Des expositions


en lien avec la démarche autobiographique, avec les histoires de vie, l’écriture, les journaux intimes, plus généralement la littérature et la culture.



 

Nous autres


Du 20 juin au 16 novembre 2025, une exposition de photos de Donna Gottschalk et Hélène Giannecchini avec Carla Williams - au BAL 6 impasse de la Défense, 75018 Paris


LE BAL présente, pour la première fois en France, le travail de Donna Gottschalk, Carla Williams et Hélène Giannecchini, trois femmes, trois générations. Photographie, histoire de l’art, littérature : leurs pratiques diffèrent mais elles partagent une même exigence, celle de rendre visibles des vies tenues à l’écart des récits dominants. Cette exposition est le fruit de leur rencontre.


En janvier 2023, la photographe américaine Donna Gottschalk et l’écrivaine française Hélène Giannecchini se rencontrent pour la première fois. Bien qu’une quarantaine d’années les séparent, une complicité immédiate s’établit. Profondément touchée par la vie et les photographies de Donna, Hélène entreprend de s’en faire l’écho. Le BAL décide alors d’accompagner ce projet à quatre mains avec un dispositif inédit : le récit d’Hélène, conçu telle une balade dans l’espace du BAL, prolonge et amplifie, au présent, l’œuvre de Donna. En regard, une série d’autoportraits de la photographe et historienne de l’art américaine Carla Williams qui s’inscrit dans une filiation assumée avec l’œuvre de Donna Gottschalk.

Donna Gottschalk (née en 1949 à New York) est photographe. Depuis la fin des années 1960, elle s’attache à représenter les personnes avec qui elle a vécu, milité et travaillé. Engagée dans les mouvements naissants pour les droits LGBT+, elle ressent la nécessité de préserver la trace de ces vies aux marges de la société. De son côté, Hélène Giannecchini (née en 1987 à Paris) est écrivaine et théoricienne de l’art. Elle dédie une grande partie de sa recherche aux mémoires queer et archives minoritaires de la seconde moitié du XXe siècle. L'exposition met en lumière la rencontre entre les deux femmes et l'immersion d'Hélène dans les archives de Donna, couvrant plus de 50 années de pratique photographique.



 

Alfred Dreyfus. Vérité et justice


Du 13 mars au 31 août 2025, une exposition au MAHJ - Hôtel de Saint-Aignan  71, rue du Temple  75003 Paris


rès de vingt ans après sa première exposition consacrée à Alfred Dreyfus, le mahJ revient sur « l’Affaire » pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France, dont une des nombreuses conséquences fut la loi de séparation des Églises et de l’État. L'exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l'image d'un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l'île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation. ..




Bleu / Nuit. L’art après les camps


Du 9 avril 2025 au 12 janvier 2026, une exposition de l’œuvre de Shelomo Selinger au Mémorial de la Shoah de Drancy - 110 - 112 avenue Jean Jaurès 93700 Drancy


Une exposition de l’œuvre de Shelomo Selinger rassemble une sélection d’œuvres représentatives  Shoah, de ses motifs artistiques – la célébration de la vie, la commémoration des morts –, ainsi que de ses techniques de prédilection – sculpture en taille directe, bas-reliefs, dessins et xylographies. L’exposition rend hommage à la trajectoire exceptionnelle de Shelomo Selinger, artiste et et rescapé de la Shoah.

Elle se tient au Mémorial de la Shoah, érigé en 2012 en face du Monument aux déportés conçu par l’artiste en 1976, devant l’ancien camp d’internement de Drancy. À travers quelque 60 œuvres, pour certaines jamais exposées ni reproduites, les visiteurs sont invités à découvrir la richesse et la diversité de l’œuvre artistique de Shelomo Selinger, ainsi que la portée humaniste dont l’artiste l’a investie.



 

Plantu


Du 26 avril au 15 septembre 2025, une exposition à Gordes (Parc naturel régional du Luberon - 84220)


Message du Maire, Richard Kitaeff : 

“La Ville de Gordes a le plaisir d’accueillir l’exposition exceptionnelle de Plantu, dessinateur au trait vif et à l’humour ciselé.

Connue pour son patrimoine, Gordes ouvre ses murs à un autre type d’art : celui du dessin satirique, fin, percutant, qui questionne notre époque avec élégance et impertinence. Plantu, c’est l’œil malicieux qui capte l’instant, le geste, l’absurde, pour mieux nous faire réfléchir — et sourire.

