Des expositions


en lien avec la démarche autobiographique, avec les histoires de vie, l’écriture, les journaux intimes, plus généralement la littérature et la culture.



 

Antoni Campañà - Icônes cachées - Les images méconnues de la guerre d’Espagne (1936 – 1939)


Initialement prévue jusqu'au 24 septembre 2023, cette exposition est prolongée jusqu'au 10 décembre 2023 - au Pavillon Populaire - Esplanade Charles de Gaulle — 34000 Montpellier


Il y a quatre ans, dans une maison près de Barcelone qui allait être démolie, deux boîtes rouges ont été retrouvées contenant 5 000 photographies sur la guerre d’Espagne (1936-1939) prises par Antoni Campañà i Bandranas (Arbúcies,1906 - St. Cugat del Vallès, 1989), l’un des plus grands photographes catalans du 20e siècle.

Pour quelles raisons a-t-il choisi de cacher son regard sur la guerre ? Il était catholique et pourtant il photographia la révolution anarchiste qui embrasa les églises de la capitale catalane. Il était libéral et nationaliste catalan, et pourtant il photographia la montée du fascisme espagnol dans les rues de Barcelone. Antoni Campañà n’était pas un héros. Il n’a pas choisi la guerre, mais elle l’a rattrapé. Et il n’a pas fui, il a continué à photographier, cherchant inlassablement la beauté à travers son objectif, car depuis son adolescence c’était sa passion. Jusqu’au coup d’État fasciste de l’été 1936.

Son appareil photo est synonyme de complexité. Il n’a pas photographié une ville en guerre, il a photographié sa ville en guerre, comme un pays se photographiant lui-même....



 

Patti Smith s’expose à Paris à l’occasion de la sortie de deux ouvrages


Jusqu’au 7 octobre 2023, à la librairie Gallimard - 30 Rue de l'Université -  75007 Paris 7


Une exposition “Patti Smith : photographies, écrits, dessins” qui propose de découvrir l’univers de l’artiste, et notamment ses deux derniers ouvrages parus chez Gallimard : “Une saison en enfer, 1873” et “Un livre des jours”.



 

Nouvelles du paradis - La carte postale de vacances


Du 6 septembre 2023 au 18 mars 2024, une exposition au Musée de La Poste - 34 Boulevard de Vaugirard - 75015 Paris  [dès 7 ans]


Mêlant histoire, ethnologie et art contemporain, notre nouvelle exposition vous invite à découvrir la carte postale dans un éblouissant voyage en recto-verso. Laissez-vous gagner par le charme de cette exploration érudite, populaire et joyeuse !



 

Des expositions liées à la littérature


1. « Vingt Mille Lieues sous les mers de Jules Verne : la genèse d’un roman moderne », jusqu'au 1er octobre 2023 - au musée de Picardie à Amiens

La Bibliothèque nationale de France s’associe avec le musée de Picardie d’Amiens pour présenter les manuscrits autographes de Vingt Mille Lieues sous les mers de Jules Verne, ainsi qu’une série d’ouvrages et de photographies en relation avec la genèse et l’édition du roman



2*- « Le livre sous toutes ses formes », à l'Archipel Butor, à Lucinges (Haute-Savoie), jusqu'au 14 octobre 2023

On appelle « livre-objet » un livre qui attire l’attention sur lui-même par sa forme peu conventionnelle ou la matière inhabituelle dans laquelle il a été réalisé. Les livres-objets apparaissent ainsi nommés en 1934, ils constituent une sous-catégorie du livre d’artiste. Cette métamorphose de l’objet livre a été très souvent utilisée par Michel Butor et les artistes qui l’ont accompagné dans ces diverses explorations....



3*- « Pastiches de presse », jusqu'au 29 octobre 2023 - à la Bibliothèque nationale de France (BnF), à Paris

La BnF consacre une exposition aux détournements comiques de journaux qui réunit pour la première fois une large sélection de pastiches et parodies de presse écrite. Peu étudiée, cette pratique aujourd’hui très présente sur le web est régulière et ininterrompue depuis près de deux siècles. Ces pastiches interrogent notre rapport à l’information, de façon décalée et inédite. Présentant principalement des documents issus des collections de la Bibliothèque, l’exposition décrypte ces faux journaux pour rire, en s’appuyant à la fois sur la continuité du genre, ses évolutions et ses formes actuelles...



4*- « Colette, Le Blé en herbe, 100e anniversaire », au musée d'art moderne Richard Anacréon à Granville (Manche), jusqu'au 5 novembre 2023

Richard Anacréon, libraire à Paris dans les années quarante, a donné à sa ville natale 280 œuvres d’art et 550 ouvrages à l’origine du musée d’art moderne. Cet ensemble compte de nombreux ouvrages et écrits de son amie Colette : livres en éditions originales, souvent dédicacés et truffés de correspondances, dessins et manuscrits. Ils représentent le fonds le plus important au sein des collections de bibliophilie du MamRA. Depuis la création du musée, des acquisitions l’enrichissent régulièrement....



5*- « Les valises de Jean Genet », à l'Institut du monde arabe, à Paris, jusqu'au 19 novembre 2023

Quinze jours avant sa mort, en avril 1986, Jean Genet remet à son avocat Roland Dumas deux valises de manuscrits. Ce sont les précieuses archives palestiniennes abritées dans ces valises qu'expose l'IMA. Elles donnent à lire les étapes de la rencontre de l'écrivain avec le peuple palestinien, devenu sa préoccupation majeure et l’objet central de son livre testamentaire Un captif amoureux...



6*- « Balzac, Daumier et les Parisiens : de la Comédie humaine à la comédie urbaine », du 22 novembre 2023 au 31 mars 2024 - à la Maison Balzac à Paris

S’il n’existe pas de preuve d’un lien entre Balzac et Daumier, tout laisse à penser qu’ils se sont croisés dans les salles des journaux et chez les éditeurs avec qui ils travaillaient régulièrement.

Avec cette exposition, la Maison de Balzac se propose d’établir une correspondance entre dessin et littérature, entre ces deux hommes qui se rejoignent surtout par le regard aigu qu’ils ont porté sur leurs contemporains, brossant un vaste panorama de la société.

Cette proximité a maintes fois été soulignée, notamment par Charles Baudelaire qui a écrit « la véritable gloire et la vraie mission de Gavarni et de Daumier ont été de compléter Balzac, qui d’ailleurs le savait bien, et les estimait comme des auxiliaires et des commentateurs »...



 

Et nos morts ? La photographie post mortem aujourd’hui en Europe


Du 22 septembre 2023 au 18 février 2024, une exposition photos à la Maison de Robert Doisneau - 1, rue de la Division du Général Leclerc 94250 Gentilly


Le rapport que nous entretenons avec nos morts, le traitement que nous réservons aux dépouilles de nos défunts, décrivent notre société et notre manière de nous penser. Mais justement où sont nos morts ? Que devons-nous penser d’une société qui dissimule ses morts ?

Ce qui était visible en Europe jusqu’aux années 1960 à travers la photographie post mortem a de toute évidence évolué ou semble désormais révolu. Le but de cette exposition, de ce bref séjour parmi les morts, est d’offrir une visibilité à ce qui, aujourd’hui, ne se voit plus ou rarement.

Cette exposition collective réunit des autrices et auteurs contemporains qui illustrent notre rapport aux morts. En abordant les différentes étapes de « la vie des morts » (trépas, gestion puis éloignement physique des corps trépassés), elle interroge à chaque fois, ce qui est à portée de regard des vivants et ce qui demeure habituellement invisible, ce qui est permis de voir ou ce qui est interdit mais aussi ce qui est de l’ordre de la fracture ou de la réconciliation avec les morts.


Photographes : Laure Albin Guillot, Philippe Bazin, Goran Bertok, Patrik Budenz, Christine Delory-Momberger, Eric Dexheimer, Robert Doisneau, Odhràn Dunne, Laurence Geai, Steeve Iuncker, Irène Jonas, Beate Lakotta et Walter Schels, Franck Landron, Jacques Henri Lartigue, Frédéric Pauwels, Bruno Réquillart, Rudolf Schäfer, Raymond Voinquel et Sophie Zénon




 

Nicolas de Staël


Du 15 septembre 2023 au 21 janvier 2024, une exposition au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris - 11 Avenue du Président Wilson 75116 Paris


Le Musée d’Art Moderne de Paris consacre une grande rétrospective à Nicolas de Staël (1914-1955), figure incontournable de la scène artistique française d’après-guerre. Vingt ans après celle organisée par le Centre Pompidou en 2003, l’exposition propose un nouveau regard sur le travail de l’artiste, en tirant parti d’expositions thématiques plus récentes ayant mis en lumière certains aspects méconnus de sa carrière (Antibes en 2014, Le Havre en 2014, Aix-en-Provence en 2018).

