ces résistants.



 





Atlantis


Le jeudi 7 décembnre 2023, une projection du film ATLANTIS de Valentyn Vassianovitch - Cinéma Le Lincoln - 14 rue Lincoln – 75008 Paris [organisée par l'association "Ukraine Combart"]


Débat en visio avec Valentyn Vassianovitch


Multiprimé lors de sa sortie (Mostra de Venise, Festival de Tokyo, etc.), Atlantis est un film d’anticipation qui nous emporte dans un futur proche : l’année 2025. Il montre un pays ravagé par une guerre qui vient de se terminer : paysages dévastés, criblés de mines et de charniers, usines en ruines, traumatismes des survivants et catastrophe écologique. Tournée peu avant l’invasion, cette dystopie est aujourd’hui rattrapée par la réalité. 


L’Ukraine est devenue le plus vaste champ de mines du monde. La majorité de son territoire est minée, ces explosifs sont partout, décimant soldats et populations civiles, en particulier les enfants. Cette menace omniprésente prolonge la terreur même après le départ des occupants.
Malgré la mobilisation des équipes de démineurs, il faudra de nombreuses décennies pour en venir à bout.
 

L’écocide perpétré en Ukraine est aujourd’hui un crime à grande échelle : destruction en juin dernier du barrage de Kakhovka, pilonnage des infrastructures, empoisonnement des puits et des rivières, multiplication des sources de contamination… les pollutions liées à la guerre transforment peu à peu, comme Atlantis le montre avec un temps d’avance, les territoires en déserts sans vie, à la manière d’un immense Tchernobyl.


Les destructions écologiques massives causées par la guerre commencée en 2014 ont donné à Valentyn Vassyanovitch l’idée d’imaginer un territoire devenu quasiment inhabitable.
L’intensification des catastrophes environnementales liée à l’extension des combats depuis février 2022 font d’Atlantis une oeuvre visionnaire.


 

L'enlèvement


A partir du 1/11/2023, un film de Marco Bellocchio - Avec Enea Sala, Leonardo Maltese, Paolo Pierobon


En 1858, dans le quartier juif de Bologne, les soldats du Pape font irruption chez la famille Mortara. Sur ordre du cardinal, ils sont venus prendre Edgardo, leur fils de sept ans. L’enfant aurait été baptisé en secret par sa nourrice étant bébé et la loi pontificale est indiscutable : il doit recevoir une éducation catholique. Les parents d’Edgardo, bouleversés, vont tout faire pour récupérer leur fils. Soutenus par l’opinion publique de l’Italie libérale et la communauté juive internationale, le combat des Mortara prend vite une dimension politique. Mais l’Église et le Pape refusent de rendre l'enfant, pour asseoir un pouvoir de plus en plus vacillant...






Marx peut attendre


A partir du 01/11/2023, un documentaire de Marco Bellocchio, avec Marco Bellocchio


Camillo est décédé en 1968. Près de cinquante ans plus tard, Marco Bellocchio rassemble toute sa famille pour un déjeuner. Avec sa famille il s'interroge sur Camillo, son jumeau disparu à l'âge de 29 ans. Les frères. Les petits-enfants. La sœur de la petite amie de l'époque. Un psychiatre. Un prêtre. En parlant avec chacun d'eux, en se remémorant ces années et ces faits, Marco reconstitue les morceaux du passé, donnant enfin corps à un fantôme qu'il a côtoyé toute sa vie. À travers sa famille, il fait revivre l'histoire de son frère, sans filtres ni pudeur, presque comme une enquête, qui reconstitue une époque et tisse le fil rouge de son cinéma.


 

Le consentement


Un film de Vanessa Filho inspiré du livre de Vanessa Springora - Le consentement" de  - Avec Jean-Paul Rouve, Kim Higelin, Laetitia Casta


Paris, 1985. Vanessa a treize ans lorsqu'elle rencontre Gabriel Matzneff, écrivain quinquagénaire de renom. La jeune adolescente devient l'amante et la muse de cet homme célébré par le monde culturel et politique. Se perdant dans la relation, elle subit de plus en plus violemment l’emprise destructrice que ce prédateur exerce sur elle.



 

5è édition du film social


Du 10 au 12 octobre 2023, dans toute la France


Mot du Président : Les analyses les plus savantes, les statistiques les plus complètes et les classements les plus exacts en catégories de personnes et de situations sociales, seront toujours impuissants à restituer la singularité d’un être. La représentation cinématographique s’en approche davantage. Le festival du film social, organisé chaque année par la 25e Image depuis 2019, sur des sites de projection toujours plus nombreux en France, sélectionne des films de plusieurs formats et genres, cherchant à rendre sensibles des existences toutes particulières. Voir, écouter, comprendre, ressentir en soi la diversité des destins individuels, leurs raisons, les souffrances, les espoirs étouffés, est le meilleur chemin à suivre pour s’engager dans plus de solidarités et ainsi mieux vivre ensemble.
Plusieurs films sélectionnés saisissent la complexité des relations d’aide et d’accompagnement et mettent l’accent sur leur richesse humaine. Ils montrent ainsi l’intérêt et l’importance des métiers
du social, peuvent contribuer à mieux les considérer et à ranimer les vocations parfois ébranlées. Tous entendent sensibiliser le plus grand nombre de spectateurs au vécu de l’autre en difficulté, auprès duquel souvent nous vivons sans bien le connaître. Souvent le social est synonyme de tristesse et de découragement. Il ne faut surtout pas se laisser ensevelir sous cette grisaille. Oui à un festival pour représenter l’adversité parfois terrible. Mais oui aussi pour illustrer tout autant la vitalité de chacun toujours prête à s’exprimer, le bonheur jamais définitivement perdu, la gaieté là où on ne l’attend plus. Il faut voir les films. L’expérience apprend plus qu’un long discours.