Ses œuvres, rarement exposées dans un cadre aussi enchanteur, dialoguent ici avec la pierre blonde de notre village, dans un contraste aussi inattendu qu’harmonieux. Une rencontre entre l’art graphique contemporain et l’âme provençale… Un événement à ne pas manquer dans le calendrier culturel de Gordes. Nous vous attendons nombreux !”


  • Dans les Jardins de la mairie - Entrée libre


Le Centre Pompidou HORS LES MURS


Le centre qui ferme ses portes pour cinq ans de travaux propose plusieurs expositions HORS LES MURS


Cet été, profitez pleinement de l’ultime exposition dans notre bâtiment historique avant sa métamorphose - une carte blanche événement donnée à l’artiste et photographe Wolfgang Tillmans. 

Et partez en vacances avec le Centre Pompidou, qui voyage partout, de Toulon à Bonifacio en passant par Monaco. 

Paris n’est pas en reste, grâce à notre partenariat avec le Grand Palais. 


A Paris

  1. Art brut. Dans l'intimité d'une collection
  2. Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten


En régions

  1. Grimaldi Forum Monaco :  Couleurs
  2. De Renava, Bonifacio (Corse) : Plein Soleil
  3. Hôtel des arts TPM, Toulon : Petits mondes - Un siècle de design pour enfant




 

David Hockney


Du 9 avril au 31 août 2025, une exposition à la Fondation Louis Vuiton - 8, Avenue du Mahatma Gandhi Bois de Boulogne, 75116 Paris


David Hockney, l’un des artistes les plus influents des XXᵉ et XXIᵉ siècles, a investit l’ensemble de ses espaces d’exposition. Cette présentation exceptionnelle de plus de 400 œuvres de 1955 à 2025 rassemble, outre un fonds majeur provenant de l’atelier de l’artiste et de sa fondation, des prêts de collections internationales, institutionnelles ou privées.

L’exposition réunit des créations réalisées avec les techniques les plus variées – des peintures à l’huile ou à l’acrylique, des dessins à l’encre, au crayon et au fusain, mais aussi des œuvres numériques (dessins photographiques, à l’ordinateur, sur iPhone et sur iPad) et des installations vidéo.



 

Pascal Monteil


Du 2 juillet 2025 au 4 janvier 2026 au MAHJ - Hôtel de Saint-Aignan - 71, rue du Temple - 75003 Paris


Pascal Monteil est un conteur qui s’exprime par la broderie.

 

Sur d’anciennes toiles de chanvre et avec des laines de couleurs vives, il brode des récits dans lesquels coexistent des figures littéraires, poétiques et historiques. Ses œuvres font cohabiter des temporalités différentes provoquant des rencontres inattendues.

Il est lauréat du Prix Maratier 2022, décerné par la fondation Pro majh.

Pour sa première exposition à Paris, le mahJ présente six de ses broderies les plus importantes au sein du parcours des collections. Dans Llanto por la Monja Gitana (Lamentation pour la nonne gitane), l’artiste a brodé une longue procession d’exilés sur une toile de plus de trois mètres, où il évoque notamment l’expulsion des juifs d’Espagne en y intégrant des figures de son panthéon personnel comme Federico García Lorca ou Marceline Loridan-Ivens. Les origines marranes de Pascal Monteil ne sont sans doute pas étrangères au choix de cette fresque épique, où un rabbin portant la Torah occupe la tête du cortège.



 

Peter Brook aurait eu 100 ans cette année ! 


Du 12 avril au 5 octobre 2025, une belle exposition à la BNF est consacrée à sa présence aux Bouffes du Nord, de 1974 à 2022, à la Rotonde du site Richelieu (5 rue Vivienne - Paris)


Présentation de documents issus des fonds Peter Brook. S’y donne à voir l’histoire du théâtre des Bouffes du Nord, haut lieu du spectacle vivant qui a accueilli, sous la direction de Brook, des comédiens et musiciens venus du monde entier.



 

Agnès Varda. Je suis curieuse. Point.