La rétrospective rassemble une sélection d’environ 200 tableaux, dessins, gravures et carnets venus de nombreuses collections publiques et privées, en Europe et aux Etats-Unis. À côté de chefs-d’oeuvre emblématiques tels que le Parc des Princes, elle présente un ensemble important d’œuvres rarement, sinon jamais, exposées, dont une cinquantaine montrées pour la première fois dans un musée français...




Un article de

EN ATTENDANT NADEAU

le 01/11/2023


 

Corps à corps - Histoire(s) de la photographie


Du 6 septembre 2023 au 25 mars 2024, une exposition de photos au Centre Pompidou Paris


Rassemblant plus de cinq cents photographies et documents réalisés par quelque cent vingt photographes historiques et contemporains, « Corps à corps » offre un regard inédit sur les représentations photographiques du genre humain aux 20e et 21siècles.

L'exposition dépasse les catégories d’étude classiques telles que « le portrait », « l’autoportrait », « le nu » ou encore la photographie dite « humaniste ». Elle dévoile des particularités, des manières de voir « photographiques » et rend visibles des correspondances entre artistes.

On leur découvre des obsessions communes, dans leur façon d’appréhender le sujet, comme dans leur approche stylistique. Les images exposées nourrissent aussi des questionnements sur la responsabilité du photographe : comment la photographie participe-t-elle à la naissance des identités et à leur visibilité ? Comment raconte-elle les individualités, le rapport à l’autre ? Une rencontre entre deux collections exceptionnelles – celle, publique, du Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, et celle, privée, du collectionneur et homme de cinéma Marin Karmitz.



 

Les 10 expositions les plus attendues de la rentrée 2023 à Paris


Les musées aussi font leur rentrée, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont bien bossé sur leurs nouveaux programmes. Vincent Van Gogh, Agnès Varda, Amedeo Modigliani ou Viviane Sassen : découvrez les expos incontournables de cette saison automne-hiver 2023-2024.


  1. Nicolas de Staël au musée d'Art moderne  >>>  du 15 septembre 2023 au 21 janvier 2024
  2. Amedeo Modigliani - Un Peintre et son marchand, au musée de l’Orangerie  >>>  du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024
  3. Van Gogh à Auvers-sur-Oise, les derniers mois, au musée d’Orsay  >>>  Du 03 octobre 2023 au 04 février 2024
  4. Chagall à l’œuvre, au Centre Pompidou  >>>  du 4 octobre 2023 au 26 février 2024
  5. Julia Margaret Cameron - Capturer la beauté, au Jeu de Paume  >>>  du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024
  6. Viva Varda !, à la Cinémathèque française  >>> du 11 octobre 2023 au 28 janvier 2024
  7. Mark Rothko à la Fondation Louis Vuitton  >>>  du 18 octobre 2023 ; Date de fin : 2 avril 2024
  8. Picasso - Dessiner à l'infini au Centre Pompidou  >>> du 18 octobre 2023 au 15 janvier 2024
  9. Viviane Sassen – Art & Fashion à la MEP  >>>  du 18 octobre 2023 à  11 février.2024
  • Iris van Herpen au MAD  >>>  du 29 novembre 2023 au 28 avril 2024

 

Suzanne Valadon - Un monde à soi


Jusqu'au 11 septembre 2023, une exposition au Centre Pompidou de Metz


Cette exposition est conçue et organisée par le Centre Pompidou-Metz du 15 avril au 11 septembre 2023 puis reprise et adaptée au Musée d‘arts de Nantes, du 3 novembre 2023 au 18 février 2024, ainsi qu‘au Musée national d‘art de Catalogne à Barcelone, du 11 avril au 1er septembre 2024..


Suzanne Valadon (1865-1938) lègue à l‘histoire de l‘art un corpus fascinant, à la fois transgressif et radical. Son caractère frondeur, son destin hors du commun, sa vie et son art partagés avec son fils Maurice Utrillo et son mari André Utter, n‘ont cessé de nourrir l‘interprétation de son œuvre. Chaque facette de l‘épopée romanesque de cette artiste en prise avec différents cosmos dresse un portrait essentiel de la modernité naissante, apporte un éclairage sur une époque à la lisière de deux mondes, qui emmène le regardeur du XIXe au XXe siècle.

Presque soixante ans après la dernière rétrospective de Suzanne Valadon en France, que le Musée national d’art moderne célébrait en 1967, l’exposition met en lumière la figure de cette artiste exceptionnelle. Suzanne Valadon. Un monde à soi ambitionne de souligner le caractère expressif et résolument contemporain de son œuvre et de resituer Valadon au sein d’une histoire de l’art qui a fait peu de cas de cette artiste audacieuse. Une artiste dont l’œuvre a longtemps été considéré à la marge des courants dominant son époque – le cubisme et l’art abstrait sont en germe alors qu’elle défend avec ardeur la nécessité de peindre le réel.



 

Rineke Dijkstra - I See You


Jusqu'au 01 octobre 2023, une exposition à la Maison Européenne de la Photographie - 5/7 rue de Fourcy 75004 Paris


La MEP a le plaisir de présenter une exposition exceptionnelle des œuvres photographiques vidéos de l'artiste néerlandaise Rineke Dijkstra. Sur un étage entier de la MEP, l’artiste expose quatre de ses plus importantes installations vidéo, toutes présentées pour la première fois dans une institution parisienne.



 

Une journée en mémoire de Mahsa Amini

Le samedi 16 septembre 2023 de 14h à 18h30 à la Maison Européenne de la Photographie - 5/7 rue de Fourcy  75004 Paris


La MEP propose une journée spéciale consacrée aux questions liées à la situation des femmes en Iran, en partenariat avec l’association Artists for Women Life Freedom. Une réflexion à travers les regards des artistes avec un programme de projections et de rencontres.

En soutien à la lutte des peuples iraniens, la MEP invite des artistes à participer à un cycle de rencontres et de projections au sein de son auditorium.

Pendant tout le mois de septembre, des posters créés par les artistes iranien·nes Koushna Navabi, Abbas Zahedi, Hadi Falapishi et Anahita Razmi, seront présentés sur les grilles d’entrée de la MEP. Ces posters seront également en vente à la librairie, les recettes seront entièrement reversées à l’association Artists for Woman Life Freedom.



 

Artistes voyageuses - l'appel des lointains, 1880-1944


Du 24 juin au 5 novembre 2023, lune /exposition au Musée de Pont-Aven - Pl. Julia, 29930 Pont-Aven


L'exposition Artistes voyageuses l'appel des lointains, 1880-1944 réunit une trentaine d’artistes et de photographes, de la « Belle Époque » à la Seconde Guerre mondiale, dont les itinéraires artistiques ont emprunté les routes de l’ailleurs, du continent africain à l’Orient lointain.

L’exposition s’intéresse aux rares artistes n’appartenant pas à la culture occidentale qui ont voyagé, les chinoises Fan Tchunpi et Pan Yuliang venues étudier aux Beaux-Arts de Paris, puis séjournant en Europe et en Chine.

Contrairement aux récits des grandes voyageuses du XIXe qui parcouraient le monde, du Spitzberg au Cap Horn, les itinéraires empruntés par ces artistes suivent la carte de l’expansion hégémonique européenne et plus particulièrement celle de la colonisation française sous la Troisième République. Le regard des artistes femmes est sans conteste différent de leurs homologues masculins. La présence de nombreux portraits indiquent leur recherche d’une proximité avec les populations rencontrées, notamment celle des femmes dans leurs vies quotidiennes, auxquelles elles ont plus facilement accès.

Si cette traversée d’un monde colonisé est exempte d’une vision raciste et caricaturale, elle ne s’accompagne pas pour autant d’une remise en question de la « mission civilisatrice » de la France. Lucie Cousturier est la seule, parmi les artistes, à critiquer le système colonial, et à s’être engagée. Sa vie a basculé lorsqu’elle rencontre en 1916, des tirailleurs africains, installés dans un camp militaire, près de sa maison
à Fréjus. Elle leur apprend bénévolement le français, se lie d’amitié avec plusieurs d’entre eux. En 1921, elle embarque à Marseille pour un voyage de dix mois du Sénégal au Soudan français. Mes inconnus chez moi (1920 ) et Mes inconnus chez eux ( 1925) sont les récits de cette aventure humaine.