 

La Comédie-Française vous donne rendez-vous au cinéma


Jusqu'au 17 octobre, un festival entièrement dédié à Molière


Six spectacles parmi les plus populaires du répertoire sont diffusés sur grand écran du 6 septembre au 17 octobre 2023 : L’Avare, Le Misanthrope, Les Fourberies de Scapin, Le Bourgeois gentilhomme, Le Tartuffe ou l’Hypocrite et Le Malade imaginaire.
Soyez aux premières loges en vivant le meilleur du théâtre au cinéma !



 

Un métier sérieux


Un film de Thomas Lilti avec Vincent Lacoste, François Cluzet, Adèle Exarchopoulos


C’est la rentrée. Une nouvelle année scolaire au collège qui voit se retrouver Pierre, Meriem, Fouad, Sophie, Sandrine, Alix et Sofiane, un groupe d’enseignants engagés et soudés. Ils sont rejoints par Benjamin, jeune professeur remplaçant sans expérience et rapidement confronté aux affres du métier. A leur contact, il va découvrir combien la passion de l’enseignement demeure vivante au sein d’une institution pourtant fragilisée.




Vincent Lacoste :

"En jouant ce personnage, j’ai découvert qu'être enseignant, c’est un métier de solitude"



Anatomie d’une chute


A partir du 23 août 2023, un film de Justine Triet - Avec Sandra Hüller, Swann Arlaud, Milo Machado Graner


Palme d'Or du Festival de Cannes 2023


Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête pour mort suspecte est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute : suicide ou homicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du couple.




 

Les Algues vertes


Un film de Pierre Jolivet avec Céline Sallette, Nina Meurisse.


Une présentation sur le site METIS (17 juillet 2023)

En 2015, une jeune journaliste, Inès Léraud, part en Bretagne enquêter sur les maladies professionnelles d’agriculteurs et d’ouvriers agricoles. Des pesticides seraient en cause. Très vite une autre actualité la rattrape. Malgré les alertes multiples et les PLAV, Plans de lutte contre les algues vertes qui se succèdent depuis 2010, ces algues prolifèrent dans plusieurs baies peu profondes proches de Saint-Brieuc. Elles représentent un risque mortel pour les animaux et les hommes.



La BD qui a inspiré

le film



Les filles d'Olfa


Un film de Kaouther Ben Hania [Ce film est présenté en Compétition au Festival de Cannes 2023]


A la base du film, un fait divers tragique. Olfa Hamrouni, mère de famille tunisienne, voit deux de ses quatre filles, les aînées, abandonner le domicile familial, en 2016, pour rejoindre les rangs de l’organisation Etat islamique. A l’heure où l’on écrit ces lignes, les deux jeunes femmes, dont l’une est devenue mère d’une fillette de 8 ans qui a vécu quasi toute sa vie derrière des barreaux, ont été condamnées à une peine de seize ans et croupissent dans une prison libyenne.


La vie d'Olfa, Tunisienne et mère de 4 filles, oscille entre ombre et lumière. Un jour, ses deux filles aînées disparaissent. Pour combler leur absence, la réalisatrice Kaouther Ben Hania convoque des actrices professionnelles et met en place un dispositif de cinéma hors du commun afin de lever le voile sur l’histoire d’Olfa et ses filles. Un voyage intime fait d’espoir, de rébellion, de violence, de transmission et de sororité qui va questionner le fondement même de nos sociétés.


 

Robert Guédiguian - Avec le cœur conscient


Du 26 juillet au 29 juillet 2023, festival Robert Guédiguian au MUCEM (Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) - 1 Esp. J4, 13002 Marseille


Depuis Dernier été (1980) jusqu’à Twist à Bamako (2021) en passant par Marius et Jeannette (1997), La ville est tranquille (2001) et Marie-Jo et ses deux amours (2002), ce sont plus de vingt films et quarante ans de cinéma que nous vous invitons à revivre en compagnie du réalisateur marseillais, qui fête cette année ses soixante-dix ans.
Du 26 au 29 juillet, seize films seront projetés à l’auditorium du Mucem, à raison de quatre films par jour. Il y aura aussi des projections au cinéma L’Alhambra ainsi que dans d’autres salles des Bouches-du-Rhône.
Cette rétrospective se conclut le samedi 29 juillet au fort Saint-Jean avec une projection en plein air du film Les Neiges du Kilimandjaro, précédée d’un apéro festif avec guinguette, aïoli et vrais chichis de l’Estaque !
En coproduction avec les Cinémas du Sud et L’Alhambra.



 

L'Île rouge


Un film de Robin Campillo


Dans ce récit un peu autobiographique mais pas trop, il raconte la bulle douce-amère d'une base de l'armée française dans les années 70, dans les derniers moments du colonialisme.