Du 28 juin 2025 au 4 janvier 2026, une exposition au Musée Soulages - Jardin du Foirail, avenue Victor Hugo, 12 000 Rodez


En 2025, la mer Méditerranée arrive à Rodez avec son horizon, bleu et calme, ses pêcheurs, ses plages, ses jouets en plastique, ses cabanons, ses manifestations, - en somme sa vie mouvante et le portrait qu’Agnès Varda en a fait pendant toutes ces années et le tendre souvenir qu’elle laisse en chacun de nous.

Agnès Varda (1928-2019) est une figure majeure du cinéma et de la photographie, s’illustrant sur le tard dans le domaine des arts plastiques. Le musée Soulages a décidé de lui rendre un hommage en été 2025 : Agnès Varda. Je suis curieuse. Point (28 juin 2025 – 4 janvier 2026).

Agnès Varda, photographe et cinéaste, eut une riche carrière s’épanouissant dans les années 60 et 70. Elle appartient à l’histoire du cinéma mondial. Après la pratique de la photographie mise au service du TNP (Théâtre National Populaire) et de la troupe de Jean Vilar pour le festival d’Avignon, c’est donc le cinéma qui occupa le plus clair de son temps : proche d’Alain Resnais, de Chris Marker, de William Klein et bien sûr de Jacques Demy, qui deviendra son compagnon, Agnès Varda partage son appétence sociologique et imaginative au sein de ce petit groupe dit de la « Rive Gauche ». Ensemble, ils se distinguent du groupe de la « Rive Droite » portée par les jeunes cinéastes et critiques des Cahiers du cinéma dont Godard, Rivette, Rohmer et Truffaut ...




Deux grandes expositions cet été  (le Centre Beaubourg est hébergé au Grand Palais pour 5 ans)


1*- Art Brut -  Dans l’intimité d’une collection -  La donation Decharme au Centre Pompidou


Du 11 juin au 21 septembre 2025 au Grand Palais - 7 avenue Winston Churchill 75 008 Paris


Pendant quarante-cinq ans, au gré des rencontres et des trouvailles providentielles, le collectionneur Bruno Decharme s’est employé à réunir ces créations nées en dehors du monde artistique reconnu, mais qui constituent aujourd’hui un pan important de l’histoire de l’art. 

À travers plus de trois cents œuvres, l’exposition explore l’histoire de l’art brut. Ces œuvres proviennent de la donation faite par Bruno Decharme au Musée national d’art moderne du Centre Pompidou en 2021. 

Organisé comme un puzzle, à l’image du kaléidoscope de thèmes et de regards que brassent les recherches sur l’art brut, le parcours témoigne des richesses créatives insoupçonnées que peut déployer l’esprit humain lorsqu’il est étranger à la norme.



2*- Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten


Du 26 juin au 4 janvier 2026 au Grand Palais - 7 avenue Winston Churchill 75 008 Paris


Plongez dans l’univers bouillonnant de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely à travers le regard visionnaire de Pontus Hulten. Entre passion et création sans limites, cette exposition révèle l’incroyable alchimie qui unit ces artistes et leur complice, bâtissant un art libre, participatif et révolutionnaire.

Née des riches collections du Centre Pompidou et de prêts majeurs d’institutions françaises et étrangères, « Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten » invite à découvrir ou à redécouvrir les œuvres emblématiques de ces deux artistes majeurs, portés par un homme de musée d’exception, au fil d’un parcours historique et ludique où s’entrelacent art, amour, amitié et engagement.




ARLES 2025 : Images indociles


Du 7 juillet au 5 octobre 2025 les Rencontres de la Photographie dans différents lieux d'Arles


« Les photographes parmi les plus prestigieux ont participé aux Rencontres d’Arles, tandis que la liste de ceux qui y ont été « révélés » est elle aussi impressionnante.

Être à l’affût des basculements de l’image, du renouvellement des démarches et de l’usage des nouvelles technologies, proposer à tous les publics de faire l’expérience de l’image : telles sont les ambitions des Rencontres. » 


Présentation de Christoph Wiesner, Directeur des Rencontres d’Arles :