 

Tables de montage, par Georges Didi-Huberman


Jusqu’au 22 octobre 2023, une exposition à l'IMEC (Institut Mémoires de l'Edition Contemporaine), à l’abbaye d’Ardenne, près de Caen - 14280 Saint-Germain-la-Blanche-Herbe


  • Du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h
  • Les samedis et dimanches à 16 h visites guidées gratuites (à partir du 8 juillet)


Pour la première fois, Georges Didi-Huberman ouvre ses archives et expose son atelier : un immense fichier de travail, commencé dès 1971, composé de plus de 148 000 fiches et presque autant d’images, et qui recueille le plus précieux de ce qu’il a lu, vu, aimé…

 

Lecteur dévorateur, regardeur insatiable, Georges Didi-Huberman trace, pour Tables de montage, une ligne de coupe dans cet immense réservoir. 4000 fiches choisies : l’atlas miniature de sa recherche entre disparates, affinités électives et gai savoir. Chaque fiche, c’est l’espace d’une pensée qui s’ouvre. On le voit à travers le travail du réalisateur Henri Herré, qui filme chaque année depuis 2013, durant quelques jours, Georges Didi-Huberman à sa table, au milieu de ses livres et de ses fiches. La pensée circule, associe, bifurque. Éloge de la méthode. Chorégraphie de la pensée.

 

Le livre qui accompagne l’exposition est disponible en librairie et sur le site de l’Imec.



 

Les Maternités de A à Z


Jusqu'au 2 octobre 2023, une exposition au MUCEM, fort Saint-Jean - Marseille


A comme « Annonciation », B comme « Berceau », C comme « Choix », D comme « Désir d’enfant »… L’exposition « Les Maternités de A à Z » déploie son abécédaire maternel en 26 lettres, composé à partir des collections du Mucem !

La maternité est un thème universel et originel. Nul besoin d’être mère pour en avoir une de référence, quel que soit son caractère, de la Madone à la daronne adorée.

Toute maternité est singulière, et si le mot enceinte  signifie aussi « délimitée » et « entourée », la maternité ne se laisse pas enfermer dans un glossaire. Elle désigne tantôt un état, tantôt un établissement, ou un type de représentation artistique fécond, celui de la mère à l’enfant. 

Comment une langue maternelle (ou pas) traduit-elle le désir et le choix de devenir mère (ou pas) ? Par quels termes et quelles œuvres exprimer l’infertilité, le renoncement, ou encore l’impensable : la perte d’un enfant ? La maternité évoque encore les figures de la belle-mère, de la grand-mère, de la mère absente, de la mater dolorosa , de la mère courage, de la mère indigne, de la mère nourricière… 

Entre le mystère de l’incarnation, le miracle de la naissance et la matérialité mouvante des muqueuses, cette exposition épèle les maternités dans leur pluralité à partir des collections du Mucem. Que racontent aujourd’hui ces objets des sociétés qui les ont produits ? Que nous disent ces maternités des statuts, des voix et des ventres des femmes ?

Notre abécédaire détricote les lieux communs de A à Z.





Déflagrations


Jusqu'au 27 août 2023, une exposition des dessins d'enfants - Musée International de la Réforme - Cour de St-Pierre 10  CH-1204 Genève


Plus d’un siècle de dessins d’enfants dans les guerres et les crimes de masse

Plus d’un siècle de dessins d’enfants dans les guerres et les crimes de masse

Déflagrations rend hommage au geste de création des enfants qui, après avoir côtoyé la mort dans des pays dévastés par les guerres et les crimes de masse, ont tracé, dessiné, raconté, rêvé… De la Première Guerre mondiale à nos jours, plus de 140 dessins s’entremêlent et cohabitent par-delà les diversités, jetant des ponts entre les pages d’histoire, les cultures et les pays. En donnant une place à ces inscriptions dans l’Histoire, l’exposition est un chemin de connaissance et de reconnaissance des expériences, des mémoires et expressions à part entière de ces enfants. Témoins, victimes, acteurs, ils nous laissent des récits dessinés qui enrichissent les mémoires plurielles de nos sociétés, appellent nos regards et nos consciences vigilantes sur les violations des droits humains. Face aux discours qui nourrissent les passions funestes, ces jeunes dessinateurs seraient-ils nos éclaireurs ?



 

Julien Gracq, la forme d’une œuvre


Du 11 juillet au 3 septembre 2023, une exposition à la BNF Paris


La BnF célèbre Julien Gracq, l’une des figures les plus marquantes de la littérature du XXe siècle, en exposant pour la première fois les manuscrits qu’il lui légua à sa mort en 2007. Témoignages émouvants de la fabrique d’une œuvre exigeante, les manuscrits littéraires de Julien Gracq sont présentés aux côtés de photographies, de gravures, d’articles et même de ses cahiers d’écolier… Une centaine de pièces – dont certaines sont commentées par des personnalités qui ont lu ou connu Gracq – permettent ainsi de (re)découvrir un écrivain à l’écart des modes, affranchi des prescriptions de l’opinion, qui refusa le prix Goncourt 1951 pour Le Rivage des Syrtes et qui n’a jamais admis pour son art que trois impératifs : la liberté, la qualité et l’intégrité.



 

Célébration Picasso - La collection prend des couleurs


Jusqu'au 27 août 2023 au Musée Picasso - 5 rue de Thorigny, 75003 Paris


 Le 8 avril 2023 marque le cinquantième anniversaire de la disparition de Pablo Picasso et place ainsi l’année sous le signe de la célébration de son œuvre et de son héritage artistique en France, en Espagne et à l’international.

À l’occasion de cette année anniversaire, le Musée national Picasso-Paris invite le designer britannique Sir Paul Smith, connu pour son travail sur la couleur, le sur-mesure et le kitsch, à signer la direction artistique d’un accrochage exceptionnel, mettant à l’honneur la collection du musée.

Cet accrochage conçu avec la complicité de Sir Paul Smith se déploie autour des chefs-d’œuvre de la collection. L’approche unique que le designer porte sur les œuvres invite le public à les envisager à travers une lecture plus contemporaine, et souligne le caractère toujours actuel du travail de Picasso. Aussi, les univers des deux créateurs se rencontrent parfois, comme autour d’un amour partagé pour les objets, pour le costume ou l’espièglerie, proposant des rapprochements et une mise en espace des œuvres résolument inventive et spectaculaire !

Le parcours est ponctué d’œuvres d’artistes contemporains internationaux. Ainsi, Guillermo Kuitca, Obi Okigbo, Mickalene Thomas et Chéri Samba participent de cette même volonté d’ouvrir de nouvelles perspectives sur la postérité de l’œuvre de Picasso, en questionnant son image ou en reprenant à leur compte, certaines de ses innovations plastiques



 

Sarah Bernhardt. Et la femme créa la star


Jusqu'au 27 août 2023, une exposition au Petit Palais - Avenue Winston Churchill, 75008 Paris


Figure emblématique du tournant des XIXe et XXe siècles, la « Divine » Sarah Bernhardt (1844-1923), actrice tout autant qu’artiste, fait l’objet d’une exposition tout à fait exceptionnelle au Petit Palais, le musée détenant l’un de ses plus beaux portraits peint par son ami Georges Clairin ainsi que plusieurs sculptures qu’elle a elle-même réalisées.

Interprète mythique des plus grands dramaturges comme Racine, Shakespeare, Victor Hugo, Edmond Rostand, elle ne cesse de triompher sur les scènes du monde entier. L’exposition évoquera ses plus grands rôles grâce à la présentation de ses costumes de scène, de photographies, de tableaux, d’affiches

.

Artiste elle-même, une section entière de l’exposition reviendra sur cet aspect moins connu de sa vie. Des photographies, des tableaux la montreront « au travail » et de nombreuses sculptures témoigneront de son talent.

De multiples objets lui ayant appartenu illustreront la « Sarah intime », son intérieur, sa garde-robe, et rappelleront son goût pour les excentricités et les bizarreries. D’un caractère indomptable, Sarah Bernhardt peut être considérée comme une véritable star avant l’heure, toujours à l’affût des nouveautés, utilisant son image pour sa propre publicité. Un chapitre de l’exposition sera d’ailleurs dédié à ses tournées dans le monde entier. À sa mort en 1923, à l’âge de 79 ans, elle est devenue depuis longtemps une véritable star et l’engouement dont elle fait l’objet préfigure le culte dont bénéficièrent les grandes étoiles du cinéma du XXe siècle.