Dans 120 battements par minute, la Seine devenait rouge sang le temps d'une scène saisissante et lourde de sens. Dans le nouveau film de Robin Campillo, c'est la couleur de tout le décor puisque c'est Madagascar, surnommée l'île rouge, en référence à la la roche locale tendance martienne. Et c'est justement une autre planète ou presque pour les métropolitains de L'île rouge, qui vivent dans la base aérienne de l’armée française d'Ivato, au début des années 70. C'est dans cette bulle hors du temps et du monde que vit le petit Thomas, entre ses rêves (de Fantômette) et la réalité (de sa famille, et de Madagsascar).

Si tout ça semble anormalement spécial et précis, c'est parce que ça ne sort pas de nulle part. Robin Campillo a passé une partie de son enfance à Madagascar, dans la base d'Ivato, où il a justement tourné L'île rouge. Le film déborde de détails qui viennent directement de ses souvenirs, de l'obsession Fantômette aux crocodiles-surprises. Il se défend de toute autobiographie et explique que ce n'est qu'un ciment à partir duquel il a pu construire sa fiction. Mais peu importe : cette ambiguïté joue beaucoup dans l'étrangeté et la particularité du film, qui ressemble à un curieux rêve, ou plutôt un long réveil.




 

Le Cours de la vie 


A partir du 10 mai 2023, un film de Frédéric Sojcher avec Agnès Jaoui, Jonathan Zaccaï, Géraldine Nakache


Agnès Jaoui se livre à un vertigineux exercice d'autofiction dans "Le Cours de la vie" de Frédéric Sojcher, où elle incarne une scénariste reconnue. Dans le film, tout semble résonner avec son parcours, ce qui nous a donné envie d'en savoir plus sur les figures qui l'ont accompagnée au fil de sa vie.


"Noémie retrouve Vincent, son amour de jeunesse, dans l'école de cinéma dont il est désormais directeur. A travers une masterclass hors norme, elle va apprendre à Vincent et ses élèves que l'art d'écrire un scénario c'est l'art de vivre passionnément".




Atlantis


L’association Ukraine CombArt

organise le mercredi 10 mai au ciné-ma le Lincoln (75008 Paris), à partir de 19 heures, une projection excep-tionnelle d’Atlantis, du cinéaste ukrainien Valentyn Vasyanovych, suivie d’un échange en visio avec le réalisateur basé à Kyiv
Entrée sur inscription préalable :



 

Alexandre Dumas à l'écran


Du 22 mars au 15 juillet 2023, à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, des Exposition, projections de films en ciné-concert, séances jeune public, conférences


En marge de la sortie du film événement de Martin Bourboulon, Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan, le 5 avril 2023, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé ravive l’œuvre entière d’Alexandre Dumas. Les Trois Mousquetaires, Le Comte de Monte-Cristo, La Tour de Nesle, La Reine Margot, La Tulipe noire, les œuvres de Dumas sont parmi les plus adaptées à l’écran depuis l’invention du septième art. Le cinéma français, anglais italien, mexicain, russe, américain avec Hollywood bien sûr, et même l’Inde s’en sont inspirés. Leurs livres ont enflammé les cinéastes du monde entier : ...



 

Sur L'Adamant


Film de Nicolas Philibert


L’Adamant est un Centre de Jour unique en son genre : c’est un bâtiment flottant. Édifié sur la Seine, en plein cœur de Paris, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques, leur offrant un cadre de soins qui les structure dans le temps et l’espace, les aide à renouer avec le monde, à retrouver un peu d’élan. L’équipe qui l’anime est de celles qui tentent de résister autant qu’elles peuvent au délabrement et à la déshumanisation de la psychiatrie. Ce film nous invite à monter à son bord pour aller à la rencontre des patients et soignants qui en inventent jour après jour le quotidien.




L'Etabli


Un film de Mathias Gokalp avec Swann Arlaud, Mélanie Thierry, Denis Podalydès, d'après de livre L'Etabli de Robert Linhart


Quelques mois après mai 68, Robert, normalien et militant d’extrême-gauche, décide de se faire embaucher chez Citroën en tant que travailleur à la chaîne. Comme d’autres de ses camarades , il veut s’infiltrer en usine pour raviver le feu révolutionnaire, mais la majorité des ouvriers ne veut plus entendre parler de politique. Quand Citroën décide de se rembourser des accords de Grenelle en exigeant des ouvriers qu'ils travaillent 3 heures supplémentaires par semaine à titre gracieux, Robert et quelques autres entrevoient alors la possibilité d'un mouvement social.



 

Je verrai toujours vos visages


A partir du 29 mars 2023, un film de Jeanne Henry - avec Adèle Exarchopoulos, Élodie Bouchez, Leïla Bekhti, Miou-Miou, Suliane Brahim, Dali Benssalah, Denis Podalydès, Gilles Lellouche, Fred Testot, Jean-Pierre Darroussin


Depuis 2014, en France, la Justice Restaurative propose à des personnes victimes et auteurs d’infraction de dialoguer dans des dispositifs sécurisés, encadrés par des professionnels et des bénévoles comme Judith, Fanny ou Michel.