« Nos identités [...] ne sont pas enracinées dans un seul territoire. Elles s’étendent, se métissent, se déplacent et se recréent sans cesse. »
Dans l’esprit de la pensée d’Édouard Glissant, qui célèbre l’entrelacement des cultures et la richesse des rencontres, cette nouvelle édition du festival propose d’explorer l’image sous une forme polyphonique. Ici, la photographie ne se limite pas à un regard exotisant : elle inscrit l’ailleurs dans une dynamique d’échange et de « traduction culturelle », prolongeant la réflexion de l’anthropologue Alban Bensa. La photographie y est envisagée comme un outil de résistance, de témoignage et de transformation sociale face aux crises contemporaines.
L’engagement traverse l’ensemble de la programmation de cette 56
e édition. De l’Australie au Brésil, en passant par l’Amérique du Nord et les Caraïbes, tandis que le monde est ébranlé par la montée des nationalismes, l’essor du nihilisme et les crises environnementales, les regards photographiques proposés offrent un contrepoint essentiel aux discours dominants, célébrant la diversité des cultures, des genres et des origines....



 

Masereel – Verhaeren, dialogue en noir et blanc - Un dialogue entre Verhaeren et Masereel


Du 8 juin au 27 septembre 2025, une exposition du Musée Emile Verhaeren -  E. Verhaerenstr. 71  2890 Puurs-Sint-Amands (Belgique)


Le sculpteur sur bois et graphiste Frans Masereel (1889-1972) a illustré d’innombrables œuvres littéraires, mais la poésie d’Émile Verhaeren occupe une place particulière dans son travail. Ce n’est donc pas un hasard si le premier livre illustré par Masereel est un livre de Verhaeren : Quinze poèmes (1917). Les deux recueils avec les récits de Verhaeren, illustrés dans le style expressionniste caractéristique – Cinq récits (1920) et Le Travailleur étrange (1921) – comptent parmi les points forts dans l’œuvre de l’artiste. Le portrait de Verhaeren (1920) est considéré comme une image quasi iconique du poète. Mais l’influence de F. Masereel, Le Canal, 1921


Verhaeren est également perceptible dans le célèbre livre d’images La Ville (1925). Un hommage au poète se suit en 1955 avec la création du Passeur d’eau : une gravure sur bois représentant le passeur d’eau avec une évocation de l’Escaut à l’arrière-plan. Frans Masereel a exposé au Musée Émile Verhaeren à trois reprises: en 1963, 1968 et 1977. Cette exposition présente les différents livres de Verhaeren illustrés par Masereel, parfois avec les dessins originaux. En outre, nous présentons une série de gravures sur bois, de dessins et des aquarelles traitant des thèmes qui liaient Verhaeren et Masereel : la ville, la campagne et le pays flamand. Le catalogue magnifiquement illustré qui accompagne l’exposition comprend des contributions de Paul Aron, Christophe Meurée et Hans Vandevoorde ...



 

Matisse et  Marguerite - Le regard d'un père


Du 4 avril  au 24 août 2025, une exposition au Musée des Arts Modernes - 11 Avenue du Président Wilson 75116 Paris


Rassemblant plus de 110 œuvres (peintures, dessins, gravures, sculptures, céramique), l'exposition propose de montrer le regard d’artiste et de père que Matisse porta sur sa fille ainée, Marguerite Duthuit-Matisse (1894-1982), figure essentielle mais discrète de son cercle familial. Organisée de manière chronologique, l’exposition témoigne de la force du lien qui unissait l’artiste et sa fille et permet d’appréhender la confiance et le respect qu’ils se vouaient mutuellement. Elle est aussi l’occasion de découvrir le destin fascinant d’une femme hors du commun, qui joua un rôle de premier plan dans la carrière de son père.

Depuis les premières images de l’enfance jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Marguerite, la fille de Matisse, demeure le modèle le plus constant de son œuvre. L’exposition présente de nombreux dessins rarement sinon jamais montrés au public, ainsi que d’importants tableaux venus de collections américaines, suisses et japonaises exposés en France pour la première fois. Des photographies, documents d’archives et œuvres peintes par Marguerite elle-même complètent l’évocation de cette personnalité méconnue du grand public.



 

Le Paris d’Agnès Varda - de-ci, de-là


Du 9 avril au 24 août 2025 au musée Carnavalet - 23 rue Madame de Sévigné  75003 Paris


L’exposition Le Paris d’Agnès Varda, de-ci, de-là aborde l’œuvre d’Agnès Varda (1928-2019) sous un angle inédit. 

Elle met en valeur l’œuvre photographique encore méconnue de l’artiste et révèle la place primordiale de la cour-atelier de la rue Daguerre (Paris 14e), lieu de vie et de création, de 1951 à 2019. Plus généralement, elle montre l’importance de Paris dans une œuvre libre et foisonnante qui ne cède jamais à la facilité et fait merveilleusement dialoguer documentaire et fiction.