Un article sur le blog de

Corinne Bacharach


 

"Ailleurs Ici"

 

Du 16 juin au 29 août 2023, une exposition de photos de Sarah Leduc - Abbaye de Lagrasse - 4 rive gauche, 11220, LAGRASSE


Les images toute en délicatesse des demandeuses et demandeurs d'asile qui, dans l'ennui et la lenteur du quotidien, attendent que leur sort soit scellé. La photographe Sarah Leduc (Agence Hans Lucas) a posé son regard sur les familles du Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile (CADA) du village de Lagrasse, dans les Corbières, pour capter ce territoire où le temps se dilate et l'espace se rétracte. Cette tour de Babel où chacune et chacun tait son drame mais où tous partagent une même attente ambigüe, teintée de crainte et d’espoir.


Sarah Leduc est journaliste et photographe indépendante, installée entre la France et l’Espagne. Diplômée en ethnologie à l'EHESS, puis formée au journalisme à Londres, elle a travaillé plus de douze ans comme reporter à France 24.
Son enquête sur le viol comme arme de guerre en République démocratique du Congo lui a valu le Prix Bayeux des reporters de guerre. Formée à la photo à l’EFTI, une école professionnelle de Madrid, elle a publié ses photos dans El Pais, Afrique XXI, le Point, France 24. Elle fait partie de l’agence de photo Hans Lucas depuis 2023.
Passionnée par la question des droits de l'Homme, elle aime écouter ceux que l'on n'entend pas et regarder ceux que l'on ne voit pas, au pas de sa porte ou à l'autre bout du monde.

 


 

Ken Domon – Le maître du réalisme japonais 


Jusqu'au jeudi 13 juillet 2023, du mardi au samedi de 11h00 à 19h00 - Maison de la Culture du Japon - 101 bis quai Branly - Paris 15è


Cette exposition est la première en France consacrée à l’une des figures les plus marquantes de l’histoire de la photographie japonaise : Ken Domon (1909-1990). Elle réunit une centaine d’images de ce pionnier de la photographie réaliste, produites entre les années 1930 et 1970. Les multiples facettes de son travail sont ici révélées : son approche du photojournalisme au début de sa carrière, l’inévitable tournant vers la photographie de propagande dans les années 1930, son témoignage bouleversant sur Hiroshima, ses touchants portraits d’enfants des rues et de célébrités, enfin sa fascination pour les anciens temples et la sculpture bouddhique.



 

Ouvrir l'album du monde - Photographies (1842-1911) 


Jusqu'au 2 juillet 2023, une exposition du musée Quai Branly - 37 quai Branly 75007 Paris


Prenant comme point de départ la collection de photographies du musée du quai Branly - Jacques Chirac, enrichie par plusieurs prêts exceptionnels provenant de collections publiques et privées, l’exposition s’intéresse aux trajectoires et à la propagation de la photographie hors de l’Europede la photographie hors de l’Europe, au 19e siècle. À travers une sélection de photographies produites entre 1842 et 1911 en Asie, en Afrique, en Océanie et aux Amériques, elle cherche à mieux comprendre le développement et les différentes appropriations du médium dans le monde à l’échelle locale en mettant au jour des photographes, des commanditaires, des phénomènes ou des formes photographiques moins connus dans diverses régions du monde. Pour tenter de rééquilibrer une histoire de la photographie trop souvent centrée sur l’Europe et les États-Unis.



 

Les 120 ans de la Maison de Victor Hugo


Du 09 mai au 03 sept. 2023, une exposition de 230 oeuvres : dessins, peintures, photographies, estampes, albums, correspondance, manuscrits, textiles, décors, mobilier, et livres précieux…- 6, place des Vosges - 75004 Paris


Le 30 juin 2023, la Maison de Victor Hugo, musée ouvert en 1903, fête ses 120 ans.


Chaque année, un public curieux de découvrir le grand homme et de se familiariser avec son oeuvre, se presse pour visiter ce lieu unique,
premier musée littéraire mais aussi lieu d’intimité de cette figure de la littérature française.
D’une incroyable richesse, les collections conservent des dessins de Victor Hugo, des objets de mémoires et du mobilier parfois créé par Hugo lui-même,  des oeuvres illustrant ses écrits, des photographies, peintures, sculptures, estampes, manuscrits, archives ainsi qu’une bibliothèque dont les ensembles présentés ici permettent de saisir la diversité, la qualité et l’esprit. Depuis, le musée ne cesse de se développer par des achats et des dons réguliers, fidèle au fil du temps à ses engagements initiaux...



 

Barvalo - Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs... 

Du mercredi 10 mai au lundi 4 septembre 2023, une exposition au  Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM) -  7 promenade Robert Laffont (esplanade du J4)  13002 Marseille


En langue romani, barvalo signifie « riche » et, par extension, « fier ». Ce mot polysémique sert de titre à la nouvelle exposition du Mucem, consacrée à l’histoire et à la diversité des populations romani d’Europe. Une histoire indissociable de celle de l’antitsiganisme, contre lequel ceux que l’on continue parfois d’appeler « Tsiganes » luttent depuis un millénaire.
Développée en collaboration avec l’Eriac, l’exposition « Barvalo» a été conçue par une équipe de dix-neuf personnes d’origine romani (Roms, Sinti, Manouches, Gitans, gens du voyage / Voyageurs) et non romani, de nationalités et de profils différents. Elle se déploie en deux parties.
Depuis les premiers témoignages de leur arrivée en Europe jusqu’à nos jours, la première section de l’exposition met en lumière les ressorts par lesquels les persécutions contre les populations romani, culminant avec l’Holocauste, sont apparues et se perpétuent. Cette première partie traite également du rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. En parallèle, cette partie de l’exposition montre aussi comment les groupes romani se sont exprimés, notamment au travers d’une langue commune, le romani, et ont revendiqué leurs droits dans ces situations d’oppression.
La deuxième partie de l’exposition propose une réflexion sur les notions d’appartenance et d’identité, en prenant le parti d’inverser le regard du visiteur. C’est l’installation de l’artiste Gabi Jimenez, le Musée du gadjo : on y découvre la
« gadjologie », une science imaginaire et parodique de l’Autre qui se ferait l’écho d’une perception romani. Cet espace se présente sous la forme d’un diorama consacré à la « culture gadjo », révélant ainsi l’absurdité de l’essentialisation de l’Autre quand elle est poussée à son extrême. Il questionne par ailleurs le rôle du musée d’ethnographie comme diffuseur d’une  « vérité ».
En fin de parcours, une galerie de portraits de personnalités célèbres et moins célèbres témoigne de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes afin d’affirmer, haut et fort, barvalo ! ...



 

Moviment


Du 3 mai au 14 juillet 2023 - Expositions I Performances I Ateliers I Rencontres I Projections - au Centre Pompidou


Entrez dans le mouvement de l'art !

Au rythme de 10 semaines conçues comme autant de chapitres, Moviment bouscule les représentations traditionnelles de l’art. Dans un même espace en constante métamorphose, voisinent et se succèdent œuvres de la collection, rencontres, projections, ateliers, spectacles et performances. 

 

Un concentré de l’utopie du Centre Pompidou depuis son ouverture en 1977 : rassembler toutes les manières de rencontrer la création, de la comprendre, d’y prendre part ; être un monument en mouvement, un « moviment ».



 

Serge Gainsbourg, le mot exact


Jusqu'au 3 septembre 2023 (prolongation) - Bibliothèque de lecture publique (la Bpi) - Centre Pompidou niveau 2


... Cette exposition entend plonger les visiteurs dans le paysage littéraire de Serge Gainsbourg en les accueillant par une vaste sélection des ouvrages tirés de son hétéroclite bibliothèque. Elle vient aussi mettre en lumière la création de son « double » médiatique – Gainsbarre – personnage sorti tout droit de ses chansons, dans la lignée des doubles littéraires du 19e siècle, du Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde au Horla de Guy de Maupassant. Enfin, elle donne à voir la formidable productivité de l’auteur et sa capacité à faire mouche, en proposant un riche ensemble de manuscrits et tapuscrits annotés. Ces précieux documents, associés aux films inédits d’Yves Lefebvre, éclairent le processus d’écriture et de composition de l’artiste...


Entrée libre



 

Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin


Jusqu'au 29 mai 2023 au Centre Pompidou (Paris), une installation immersive réalisée par Stéphane Foenkinos et Pierre-Alain Giraud, d'après Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin de Tania de Montaigne paru aux éditions Grasset 2015


Pour la première fois, le Centre Pompidou propose une installation en réalité augmentée à la croisée des arts numériques et du spectacle vivant.