Nassim, Issa, et Thomas, condamnés pour vols avec violence, Grégoire, Nawelle et Sabine, victimes de homejacking, de braquages et de vol à l'arraché, mais aussi Chloé, victime de viols incestueux, s’engagent tous dans des mesures de Justice Restaurative.

Sur leur parcours, il y a de la colère et de l’espoir, des silences et des mots, des alliances et des déchirements, des prises de conscience et de la confiance retrouvée… Et au bout du chemin, parfois, la réparation...



 

Emmett Till


Un film de Chinonye Chukwu, avec Danielle Deadwyler, Jalyn Hall, Whoopi Goldberg


D’après une histoire vraie.

Jeune veuve élevant seule son fils de 14 ans, Mamie Till-Mobley est aussi l’unique femme noire travaillant pour la US Air Force à Chicago. Quand Emmett est assassiné parce qu’il aurait sifflé une femme blanche dans le Mississippi de 1955, Mamie bouscule les consciences en insistant, lors des obsèques, pour que le cercueil de son fils reste ouvert et que l’opinion publique comprenne l’horreur qu’il a subie. Un geste fort pour refuser l’oppression et la haine. Elle cède également au magazine Jet les droits exclusifs de publication des photos de son fils mutilé, si bien que le monde entier s’émeut de ce lynchage particulièrement atroce. Avec courage, Mamie Till s’engage dans le mouvement des droits civiques et devient une militante active pour la NAACP, principale organisation de défense des Afro-Américains, réclamant davantage de justice sociale et d’accès à l’éducation pour la communauté noire.




 

"Grandir (Ô heureux jours !)" 


Le 18 février 2023 à la Médiathèque Violette Leduc 18 rue Faidherbe, Paris 11e, projection de Grandir (Ô heureux jours !) (2013, 90'), un film de Dominique Cabrera,, suivie d'une discussion en présence de la réalisatrice (sous réserve)


Une séance programmée dans le cadre de La règle du "Je", le nouveau cycle de la médiathèque Violette Leduc, organisé en partenariat avec l'association Périphérie et dédié au cinéma documentaire.

En 2002 mon frère Bernard qui vit à Boston s'est remarié. Toute la famille est venue au mariage, la famille de l'enfance : papa, maman, et les trois enfants, on n'a emmené ni les conjoints ni les enfants. J'avais apporté une petite caméra pour filmer le mariage, je l'ai ai filmés eux. Au retour, j'ai voulu continuer. Cela a duré 10 ans…


Pour ce nouveau cycle, nous vous invitons à découvrir trois films racontés à la première personne. L'implication de chaque réalisatrice dans la fabrication de ces récits est d'une grande générosité. Elles trouvent de multiples manières de se dévoiler cinématographiquement. Diane Sara Bouzgarrou part courageusement à la recherche d'une mémoire effacée dû à son trouble bipolaire dans Je ne me souviens de rien (2017, 54'). Patricia Mortagne raconte quant à elle, non sans humour sa vie de famille après que son père ait fait son coming-out dans Cet homme-là (est un mille-feuille) (2011, 56'). Enfin, Dominique Cabrera filme sa famille et soi-même au sein de cette famille pendant 10 ans, dans Grandir (Ô heureux jours !) (2013, 90'). Une durée de tournage qui permet de suivre les changements et l'évolution de la relation entre elle et ses proches.



 

Ceux de la nuit


Un film documentaire de Sarah Leonor - Sortie le 11 janvier 2023


Le col de Montgenèvre, à la frontière franco-italienne, un lieu de passage depuis la nuit des temps. Martin le géographe en 2017, le lieutenant Mourrat en 1896, Camille et ses amis de Briançon en 2019, toutes et tous ont croisé le destin des hommes, femmes et enfants qui tentent toujours de franchir cette frontière, au péril de leur vie. Des milliers de personnes qu'on n'a pas vues, qu'on ne voit pas, cachées dans les replis de ce paysage. Parmis elles, Blessing, en mai 2018.




Un article sur le site

AFRICULTURES


 

Premiers Plans


Du 21 au 29 janvier 2023 à Angers


Dans le cadre de cette 35è édition du festival de cinéma d'Angers, des scénarios de premiers courts et longs métrages sont lus (avant leur réalisation) par des comédiens professionnels et sont soumis au vote du public.


Trois catégories :

  1. Longs métrages
  2. Courts métrages
  3. De l'écrit à l'écran (hors compétition)



 

Tirailleurs


Un film de Mathieu Vadepied et avec Omar Sy, Alassane Diong, Jonas Bloquet


1917. Bakary Diallo s'enrôle dans l'armée française pour rejoindre Thierno, son fils de 17 ans, qui a été recruté de force. Envoyés sur le front, père et fils vont devoir affronter la guerre ensemble. Galvanisé par la fougue de son officier qui veut le conduire au cœur de la bataille, Thierno va s'affranchir et apprendre à devenir un homme, tandis que Bakary va tout faire pour l'arracher aux combats et le ramener sain et sauf.