 

« Fils et Filiations », l'exposition qui tisse les liens entre passé et présent


Du jeudi 27 mars au mercredi 28 mai 2025 - Galerie des Ateliers de Paris - 30 rue du Faubourg Saint-Antoine, Paris 12e


À travers broderies, tissages et installations, seize créateurs explorent les rapports entre le textile et la mémoire. Une exposition gratuite à découvrir à l'occasion des Journées Européennes des Métiers d'Art.

Le Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’art de la Ville de Paris propose une immersion dans l’univers du textile et de la mémoire. L’exposition Fils et Filiations réunit seize créateurs qui explorent, à travers leurs œuvres, la manière dont les histoires familiales, les récits collectifs et les souvenirs se transmettent par le fil.

De la tapisserie à la broderie contemporaine, en passant par des installations artistiques, ces créations mêlent matières et techniques variées – lin, laine, soie, plastique, tissage, nouage, tressage… – pour donner corps à des récits sensibles et universels...



 

Wolfgang Tillmans - Rien ne nous y préparait - Tout nous y préparait


Une exposition du 13 juin au 22 septembre 2025 au Centre Pompidou Paris


L’exposition rétrospective explore plus de trente-cinq ans de pratiques artistiques à travers divers genres photographiques, tels que le portrait, la nature morte, l’architecture, le documentaire et l’abstraction. Son œuvre s’y décline en des formes très variées et joue sur la verticalité des murs et l’horizontalité des tables, défiant ainsi toute tentative de catégorisation. Outre son travail photographique, Tillmans intègre dans cette vaste installation des œuvres en image animée, musique, son et textes, avec des contributions d’artistes issus de la performance.




Paris noir - Circulations artistiques et luttes anticoloniales, 1950 – 2000


Du 19 mars au 30 juin 2025, une exposition au Centre Pompidou - Galerie 1, niveau 6


De la création de la revue Présence africaine à celle de Revue noire, « Paris noir » retrace la présence et l’influence des artistes noirs en France entre les années 1950 et 2000. Elle met en lumière cent cinquante artistes, de l’Afrique aux Amériques en passant par la Caraïbe, dont les œuvres ont rarement été montrées en France. 

« Paris noir » est une plongée vibrante dans un Paris cosmopolite, lieu de résistance et de création, qui a donné naissance à une grande variété de pratiques, allant de la prise de conscience identitaire à la recherche de langages plastiques transculturels. Des abstractions internationales aux abstractions afro-atlantiques, en passant par le surréalisme et la figuration libre, cette traversée historique dévoile l’importance des artistes afro-descendants dans la redéfinition des modernités et postmodernités ...



 

Le cercle de Rilke


Du 9 mars au 25 mai 2025, une exposition au musée Émile Verhaeren - E. Verhaerenstr. 71
 
2890 Puurs-Sint-Amands (Belgique)


L’artiste Gerolf Van de Perre s’est inspiré de la figure du poète germanophone Rainer Maria Rilke, secrétaire du sculpteur Auguste Rodin pendant ses années parisiennes. Le cercle parisien de Rilke s’est formé avec Émile Verhaeren, Romain Rolland, Stefan Zweig et Léon Bazalgette.

Dans cette exposition, Van de Perre ne se contente pas de représenter les figures du cercle de Rilke, il tente aussi, par toutes sortes de réflexions, de faire sienne la vision qu’avait Rilke des « choses » et du monde qui l’entourait.





 

Zola photographe


Du 19 février au 20 avril 2025, une exposition à l'espace Richaud à Versailles


L’exposition Zola photographe est une coproduction de la Ville de Versailles et de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP) qui conserve le fonds photographique d’Émile Zola. Elle présente le travail photographique d'Émile Zola à travers plus d’une centaine de tirages, 26 clichés orignaux ainsi que des objets personnels.

La plupart des photos sont des tirages modernes réalisés par la MPP à partir des négatifs qu’elle conserve, complétés de quelques tirages originaux et de prêts de la bibliothèque Méjanes d’Aix-en-Provence, du musée d’Orsay et des descendants d’Émile Zola.