Ce dispositif plonge le spectateur dans le sud des États-Unis, à l’époque de la ségrégation. Il suit Claudette Colvin, 15 ans, qui le 2 mars 1955 refuse de céder son siège à une passagère blanche dans un bus. Neuf mois plus tard, Rosa Parks réitère ce geste que l’histoire retiendra. Claudette Colvin, elle, sera oubliée



 

Mon enfant


Jusqu'au 14 mai 2023, une exposition d'oeuvres de Adel Abdessemed au Memorial de la Shoah 17 rue Geoffroy l’Asnier – 75004 Paris


À l’occasion du 80ème anniversaire du soulèvement du Ghetto de Varsovie, le Mémorial de la Shoah invite l’artiste contemporain Adel Abdessemed à présenter, dans la crypte, un ensemble d’œuvres intitulé « Mon enfant » : une sculpture, et une série de dessins inspirés de l’emblématique photographie N° 14 que le S.S Jürgen Stroop, adressa à Krüger et Himmler, documentant la répression de l’insurrection en avril-mai 1943.


Par-delà l’historicité de la photographie, l’artiste fait émerger, au travers de la matérialité de la sculpture, sa densité presque vivante, sa délicatesse, la figure poignante, et universelle, de l’enfance brutalement condamnée, de la reddition et de la terreur. Réactivant cette image, notamment par ses dessins qui la « déconstruisent », Adel Abdessemed en réinterroge le sens, controversé, mais aussi et surtout rend hommage à cet enfant, lui offrant, dit-il, « l’immortalité de l’œuvre d’art ».



 

Pierre Dac - Le Parti d'en rire


Du 20 avril au 27 août 2023, une exposition au MAHJ Hôtel de Saint-Aignan -  71, rue du Temple  75003 Paris


Le MAHJ présente la première exposition consacrée à Pierre Dac (1893-1975). Plus de 250 documents issus des archives familiales, extraits de films, émissions télévisées et radiophoniques éclairent le parcours personnel et l’œuvre de ce maître de l’absurde, qui présida à la naissance de l’humour contemporain.

Qui sait que, dans les années 1950, Pierre Dac fut l’inventeur du schmilblick, cet objet au nom yiddish « qui ne sert absolument à rien et peut donc servir à tout » ? Qui se souvient du biglotron ? Qui a en mémoire la désopilante série radiophonique Bons baisers de partout, diffusée sur France Inter de 1966 à 1974 ? Des années 1930 au milieu des années 1970, l’imagination et l’inventivité de Pierre Dac ont nourri la culture française d’un extraordinaire arsenal humoristique que l’exposition fera redécouvrir...



 

Surréalisme au féminin ?


Du 31 mars au 10 septembre 2023 au Musée de Montmartre - 12, rue Cortot 75018 Paris


Mouvement provocateur et dynamique, le Surréalisme déclenche un renouvellement esthétique et éthique. Les hommes ne sont pas les seuls à avoir rendu vivant ce courant et ses transgressions : de nombreuses femmes en furent des actrices majeures. L’exposition les révèle et explore leur travail.

En révélant les travaux d’une cinquantaine d’artistes, plasticiennes, photographes et poètes du monde entier, cette exposition invite à réfléchir non seulement à l’ambivalente position des femmes dans le surréalisme, mais aussi à la capacité d’un des courants majeurs du XXe siècle à y intégrer du féminin.

Ainsi, l’exposition a pour ambition de présenter des artistes majeures telles que Claude Cahun, Toyen, Dora Maar, Lee Miller, Meret Oppenheim et Leonora Carrington mais également de mettre en lumière d’autres personnalités moins connues comme Marion Adnams, Ithell Colquhoun, Grace Pailthorpe, Jane Graverol, Suzanne Van Damme, Rita Kernn-Larsenn, Franciska Clausen ou encore Josette Exandier et Yahne Le Toumelin.

Le surréalisme offrit à celles-ci un cadre d’expression et de créativité qui n’eut sans doute pas d’équivalent dans les autres mouvements d’avant-garde. Pourtant, c’est souvent en s’appropriant et en étendant des thèmes initiés par les « leaders » du mouvement qu’elles exprimèrent leur liberté.

C’est aussi en se dégageant de ce qui devint parfois une doxa surréaliste qu’elles s’affirmèrent. « Tout contre » le surréalisme, c’est ainsi que l’on pourrait définir leurs positions diversifiées et complexes à l’égard du mouvement.




« Tu te souviendras de moi ». Paroles et dessins des enfants de la maison d'Izieu, 1943-1944


Une exposition du 26 janvier au 23 juillet 2023, au MAHJ - Hôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 Paris


L'exposition « "Tu te souviendras de moi". Paroles et dessins des enfants de la maison d'Izieu, 1943-1944 » rassemble près de 150 photographies, documents d'archives et dessins d'enfants, notamment des histoires crayonnées sur de longues bandes de papier projetées lors des veillées selon le principe de la lanterne magique.
Dirigée par Sabine et Miron Zlatin, respectivement juifs d’origine polonaise et russe arrivés en France dans les années 1920, la « Colonie des enfants réfugiés de l’Hérault » est une des nombreuses maisons ayant participé au sauvetage des enfants juifs durant l’Occupation.
Installée, grâce au soutien de la préfecture de l’Hérault et du sous-préfet de Belley, dans l'Ain, dans le cadre isolé et champêtre de la villa Anne-Marie à Izieu, elle a abrité quelque 105 enfants de 3 à 16 ans, entre mai 1943 et la rafle du 6 avril 1944 ordonnée par Klaus Barbie. Les 44 pensionnaires et les 7 animateurs présents ont été déportés et assassinés, à l’exception d’une monitrice rescapée d’Auschwitz. Les autres enfants passés par Izieu semblent avoir tous survécu, sauf une fillette déportée en mai 1944....



 

Jeanne Malivel, 1895-1926, une artiste engagée


Une exposition jusqu'au 1er juillet 2023 - Bibliothèque Forney - 1 rue du Figuier, Paris 4e


Jeanne Malivel, pionnière de l'art moderne breton, a créé en l’espace de dix années seulement une œuvre impressionnante : peinture, gravure, mobilier, céramique, vitrail, textile… Son engagement en faveur du renouveau des arts décoratifs est méconnu, alors qu’elle est à l’origine de la création du groupe Ar Seiz Breur (les Sept Frères) qui représente la naissance du mouvement Art Déco en Bretagne. L'exposition qui réunit plus de 250 de ses œuvres propose de redécouvrir cette artiste audacieuse.



 

En Russie, des femmes contre la guerre, au risque de leur vie


Une exposition de 15 portraits de femmes russes

  • Du 28 février au 31 mars 2023, Maison des Associations - 181 avenue Daumesnil 75012 Paris
  • Du 17 avril au 20 mai 2023, Parc de Choisy - 128 avenue de Choisy 75013 Paris


Cette exposition, réalisée par l’association Russie-Libertés en partenariat avec le mouvement Résistance féministe anti-guerre et l’ONG Mémorial, présente 15 portraits de femmes russes qui s’opposent à la guerre en Ukraine et font l’objet, du fait de leur position anti-guerre, de persécutions par les pouvoirs publics russes. L’objectif des créateurs de ce projet est de donner de la visibilité à des cas de violations graves des droits humains en Russie, afin d’alerter la communauté internationale, les institutions et le public français sur le danger dans lequel se trouvent les opposantes russes à la guerre en Ukraine. En portant cette voix de la résistance féminine, il s’agit, par ce projet, de sensibiliser le public en France au sujet de l’opposition des femmes en Russie à la guerre en Ukraine.

Les portraits exposés ont été réalisés par des femmes artistes russes et biélorusses, dont beaucoup ont également fait l’objet de persécutions politiques en raison de leur position anti-guerre. Certaines d’entre elles ont été contraintes de taire leur vrai nom pour des raisons de sécurité.