 

Fièvre Méditerranéenne


Un film de Maha Haj, avec Amer Hlehel, Ashraf Farah, Anat Hadid


Walid, 40 ans, Palestinien vivant à Haïfa avec sa femme et ses deux enfants, cultive sa dépression et ses velléités littéraires. Il fait la connaissance de son nouveau voisin, Jalal, un escroc à la petite semaine. Les deux hommes deviennent bientôt inséparables : Jalal est persuadé d’aider l’écrivain en lui montrant ses combines ; Walid, quant à lui, y voit l’opportunité de réaliser un projet secret…


 

Les miens


Un film de Roschdy Zem, par Roschdy Zem,  Maïwenn avecSami Bouajila, Roschdy Zem, Meriem Serbah


Moussa a toujours été doux, altruiste et présent pour sa famille. À l’opposé de son frère Ryad, présentateur télé à la grande notoriété qui se voit reprocher son égoïsme par son entourage. Seul Moussa le défend, qui éprouve pour son frère une grande admiration. Un jour Moussa chute et se cogne violemment la tête. Il souffre d’un traumatisme crânien. Méconnaissable, il parle désormais sans filtre et balance à ses proches leurs quatre vérités. Il finit ainsi par se brouiller avec tout le monde, sauf avec Ryad…


 

Nos frangins


Film de de Rachid Bouchareb, par Kaouther Adimi, Rachid Bouchareb, avec Reda Kateb, Lyna Khoudri, Raphaël Personnaz


La nuit du 5 au 6 décembre 1986, Malik Oussekine est mort à la suite d’une intervention de la police, alors que Paris était secoué par des manifestations estudiantines contre une nouvelle réforme de l’éducation. Le ministère de l’intérieur est d’autant plus enclin à étouffer cette affaire, qu’un autre français d’origine algérienne, Abdel Benyahia, a été tué la même nuit par un officier de police.



Nos Frangins

une vision personnelle et engagée de l'affaire Malik Oussekine signée Rachid Bouchareb



La bande annonce


 

Le lycéen


Un film de Christophe Honoré, avec Paul Kircher, Juliette Binoche, Vincent Lacoste


Lucas a 17 ans quand soudain son adolescence vole en éclats. Avec l’aide de son frère, monté à Paris, et de sa mère, avec qui il vit désormais seul, il va devoir lutter pour apprendre à espérer et aimer de nouveau.


Ce film a été projeté en sélection officielle lors du festival international du film de Saint-Sébastien 2022, où l'acteur principal, Paul Kircher, a reçu le prix de la meilleure interprétation.


02/12/2022

La Traversée


Un film d'animation de Florence Miailhe  Écrit par Marie Desplechin et Florence Miailhe (France, 2020, 84 min) - Projection au MAHJ le 4 décembre 2022 à 11h00

 

Dans ce chef-d’œuvre d’animation entièrement réalisé à la peinture, nommé aux César 2022 dans la catégorie meilleur film d'animation, Florence Miailhe relie l’expérience juive du XXe siècle au destin des migrants d’aujourd’hui, à travers le récit de l’exil de deux orphelins. Au cours d’un voyage initiatique qui les mènera de l’enfance à l’adolescence, Kyona et Adriel traverseront de multiples épreuves, à la fois fantastiques et bien réelles pour atteindre leur destination.
Un conte poétique et politique.


Tout public à partir de 10 ans 



 

Annie Colère


Film de Blandine Lenoir


Février 1974. Parce qu’elle se retrouve enceinte accidentellement, Annie, ouvrière et mère de deux enfants, rencontre le MLAC – Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception qui pratique les avortements illégaux aux yeux de tous.


Accueillie par ce mouvement unique, fondé sur l’aide concrète aux femmes et le partage des savoirs, elle va trouver dans la bataille pour l’adoption de la loi sur l'avortement un nouveau sens à sa vie.


Récompenses :

Festival du film francophone d'Angoulême - En Compétition

Festival international du film de Locarno - Piazza Grande


 

Commune Commune


Un film de Dorine Brun et Sarah Jacquet


Aux élections municipales de 2014, dans la Drôme, les citoyens de Saillans confient la mairie à une liste proposant un partage du pouvoir entre élus et habitants. A l’heure d’un certain désenchantement politique, l’espoir suscité par cette victoire est immense. Cinq ans plus tard, alors que les élections municipales approchent, le village se réunit pour tirer un premier bilan de cette expérimentation politique. L’expérience sera-t-elle prolongée pour une nouvelle mandature ?

A voir absolument pour comprendre les difficultés à mettre en pratique le partage des responsabilités et des décisions. Les documentaristes sont vraiment du village et suivent, sans parti pris et pendant 6 ans la réalité du défit et la nature de la tâche qu'une partie des villageois s'est donnée. On s'attache aux différents protagonistes, qui résistent comme ils peuvent face aux désirs de chacun. Tout est dit de la nature humaine, de nos difficulté à nous parler à nous entendre et de notre impatience. Comment apprendre à apprendre avec les autres ? Comment espérer le faire sans y laisser des plumes ? Ils ont osé, ils l'ont fait, expérience périlleuse mais qui laisse des trace, y compris aux spectateurs.


"Notre film se concentre sur l’ambition de ce projet politique et raconte les difficultés sur lesquelles il a buté. Nous faisons le pari de ne pas simplifier cette histoire, et voulons la défendre dans ses contradictions, et jusque dans le résultat des élections", affirment les réalisatrices. "Le film tisse la chronique du travail collectif sur six années, avec les témoignages des habitants. Il déploie une dizaine de personnages clés, élus et habitants, que nous retrouvons à la fois dans les séquences, en entretien à la place du maire et au cours de la campagne. Leurs interventions diverses se complètent, et aident le spectateur à appréhender les enjeux de cette expérimentation politique, et ce qu’elle a produit intimement et dans le village."