Cette exposition se décline en six chapitres :

  1. Une introduction
  2. L'apprentissage de la photographie
  3. Médan, la sociabilité, l'écriture, l'Italie
  4. Les impressionnistes
  5. L'intimité et la technique
  6. L’exil, Paris, la fin.



 

La BD s'expose toute l'année à Angoulême


Des expositions au Musée de la Bande Dessinée - Quai de la Charente - 16000 Angoulême



 

Jacques Prévert, rêveur d’images


Du 18 octobre 2024 au 16 février 2025 - Musée de Montmartre - 12 rue Corot 75018 Paris


À l’occasion de la célébration du centenaire du surréalisme  et du soixante-dixième anniversaire de l’installation de Prévert en 1955 au 6 bis, Cité Véron – juste au-dessus du Moulin Rouge dans le 18ème arrondissement – le musée de Montmartre met à l’honneur celui qu’on connaît d’abord et surtout comme poète et scénariste, mais dont la création s’étend bien au-delà.

Car Jacques Prévert est un artiste aux multiples facettes. Parolier et auteur de chansons, dramaturge, humaniste engagé, pleinement surréaliste, il a également consacré une part importante de sa vie aux arts visuels : planches de scénarios illustrées, collaborations artistiques avec des peintres, sculpteurs et photographes, collages surréalistes, Éphémérides…

Tel un alchimiste, Prévert jongle avec les images comme il manie les mots, il les décortique, les assemble, construit et crée des mondes « à la Prévert », nous emportant dans sa rêverie et son temps. Profondément poétiques et visuelles, elles viennent enrichir notre compréhension de l’univers prolifique de l’artiste.

Ces créations, plus intimes et confidentielles, souvent éclipsées par ses écrits mais tout aussi révélatrices de son génie, méritent aujourd'hui d'être redécouvertes et sont mises en lumière dans l’exposition « Jacques Prévert, rêveur d’images ».



 

Chaque vie est une histoire


Du 8 novembre 2024 au 9 février 2025, une exposition au Musée de l'histoire de l'Immigration -  Palais de la Porte Dorée, 293 Av. Daumesnil, 75012 Paris


À partir du 8 novembre 2024, le Palais de la Porte Dorée accueille une exposition inédite qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de l’immigration en passant par l’Aquarium tropical. 200 regards, artistiques, historiques et témoins, viennent explorer la mémoire, l'invisibilité et l'anonymat pour retrouver des visages et retracer des histoires.

Chaque vie est une histoire propose d’abord une déambulation artistique et poétique à travers un ensemble d’œuvres monumentales, inspirées du Palais de la Porte Dorée et de ses habitants. Sur une invitation de Jean de Loisy, 13 artistes internationaux investissent les espaces historiques du Palais et inventent des créations in situ qui en retracent la mémoire et viennent révéler le monument sous un nouveau jour.

L’exposition se poursuit à l’étage par un parcours intime et sensible qui présente la collection du Musée national de l'histoire de l'immigration sous le prisme de l’invisibilité. Art contemporain, histoire et témoignages dialoguent pour lever le voile sur les récits, singuliers et collectifs, de l’immigration. De Climbing down de Barthélémy Toguo aux témoignages de migrants à Mayotte en passant par les photos du Studio Rex à Marseille, le visiteur découvre un panorama de cette collection unique, initiée il y a maintenant vingt ans.



 

Suzanne Valadon


Du 15 janvier au 26 mai 2025, exposition au Centre Pompidou


Autodidacte, Suzanne Valadon (1865-1938) fut la première femme à peindre en grand format un nu masculin de face. Figure résolument libre, celle qui fut modèle avant d'être pleinement artiste n’adhèrera à aucun courant — si ce n’est peut-être le sien. Riche de plus de deux-cents peintures et dessins, l'exceptionnelle exposition « Suzanne Valadon » retrace son rôle précurseur, souvent sous-estimé, dans la naissance de la modernité artistique.





Une note de

Corinne Bacharach

sur son blog


 

Pour l'amour de soi


Du 24 octobre 2024 au 2 février 2025, une exposition au Musée des Beaux-Arts - 3 place Stanislas  54000 Nancy


"Pour l’Amour de soi" présente un projet photographique mené avec les habitantes et habitants du Village partage, imaginé par Danielle Gabou avec la complicité d’Emmanuelle Henry, et soulignera les vertus expressives et reconstructives de ce média.