Un premier semestre 2023 riche en expositions - Une sélection


En Régions, aux Antilles et à Paris

  1. Du 7 octobre 2022 au 5 mars 2023 : Niki de Saint Phalle Les années 1980 et 1990. L’art en liberté, aux Abattoirs de Toulouse En savoir +
  2. Du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023 : Météorologiques, au MUMA du Havre  En savoir +
  3. Du 20 octobre 2022 au 12 mars 2023 : Prière de toucher, l’art et la matière, aux Palais des Beaux Arts de Lille  En savoir +
  4. Du 22 octobre 2022 au 19 mars 2023 : De la Nature , au Musée de Grenoble En savoir +
  5. Jusqu’au 31 mars 2023 : Ronald Cyrille Aka - Tigritude, au MACTe à Pointe-à-Pitre Pointe  En savoir +
  6. Du 16 décembre 2022 au 3 avril 2023 : Vieira da Silva, au Beaux Arts de Dijon  En savoir +
  7. Du 15 décembre 2022 au 13 avril 2023 : Les Arpenteurs de rêves, Beaux Arts de Quimper  En savoir +
  8. Du 10 décembre 2022 au 16 avril 2023 : Damel Tatah, Le théâtre du silence, au Musée Fabre  En savoir +
  9. Du 8 février au 8 mai 2023 : Alexandre - Futurs antérieurs, au MUCEM Marseille  En savoir  +
  10. Du 16 février au 21 mai 2023 : Joanna Piotrowska – Entre nous, au BAL Paris En savoir + 
  11. Du 23 novembre 2022 au 4 juin 2023 : Sur les routes de Samarcande. Merveilles de soie et d’or, à l’IMA Paris  En savoir +
  12. Du 31 janvier au 2 juillet 2023 : Faith Ringold -Black is beautiful, au Musée Picasso Paris  En savoir +
  13. Du 29 mars au 25 juin 2023 : Naples pour passion-collection De Vito, au Musée Magnin Dijon  En savoir +
  14. Du14 mars au 2 juillet 2023 : Pastels du musée d'Orsay, au Musée d’Orsay Paris  En savoir +
  15. Du 28 mars au 23 juillet 2023 : Manet/Degas, au Musée d’Orsay Paris  En savoir + 
  16. Du 6 avril au 30 juillet 2023 : Basquiat Soundtracks, à la Philarmonie Paris En savoir + 
  17. Du 14 avril au 13 août :2023 : Normands, migrants, conquérants, innovateurs, Musée des Beaux Arts de Rouen  En savoir +
  18. Du 5 avril au 28 août 2023 : Basquiat x Warhol, à quatre mains, Fondation Louis Vuitton Paris  En savoir +
  19. Du 15 avril au 11 septembre 2023 : Suzanne Valadon un monde à soi, Centre Pompidou Metz En savoir +
  20. Du 22 avril au 24 septembre 2023 : Albert marquet en Normandie, au MUMA du Havre  En savoir +
  21. Du 15 juillet 29 octobre 2023 : Naples pour passion-collection De Vito, au Musée Granet à Aix-en-Provence  En savoir +

 

En Suisse et aux Pays-Bas

  1. Du 8 décembre 2022 au 23 avril 2023 : Du crépuscule à l'aube Collection de la Galerie nationale d'art de Kyiv, au Musée Rath de Genève  En savoir +
  2. Du 10 février au 4 juin 2023 : Vermeer, au Rijksmuseum Amsterdam  En savoir +

 



 

Stephan Crasneanscki et Patti Smith


Jusqu'au 6 mars 2023, l'exposition EVIDENCE au Centre Pompidou


On peut également visiter l'exposition « Evidence » comme si vous y étiez !
Inspirée par les diverses traces des voyages effectués par les poètes Antonin Artaud, Arthur Rimbaud et René Daumal, cette exposition s'offre comme une quête poétique et immersive, une réflexion contemporaine sur l'infini et l'universel.

Découvrez cette installation immersive conçue spécialement pour le Centre Pompidou, en compagnie de Stephan Crasneanscki et Patti Smith. [voir la vidéo ci-contre]


Deux événements :

  1. le 4 mars, une performance de Stephan Crasneanscki et Patti Smith - Grande Salle du Centre à 19h. Intitulée Ivry : se souvenir d'Antonin Artaud, cette performance comportera un échange autour du processus de création de l'exposition et de l'album "The Peyote Dance" ainsi que des lecture de lettres du poète disparu le 4 mars 1948 dans un hôpital psychiatrique d'Ivry-sur-Seine. 
  2. le 5 mars à la librairie du Centre Pompidou, Patti Smith et Stephan Crasneanscki assureront signeront le catalogue de l'exposition.



 

Willy Ronis : se retrouver


Du 4 février au 28 mai 2023, le Musée de Pont-Aven présente l'exposition « Willy Ronis : se retrouver » en partenariat avec la Médiathèque du Patrimoine et de la Photographie.


"Heurtée de plein fouet par la crise sanitaire en 2020, la société française a lentement reconquis les espaces de liberté et renoué avec un lien social fragilisé mais toujours présent et nécessaire. Ce n’est pas la première fois dans son histoire que le lien social tangue, vacille, se délite parfois mais une fois l’acmé de la crise dépassé, l’envie reprend de se rassembler entre amis, en familles, lors de fêtes, dans les bistrots et autres lieux de convivialité.

Partant de ce postulat, le fil rouge des retrouvailles a naturellement conduit le Musée de Pont-Aven à organiser une exposition du grand photographe humaniste Willy Ronis. Une sélection de quelque 120 photographies ainsi que des documents d’archives, mêle ainsi instantanés du quotidien et grands événements, comme autant de témoignages des secousses vécues par la société du XXème siècle et des retrouvailles tant espérées par chacun ..."



 

Le Festival Everybody 2023


Du 17 au 21 février 2023, une deuxième édition en poursuivant son interrogation sur la place du corps dans nos sociétés contemporaines - au Carreau du Temple, 2 Rue Perrée, 75003 Paris


Pendant cinq jours, du 17 au 21 février 2023, le Festival Everybody présente des propositions artistiques qui placent la représentation du corps au cœur de leurs projets. Quels regards portent les artistes sur les stéréotypes liés notamment au genre, à la couleur de peau, au handicap… dans notre société ? Dans le contexte actuel, comment abordent-iels la question des identités et des différences ?

Le Carreau du Temple a choisi de leur donner la parole à travers huit spectacles intransigeants, enthousiasmants, parfois provocants, qui nous permettront de mieux partager des idées et de susciter le débat.

À l'appui de spectacles, mais aussi d'installations d'art contemporain, de battle waacking, de cours de danses et de bien-être, de rencontres, Everybody entend ainsi questionner chaque année le langage du corps à destination de tous les publics.



 

Faith Ringgold - Black is beautiful


Du 31 janvier au 2 juillet 2023, une exposition au Musée Picasso - 5 rue de Thorigny  75003 Paris


Figure majeure d’un art engagé et féministe américain, depuis les luttes pour les droits civiques jusqu’à celles des Black Lives Matter, auteur de très célèbres ouvrages de littérature enfantine, Faith Ringgold a développé une œuvre qui relie le riche héritage de la Harlem Renaissance à l’art actuel des jeunes artistes noirs américains. Elle mène, à travers ses relectures de l’histoire de l’art moderne, un véritable dialogue plastique et critique avec la scène artistique parisienne du début du XXe siècle, notamment avec Picasso et ses « Demoiselles d’Avignon ». Cette exposition est la première à réunir, en France, un ensemble d’œuvres majeures de Faith Ringgold. Elle prolonge la rétrospective que lui a consacré le New Museum au début de l’année 2022 et est organisée en collaboration avec cette institution new-yorkaise.