 

Mauvaises filles


Un film documentaire d'Emérance Dubas à partir du livre de Véronique Blanchard


Insoumises, rebelles, incomprises ou simplement mal-aimées. Comme tant d’autres femmes en France, Édith, Michèle, Éveline et Fabienne ont été placées en maison de correction à l’adolescence. Aujourd’hui, portée par une incroyable force de vie, chacune raconte son histoire et révèle le sort bouleversant réservé à ces « mauvaises filles » jusqu’à la fin des années 70.


 

Saint-Omer


Un film d'Alice Diop


Rama, jeune romancière, assiste au procès de Laurence Coly à la cour d’assises de Saint-Omer. Cette dernière est accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du nord de la France. Mais au cours du procès, la parole de l’accusée, l’écoute des témoignages font vaciller les certitudes de Rama et interrogent notre jugement.


Le film a remporté le Lion d’argent (Grand Prix du jury) et le prix du premier film à la Mostra de Venise, avant d’être choisi pour représenter la France aux Oscars en 2023. La réalisatrice obtient également le prestigieux Jean Vigo, qui distingue l’indépendance d’esprit, la qualité et l'originalité des cinéastes.


 

Annulation


Phrases inachevées



Le lundi 28 novembre à 20h00, un documentaire sur et en présence de Asli Erdogan, auteure, militante et chroniqueuse de renommée mondiale et de la réalisatrice Adar Bozbay - Cinéma Les 400 coups, 2, rue Jeanne Moreau 49100 ANGERS


Asli Erdoğan, auteure, militante et chroniqueuse de renommée mondiale, a fait silence après avoir fui vers l'Allemagne. "Phrases inachevées" est un long métrage documentaire sur l'activité littéraire et la vie d'Asli, qui l'ont menée à l'exil. Elle a quitté la Turquie après avoir été illégalement détenue en raison des pressions croissantes du gouvernement sur les écrivains, les journalistes, les universitaires, etc. Maintenant, à Francfort, elle est se débat, tandis que tout le monde attend qu'elle réécrive.
Asli commence à raconter son histoire juste après sa sortie de prison. Asli parle d'elle-même, avec la réalisatrice Adar Bozbay. Parfois des rues, parfois un appartement, ou un bâtiment évoquent des histoires et parfois ce sont ses livres. Elle lit des extraits ...




 

Oylem


Le Jeudi 1 décembre 2022 de 19h00 à 20h30, un film réalisé par Arthur Borgnis France, 2022, 72 min, en yiddish sous-titré en français - au MAHJ, Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple  75003 Paris 


Évocation poétique d’un monde disparu, ce film français entièrement tourné en yiddish superpose des images en noir et blanc de la yiddishkeit, mêlant synagogues en ruines, plaines et ruelles vidées de leurs habitants, au récit de deux personnages, Mendele et Yitzhok, composé à partir de fragments littéraires et poétiques de quatorze auteurs.

Du milieu du XIXe siècle à 1943, des vastes plaines d’Ukraine aux rues de Vilnius et de Łódź, chaque image de ce film est habitée par le Khurbn – le terme yiddish pour désigner la catastrophe.


En présence du réalisateur


 

Les Harkis


Un film de Philippe Faucon


Fin des années 50, début des années 60, la guerre d’Algérie se prolonge. Salah, Kaddour et d’autres jeunes Algériens sans ressources rejoignent l’armée française, en tant que harkis. Á leur tête, le lieutenant Pascal. L'issue du conflit laisse prévoir l'indépendance prochaine de l'Algérie. Le sort des harkis paraît très incertain. Pascal s’oppose à sa hiérarchie pour obtenir le rapatriement en France de tous les hommes de son unité.


  • Dossier de presse (dont un entretien avec Philippe Faucon)
  • Le film HARKIS d'Alain Tasma, avec Smaïn Fairouze, Leïla Bekhti, Baya Belal (les Harkis rapatriés)



 

Tori et Lokita


Un film de Jean-Pierre et Luc Dardenne


A partir du 5 octobre 2022 en salles


Tori et Lokita raconte l’histoire déchirante d’un enfant et d’une adolescente exilés en Belgique. Ils tentent par tous les moyens d’obtenir des papiers pour survivre. Lui, orphelin, les a déjà. Lokita, elle, continue de se battre, au fil de pénibles entretiens de demande d’asile. Elle est la sœur de Tori ? Les preuves sont minces voire nulles. S’ils n’obtiennent pas leurs papiers avant l’âge de 18 ans, ils sont réexpédiés. La situation terrifiante de Tori et Lokita est sans issue. En les suivant au plus près, on se persuade qu’ils s’en sortiront. Leur amour est si fort qu’il peut soulever des montagnes. (Se) seront-ils sauvés? Le film traite des mineurs isolés et montre le manque d’humanité profond du système à l’égard des migrants. Deux jeune acteurs inconnus, Pablo Schils et Joely Mbundu, portent le duo en exil aux prises avec un système défaillant.



Prix du 75ème Festival de Cannes



 

On a grandi ensemble


Un film documentaire réalisé par Adnane Tragha


A Ivry sur Seine, en proche banlieue parisienne, la cité Gagarine était un symbole. Détruite en 2020, Ce film la fait revivre, à travers le regard d'Adnane Tragha, qui a grandi en face, et par les mots de ses anciens habitants. De retour dans la cité déserte, ils évoquent leurs souvenirs du lieu. Daniel, Loïc, Karima, Yvette, Foued, Samira ou encore Mehdy racontent leur vécu, leur expérience, leur ressenti. Les difficultés autant que la solidarité, la stigmatisation autant que l’entraide, les bons souvenirs comme les mauvais. Croisant les temporalités et les expériences, « On a grandi ensemble » peint, par petites touches subjectives, l’histoire d’une cité comme tant d’autres. Ce film est une « contre-histoire », la réhabilitation d’une parole trop rare, un hymne aux quartiers populaires. « A la fois documentaire, fiction, travail d’archives, On a grandi ensemble est multifacettes, à l’image de la cité. »



Entretien avec le réalisateur sur France Info


Lire ICI


 

Les années super 8


Un film d'Annie Ernaux et de son fils, David Ernaux Briot, le 7 août 2022 sur ARTE tv puis en salle à partir du 14 décembre 2022.


"En revoyant nos films super huit pris entre 1972 et 1981, il m’est apparu que ceux-ci constituaient non seulement une archive familiale mais aussi un témoignage sur les goûts, les loisirs, le style de vie et les aspirations d’une classe sociale, au cours de la décennie qui suit 1968. Ces images muettes, j’ai eu envie de les intégrer dans un récit au croisement de l’histoire, du social et aussi de l’intime, en utilisant mon journal personnel de ces années-là."- Annie Ernaux


Disponible sur ARTE replay jusqu'au 31/10/2022


 

Le chemin du bonheur


Un film de de Nicolas Steil


Comment vivre avec l’abandon de ceux qui sont là pour nous aimer inconditionnellement, nos parents ?

En inventant un autre monde, en s’inventant une autre réalité, en vivant dans un rêve éveillé, sans cesse reconstruit au jour le jour.


Pour s’empêcher de penser au traumatisme originel, pour avoir soif de vie, pour avancer vers l’autre en prenant le moins de risques possibles.


Saül Birnbaum est un « enfant caché », un de ceux qui à l’âge de 6 ans a dû être séparé de ses parents pour échapper à la Shoah à venir et envoyé par un Kindertransport à l’étranger, de Vienne à Bruxelles.


En 1986, Saül est sur la voie de la résilience, il réinvente sa vie, il tente de la réenchanter, il a ouvert un Delicatessen qui ne ressemble à aucun autre, où le 7ième Art triomphe tous les jours sur la scène de ce restaurant en représentation permanente. Avec Joakin, son protégé, un jeune réalisateur chilien qui a fui Pinochet, ils décident d’écrire l’histoire de l’enfance de Saül et d’en faire un film, ce qui leur permettra à tous deux de « guérir » un peu plus.


Mais voilà que l’amour frappe à sa porte et le confronte à son passé. Elle l’aime, il l’aime, elle disparaît, il se perd, elle revient, il revit, elle l’abandonne à nouveau, il s’abandonne …

Le Chemin du Bonheur est une histoire qui nous fait comprendre qu’il ne faut jamais, jamais, abandonner !


 

Contrechamps, rencontres documentaires


Du 15 au 17 juillet 2022 à Lagrasse


Autour du thème de la famille, neuf films, présentés en plein air et dans les murs de l’abbaye et une rencontre Filmer les siens.


Avec Rémy Batteault, Noah Cohen, Dinah Ekchajzer, Filip Flatau, Adrian Le Corre, Tom Orliaguet,
César Simonot,Lina Soualem, Michaël Zumstein et quelques-uns des personnages de leurs films.



Mizrahim, les oubliés de la Terre promise


Un film autobiographique de Michale Boganim


Mizrahim, c’est le nom que donnent les Israéliens aux juifs venus d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, victimes, dès leur arrivée sur la Terre Promise, d’un système discriminatoire qui fait d’eux des citoyens de seconde zone. Dans les années 70, un mouvement de révolte s’inspirant des Black Panthers aux États-Unis, émerge pour défendre leurs droits. Confrontée au deuil de son père, ancien membre de ce mouvement, Michale Boganim part à la rencontre de plusieurs générations de Mizrahim. Sous la forme d’un road-movie, le film approche par l’intime les questions d’exil et de transmission.



Mizrahim, les oubliés de la Terre promise


  • Ecouter le débat à l'Akadem, le 30 mai 2022  ICI
  • Sur la radio israélienne ICI


 

Proust au cinéma


Les Samedi 25 et dimanche 26 juin 2022, deux journées de projections au MAHJ - Hôtel de Saint-Aignan  71, rue du Temple  75003 Paris


Journées accompagnées par Nathalie Bittinger, maître de conférences en études cinématographiques à l’université de Strasbourg   


Monument littéraire, la Recherche exerce une indéniable force d’attraction sur le monde des arts. Et ce jusqu’au cinéma, que Proust ne portait pourtant pas dans son cœur. Le 7e art a traité à sa façon de la question des réminiscences, du passé et du présent, du réel et de l’imaginaire. Si maintes œuvres tissent des ramifications souterraines avec la Recherche, certains réalisateurs ont pris le risque de l’adaptation, comme Volker Schlöndorff, avec Un amour de Swann (1984), et Raul Ruiz, avec Le Temps retrouvé (1998). Pour sa part, Christophe Honoré, avec Guermantes (2021), s’attache à « oublier Proust pour mieux s’en souvenir ».