Une note de

Corinne Bacharach

sur son blog



 

Folle comme une image l'exposition Yvon Le Men, 50 ans d'un dialogue avec des artistes


Du 02 février au 01 avril 2023, une exposition,  consacrée aux images qui accompagnent et inspirent Yvon Le Men - Chapelle des Ursulines - Place des Ursulines  22300 Lannion


« Une image, pas des images, l’image que l’on trouvait dans les tablettes de chocolat et qui nous faisaient rêver au de-là du visage, du paysage qu’elle représentait.
La débâcle de la Bérézina, une petite maison enfouie sous la neige, les Nymphéas de Monet ou le Cri de Munch qui nous perçait le cœur. La jeune fille à la perle qui nous le rallumait.
Ici, les images sont plus modestes, mais puissantes dans leur modestie, dans leur légèreté. Elles m’accompagnent depuis longtemps, très longtemps. Elles viennent d’Haïti, de Chine, du Japon, de Finlande, d’Espagne, de Bretagne, d’hier, d’aujourd’hui, de mes multiples voyages et de mes multiples rencontres.
A deux pas ou au-delà. Elles ont donné naissance à des poèmes, à des livres. A la joie de les contempler, éclairées par la lever du jour, la tombée de la nuit. Eclairées surtout par les différents regards de mes différents hôtes.
Certains artistes sont célèbres, célébrés dans les livres. D’autres, non. Peu importe. Ce qui compte, c’est l’envie de partager ce long chemin de cueillette avec des hommes, des femmes, des enfants qui, en les contemplant, leur donneront du temps, et, par là même, d’autres vies à voir, à travers leurs yeux. »



 

Imprimer ! L'Europe de Gutenberg


Du 12 avril au 16 juillet 2023, une exposition à la BNF - Quai François-Mauriac - 75013 Paris


Au milieu du XVe siècle, l’Europe entière découvre une technique de reproduction des livres qui va bouleverser leur diffusion et modifier l’accès au savoir : l’imprimerie. La BnF revient sur cette innovation parmi les plus marquantes de l’humanité, en retraçant l’histoire du développement de l’imprimerie et les clés de son succès. À cette occasion sont présentées, pour la première fois simultanément, des pièces exceptionnelles issues des collections de la BnF : le plus ancien bois gravé occidental connu, le Bois Protat (France, vers 1370 - 1380), le plus ancien ouvrage conservé au monde imprimé à partir de caractères typographiques métalliques, le Jikji (Corée, 1377), et le premier grand imprimé typographique européen : la Bible de Gutenberg (Allemagne, vers 1455) ...



 

« Tu te souviendras de moi »  Paroles et dessins des enfants de la maison d’Izieu, 1943-1944


Du 26 janvier au 23 juillet 2023 une exposition au MAHJ - Hôtel de Saint-Aignan   71, rue du Temple 75003 Paris


L'exposition « Paroles et dessins des enfants de la maison d’Izieu » rassemble près de 150 photographies, documents d'archives et dessins d'enfants réalisés par les pensionnaires de cette colonie qui leur servit de refuge pendant la Seconde Guerre mondiale...

Cette exposition est organisée en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, dépositaire des archives de Sabine Zlatin, et la Maison d’Izieu – mémorial des enfants juifs exterminés. Outre des documents d’archives et des photographies, elle présente de nombreux dessins d’enfants, notamment des histoires crayonnées sur de longues bandes de papier projetées lors des veillées selon le principe de la lanterne magique.



 

Habibi, les révolutions de l’amour


Jusqu'au 19 Février 2023 à l'Institut du Monde Arabe - 1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris


Poursuivant la mise en valeur par l’IMA des 1001 facettes de la culture arabe et de sa créativité, « Habibi, les révolutions de l’amour » présente, déployées sur 750 m2, des œuvres récentes autour des identités LGBTQIA+. Autant de nouveaux regards, exprimant avec force les interrogations sociales, personnelles et esthétiques qui traversent la création contemporaine.

À l’attention des visiteurs : L’accès à certaines œuvres présentées lors de cette exposition est réservé aux seules personnes majeures.

Comment les identités sexuelles et de genre sont-elles représentées dans la création contemporaine ? Comment circulent-elles ? Quelles stratégies esthétiques déploient-elles pour décrire et confronter les sociétés ? Photographie, peinture, vidéo, performance, littérature, animation…: la parole aux artistes, et à leur récit singulier qui dessine leurs doutes et leurs fragilités.

Comme dans de nombreuses autres régions du monde, des luttes se jouent dans le monde arabe pour pouvoir exprimer librement son identité de genre et sa sexualité. Les soulèvements populaires de ces dernières années ont profondément bouleversé les sociétés et ont permis une amplification du militantisme LGBTQIA+. Les artistes, qu’ils se trouvent dans le monde arabe ou dans les diasporas, participent à leur manière à ce mouvement. Ils questionnent, témoignent, se battent en créant des œuvres bouleversantes, intimistes ou exubérantes, de résilience ou de lutte, sentimentales ou politiques, qui explorent leurs identités mais également leurs secrets, leurs émotions, leurs souvenirs et leurs rêves. Dans un monde où la présence des LGBTQIA+ n’est pas toujours acceptée, voire sanctionnée, l’exposition montre les territoires explorés par ces artistes : l’intime, le quotidien, le rapport au corps, l’engagement.
À travers ces récits qui se jouent des règles et de la norme, il est aussi question de l’émancipation individuelle, de la liberté des corps, de la liberté d’exister dans sa différence et de la liberté d’aimer. En cela, les artistes exposés à l’IMA dépassent les genres, et touchent à l’universel.



10/01/2023

Zanele Muholi


Du 01 février au 21 mai 2023, une exposition la MEP (Maison Européenne de la photographie)  -  5/7 rue de Fourcy  75004 Paris


La MEP est fière de présenter la première rétrospective en France consacrée à Zanele Muholi, photographe et activiste sud- africain·e de renommé internationale, dont le travail documente la vie de la communauté noire LGBTQIA+ (lesbienne, gay, bisexuel·le, transgenre, queer, intersexe, asexuel·le + ) et des individus qui la constituent.

Cet événement majeur, qui rassemble plus de 200 photographies, vidéos et installations créées depuis le début des années 2000 ainsi que de nombreux documents d’archives, couvre toute l’étendue de la carrière de Muholi à ce jour, faisant ainsi honneur à l’un·e des artistes les plus salué·es aujourd’hui.




Des photos



 

Frida Kahlo, au-delà des apparences


Jusqu'au 5 mars 2023 une exposition au Palais Galliera - 10, Avenue Pierre Ier de Serbie, Paris 16e


Loin des clichés qui entourent sa personnalité, l’exposition Frida Kahlo, au-delà des apparences propose aux visiteurs d’entrer dans l’intimité de l’artiste, et de comprendre comment elle s’est construite une identité à travers la manière de se présenter et de se représenter.


Pour la première fois en France et en étroite collaboration avec le Museo Frida Kahlo, l’exposition rassemble plus de 200 objets provenant de la Casa Azul, la maison où Frida est née et a grandi : vêtements, correspondances, accessoires, cosmétiques, médicaments, prothèses médicales... Ces effets personnels ont été mis sous scellés au décès de l’artiste, en 1954, par son mari le peintre muraliste mexicain Diego Rivera, et ont été redécouverts cinquante ans plus tard, en 2004. Cette précieuse collection - comprenant des robes traditionnelles Tehuana, des colliers précolombiens que Frida collectionnait, des exemplaires de corsets et de prothèses peints à la main... - est présentée, avec des films et photographies de l’artiste, pour constituer un récit visuel de sa vie hors-normes.


L’apparence de Frida Kahlo constitue un moyen d’exprimer ses préoccupations identitaires et politiques : c’est, en effet, à la suite d’un grave accident, survenu à l’âge de 18 ans, que Frida se consacre à la peinture et adopte le vêtement traditionnel qui lui permet d’affirmer sa mexicanité, mais aussi de composer avec son handicap. Ainsi, l’exposition Frida Kahlo, au-delà des apparences retrace la manière dont l’artiste a façonné, tel un manifeste, son image nourrie par son héritage culturel et par son expérience du genre et du handicap.



Dans un parcours à la fois biographique et thématique, le Palais Galliera met en lumière le passage de l’artiste à Paris et ses relations avec le groupe des Surréalistes.



 

Evidence - Soundwalk Collective & Patti Smith


Du 20 octobre 2022 au 6 mars 2023, à la BPI de Pompidou


« Evidence » est une installation sonore et visuelle sur les traces d’Arthur Rimbaud, Antonin Artaud et René Daumal dans leur voyage vers l’ailleurs. Stimulée par ces voyages métaphysiques, la composition musicale et sonore de Perfect Vision est le point de départ de cette nouvelle exposition multidisciplinaire que le Soundwalk Collective et Patti Smith ont spécialement conçue pour le Centre Pompidou.


« Evidence » guide le public à travers une vaste installation exploratoire composée de paysages sonores, de films, d’œuvres réalisées in situ, d’objets, d’archives et de documents collectés au cours de leurs voyages ou issus de la collection personnelle de Patti Smith, des collections du MoMA et du Centre Pompidou, comme un témoignage de l'existence de ces poètes et de leur inspiration, offrant ainsi une véritable immersion dans leur esprit et leur art.



 

Boris Mikhaïlov - Journal ukrainien


Une exposition de photos jusqu'au 15 janvier 2023 au MEP – Maison Européenne de la Photographie -  5/7 rue de Fourcy  75004 Paris


La plus importante rétrospective consacrée au photographe ukrainien Boris Mikhaïlov (né en 1938 à Kharkiv). Aujourd’hui considéré comme l’un des artistes contemporains les plus influents d’Europe de l’Est, il développe depuis plus de 50 ans une œuvre photographique expérimentale autour de sujets sociaux et politiques.