Programme :


  1. samedi 25 juin, 15h : Un amour de Swann, de Volker Schlöndorff
  2. samedi 25 juin, 18h : La captive, de Chantal Akerman
  3. dimanche 26 juin, 10h : Le temps retrouvé, de Raoul Ruiz
  4. dimanche 26 juin, 15h : Guermantes, de Christophe Honoré






Et j'aime à la fureur


Un film d'André Bonzel


Depuis son enfance, le co-réalisateur de C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS collectionne des bobines de films. Grâce à ces instants de vie de cinéastes anonymes et ces traces d’émotions préservées, il reconstitue l’aventure de sa famille. Avec ET J’AIME À LA FUREUR, André Bonzel déclare son amour pour le cinéma. Sur une musique originale de Benjamin Biolay, il raconte une histoire qui pourrait être la nôtre…


Ce goût d'André Bonzel pour les films de famille remonte à l’époque où le père de l'un de ses copains leur projetait des films pendant les vacances d’été. Il se rappelle : "J’idéalisais ce père bien aimant, qui s’occupait de ses enfants. Il nous montrait non seulement des Keaton ou des Chaplin mais aussi des films plus étranges comme Le Cabinet du docteur Caligari, Les Trois Lumières."

"Ajoutez à cela le cliquetis du projecteur, la traduction par le père de mes amis des intertitres et c’est le moment précis où est né mon désir de posséder des films. Je tannais mes parents pour avoir un projecteur et j’ai fini par avoir un Pathé-Baby. Et avec il y avait des films d’amateurs, films qui m’ont fasciné. Avec ce côté voyeur qui va très bien au cinéma."




Les années super 8


Un documentaire intime composé de films de famille de 1976 à 1981, tournés en Super 8, avec un texte inédit de l’écrivaine Annie Ernaux.


La Quinzaine (du 18 au 27 mai) montrera le premier film, à 81 ans, d'Annie Ernaux, réalisé avec son fils David. Les Années Super 8, comme l'oeuvre de l'autrice des Années, promet de faire le lien entre autobiographie et récit social et politique : il a été composé à partir de ses propres films de famille de 1976 à 1981.


"En revoyant nos films Super 8 pris entre 1972 et 1981, il m’est apparu que ceux-ci constituaient non seulement une archive familiale mais aussi un témoignage sur les loisirs, le style de vie et les aspirations d’une classe sociale, dans la décennie qui suit 1968. Ces images muettes, j'ai eu envie de les intégrer dans un récit croisant l'intime, le social et l'histoire, de rendre sensible le goût et la couleur de ces années-là." Annie Ernaux


Retour à Reims (Fragments)


Un film de Jean-Gabriel Périot d'après le livre de Didier Eribon


A travers le texte de Didier Eribon interprété par Adèle Haenel, Retour à Reims (Fragments) raconte en archives une histoire intime et politique du monde ouvrier français du début des années 50 à aujourd'hui.


"Présenté à la Quinzaine des réalisateurs au 74e Festival de Cannes, le long métrage n’est pas une adaptation traditionnelle. Pour donner un nouveau souffle aux écrits de l’auteur, le cinéaste engagé utilise des extraits de films de fiction, de documentaires ou encore de journaux télévisés. Pour dénicher les moments rares, ceux qui illustrent au mieux l’essai d'origine, Jean-Gabriel Périot a épluché des heures d’images d’archives et ce, pendant des mois.

“La difficulté n’est pas d’y avoir accès car grâce à l’INA, on peut retrouver tout ce qui a été diffusé depuis la création de télévision française, assure le metteur en scène. Ici, le problème c’est la masse de sources.” Bien que Retour à Reims (Fragments) ne s’intéresse qu’à quelques axes bien précis du texte de Didier Eribon, les sujets abordés sont multiples : le travail des femmes à l’usine, l’avortement illégale… “Il faut tout visionner pour ne rien rater et je vous assure que les films sur le divorce dans les années soixante-dix, ce sont des moment d'ennuis.” (AlloCiné]





De nos frères blessés


A l’heure des soixante ans des accords d’Evian, où l'Algérie a acquis son indépendance, Hélier Cisterne filme le destin tragique de Fernand Iveton qui, guillotiné, a offert sa vie à la cause algérienne


1954, en France métropolitaine : Fernand, Français pied-noir et Hélène, Polonaise, tombent amoureux et décident d’aller vivre à Alger. Communiste, il adhère aux revendications indépendantistes des Algériens et au FLN en 1956, alors que sa compagne craint pour son engagement. Fernand commet une série d’attentats sans victimes qui le mèneront à la guillotine en 1957.

Réalisateur : Hélier Cisterne
Acteurs : Vincent Lacoste , Vicky Krieps , Jules Langlade




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