La pratique pionnière de Boris Mikhaïlov se situe aux frontières de la photographie documentaire, du travail conceptuel, de la peinture et de la performance. Il mène depuis les années 60 une réflexion sur les bouleversements qui ont accompagné l’effondrement de l’Union soviétique et les conséquences, en Ukraine, de sa dissolution. Conçue en étroite collaboration avec l’artiste, l’exposition rassemble plus de 800 œuvres et présente une vingtaine de ses séries les plus importantes, jusqu’aux plus récentes.



 

Molière, le jeu du vrai et du faux


Du 27 septembre 2022 au 15 janvier 2023, une exposition à la Bibliothèque Nationale, site Richelieu – Galerie Mansart - galerie Pigott -  5, rue Vivienne – 75002 Paris


L’exposition Molière, le jeu du vrai et du faux inaugure la galerie Mansart - galerie Pigott sur le site Richelieu entièrement rouvert au public. Programmée pour le quadri-centenaire de la naissance de Molière, elle offre un parcours dans l’œuvre du dramaturge qui en souligne la portée universelle. L’exposition réunit un ensemble exceptionnel d’œuvres d’art, de pièces d’archives, d’éditions originales, de costumes, de photographies, de maquettes de décors et de documents audiovisuels provenant principalement des collections de la BnF et de la Comédie-Française.



 

Françoise Pétrovitch - Derrière les paupières


Du 18 octobre 2022 au 29 janvier 2023 à la BNF Galerie 1


Depuis ses premières gravures à la fin des années 80 jusqu’aux recherches les plus récentes, l’œuvre protéiforme de Françoise Pétrovitch questionne avec autant de subtilité que d’acuité l’univers de l’enfance et de l’adolescence, la féminité ou encore l’intimité. Naviguant entre intériorité et extériorité, inquiétude et légèreté, force et fragilité, l’artiste interroge les façons d’être au monde. Son trait singulier sillonne l’entre-deux et raconte la dualité des existences. La BnF présente une centaine de pièces emblématiques de son œuvre graphique : estampes, livres d’artistes, dessins et croquis, œuvres anciennes ou très récentes, parfois inédites, de formats et de techniques variés.



 

Marcel Proust - La fabrique de l’œuvre


Du 11 octobre 2022 au 22 janvier 2023 à la BNF - Galerie 2 -  Quai François Mauriac, à Paris 13


À l’occasion du centième anniversaire de la mort de Marcel Proust, la BnF propose une exposition conçue comme une véritable traversée d’À la recherche du temps perdu. Conduisant le visiteur à travers les étapes de la composition du roman, elle raconte la fabrique de l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature à travers près de 370 documents – manuscrits, tableaux, photographies, objets, costumes –, issus de l’exceptionnel fonds Proust de la Bibliothèque et d’autres collections publiques ou privées.



 

Les Tribulations d'Erwin Blumenfeld, 1930-1950


Du 13 octobre 2022 au 5 mars 2023, une exposition au MAHJ - Hôtel de Saint-Aignan - 71, rue du Temple  75003 Paris


À travers près de 180 photographies — dont des ensembles jamais exposés — , l’exposition « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 » met en lumière sa période la plus féconde, tant du point de vue de ses expérimentations artistiques que de la révélation de son talent dans la photographie de mode qui l'amena à travailler pour les plus grands magazines américains. Elle offre également des éclairages sur sa vision de l’art et sur sa vie personnelle pendant l'Occupation.



Autour de l’exposition « Les Tribulations d'Erwin Blumenfeld »



 

« Alice Neel, un regard engagé »


Jusqu'au 16 janvier 2023 une exposition au Centre Pompidou - Place Georges-Pompidou, 75004 Paris


Le Centre Pompidou rend hommage à l’une des plus importantes artistes peintres nord-américaines, Alice Neel (1900-1984).

Cette exposition met en lumière l’engagement politique et social de l’artiste pour deux thèmes majeurs : la lutte des classes et la lutte des sexes.

Pour Neel, peindre est fondamentalement un acte de recherche de vérité.

Ce sont 70 peintures et dessins, et de nombreux documents, qui seront exposés lors de cette rétrospective.


Extrait de la présentation :

... Dans une approche intersectionnelle, Alice Neel a toujours su lier la cause de la femme à la question des origines et de la classe sociale. Ses nus féminins sont très éloignés du canon traditionnel façonné par le regard masculin, ainsi que ses femmes enceintes dans leur plus simple appareil, sans aucun sentimentalisme. Elle a même eu le courage de portraiturer une victime de violences conjugales. Pour cela, Neel est devenue une icône du féminisme militant. Anticipant les débats actuels, elle expliquait en 1971 : « J'ai toujours pensé que les femmes devaient s'indigner et cesser d’accepter les insultes gratuites que les hommes leur infligent. » ...




Quelques tableaux

d'Alice Neel


 

CAPITALE(S) - 60 ans d'art urbain à Paris


Exposition prolongée jusqu'au 25 mars 2023


À découvrir dès le 15 octobre 2022 et jusqu'au 11 février 2023 à l'Hôtel de Ville de Paris - Salle Saint-Jean de l'Hôtel de Ville de Paris - 5 rue de Lobau, Paris 4e


À travers les créations de plus de 70 artistes - Invader, Miss Tic, André, Swoon ou Banksy - l'exposition « CAPITALE(S) » dresse pour la première fois en France un panorama riche et pointu de ce mouvement, et de l'importance de la scène parisienne dans son développement sur plus de soixante années.


Depuis déjà quelques décennies, l’art s’est approprié le plus grand musée du monde : la rue. Entre incarnation de la liberté d’expression et prise de conscience sociétale, une nouvelle génération d’artistes a investi l’espace public, provoquant une véritable révolution visuelle.


Si sa légitimité s’est déployée sous la plume des journalistes et au sein des musées, l’art urbain est bien né dans la rue et il s'agit du mouvement artistique le plus important du XXIe siècle. L’histoire de l’art est en marche sous nos yeux, en particulier à Paris, l'une des scènes les plus importantes de ce mouvement. La Ville de Paris s’empare du sujet et accueille, à partir du 15 octobre, dans la salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville, une grande exposition sur l’histoire de l'art urbain.


À travers les créations de plus de 70 artistes, des œuvres de collections prestigieuses, des documents d’archives, des interventions in situ, des réalisations hors-les-murs à l’échelle de toute la ville, l’exposition "CAPITALE(S)" dresse un panorama riche et pointu de ce mouvement et de l’importance de la scène parisienne dans son développement sur plus de soixante années d’histoire.



 

Parisiennes citoyennes ! - Engagements pour l’émancipation des femmes (1789-2000)


Du 28 septembre 2022 au  29 janvier 2023, une exposition du Musée Carnavalet - 23 rue de Sévigné  75003 Paris


L’exposition « Parisiennes citoyennes ! » nous entraîne dans une ambitieuse traversée historique, de la Révolution française jusqu’à la loi sur la parité, sur les traces des luttes que les femmes ont menées à Paris pour leur émancipation.

Le musée Carnavalet présente une synthèse inédite sur l’histoire et la mémoire des luttes pour l’émancipation des femmes en se concentrant sur l’histoire des féminismes à Paris.
Aux côtés de certaines figures incontournables, d’Olympe de Gouges à Gisèle Halimi, une large place est faite aux Parisiennes moins connues ou anonymes : citoyennes révolutionnaires de 1789, de 1830, de 1848, Communardes, suffragettes, pacifistes, résistantes, femmes politiques ou syndicalistes, militantes féministes, artistes et intellectuelles engagées, travailleuses en grève, collectifs de femmes immigrées…


  • Plus d'informations et réservation ICI

 

Molière, le jeu du vrai et du faux


Jusqu'au 15 janvier 2023, une exposition dans le cadre de l'année MOLIERE, à la BNF -  Paris 13


L’exposition Molière, le jeu du vrai et du faux inaugure la galerie Mansart sur le site Richelieu entièrement rouvert au public. Programmée pour le quadri-centenaire de la naissance de Molière, elle offre un parcours dans l’œuvre du dramaturge qui en souligne la portée universelle. L’exposition réunit un ensemble exceptionnel d’œuvres d’art, de pièces d’archives, d’éditions originales, de costumes, de photographies, de maquettes de décors et de documents audiovisuels provenant principalement des collections de la BnF et de la Comédie-Française.



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