Un livre de

Michèle Cléach

et

Delphine Tranier-Brard


Un livre de

Elsa Ramos





Entretien avec Anne Lecourt


Le jeudi 26 septembre 2024 à 14h30 en direct, puis en replay jusqu'au 9 décembre 2024


Dans le cadre du partenariat avec Happy Visio, Anne Lecourt sera interviewée en direct  par Marie-Anne Divet d'Histoires Ordinaires. Elle racontera comment elle transmet la voix de nos mères et grands-mères.


Anne Lecourt est auteure et cueilleuse d'histoires. Après avoir traduit pendant vingt ans des livres de recherches médicales pointues, elle a décidé de traduire en mots les voix silencieuses et les souvenirs enfouis de nos mères et de nos grands-mères. Ses ouvrages, « Les Discrètes », « Paysannes », « Germaine, Ginette, Marie-Jeanne et les autres... » portent la voix des femmes invisibles - l’ouvrière, l’agricultrice, la femme de marin, la patronne de bistrot… - qui se réapproprient ainsi leur vie. Ils sont le fruit de rencontres intimes dont elle parle avec passion tant écouter ces femmes et transmettre au plus juste leurs mots la bouleverse et, dit-elle, la transforme.
Depuis 2014, Anne Lecourt anime en outre des ateliers littéraires et poétiques pour "ceux qui n'osent pas encore mais, en secret, rêvent d'écrire". En 2023, elle a lancé une série de stages intitulés "L'écriture de soi". Elle propose d'interroger l'envie de se dire et, à partir du vécu, de dégager le fil rouge d'une histoire personnelle, plus ou moins autobiographique.




Le site de

Anne Lecourt



Anne Berest à la télévision et à la radio


1*- Anne Berest : le mystère de la carte postale [La Grande Librairie, le 06/04/2023]


Anne Berest était présente sur le plateau de La grande libraire pour présenter son livre, La carte postale, sorti aux éditions Grasset en août 2021 et disponible également en livre de poche. Ce dernier raconte l’histoire vraie de l’autrice. Une histoire bouleversante. Tout commence par une carte postale reçue en janvier 2003 et adressée à sa mère avec l’Opéra Garnier en photo au dos, seulement quatre prénoms inscrits, Ephraïm, Emma, Noemie et Jacques. Ses grands-parents, ainsi que son oncle et sa tante. Tous les quatre sont décédés en 1942 après avoir été déportés. Plus de 60 ans plus tard, une personne envoie cette carte postale à la famille. Pendant de longues années, elle va être mise de côté par la famille, effrayée d'avoir reçu un tel courrier, jusqu’à une discussion entre la fille d’Anne Berest et sa mère qui va lui dire que dans son école, les gens n'aiment pas trop les Juifs. Elle va donc aller récupérer cette carte postale pour démasquer l’auteur et comprendre davantage l'histoire familial et pouvoir notamment, en parler à sa petite fille. Une enquête intime qui va être parsemée d’étonnantes coïncidences mais surtout, de grandes émotions.



2*- Anne Berest : "La vie avait beaucoup plus d'imagination que moi"  [France Culture, le 06/12/2024]


Des Rabinovitch aux Picabia, de la Russie à Paris, de la déportation de ses ancêtres au destin de ceux qui ont résisté et vécu intensément, l’écrivaine Anne Berest exhume ses histoires familiales alourdies par le silence.

Cette famille, c’est comme un bouquet trop grand que je n’arrive pas à tenir fermement dans mes mains", écrit Anne Berest dans La carte postale (Grasset, 2021).Une famille, des racines et plusieurs branches, certaines alourdies par les drames de l’histoire, mais aussi par beaucoup d’amour et de vie. Celle de la mère, qui transmet la judéité et avec elle l’effroi de l’extermination d’un peuple, les mots qu’on ne trouve pas pour raconter aux enfants et petits-enfants.



« Connaître l’histoire familiale, c’est comprendre ce dont on a hérité »


Un article de Lucile Métout, paru dans L'INVENTOIRE 16 septembre 2024

Journaliste de formation et biographe certifiée,  Lucile Métout fait de l’écriture son métier depuis 14 ans. Elle met désormais son écoute et sa plume au service de ceux qui souhaitent raconter leur histoire sans savoir par où commencer. Ainsi les accompagne-t-elle dans la rédaction de leurs mémoires, mais également de leurs souvenirs de mariage, de voyages, ou du récit d’une naissance.

L’Inventoire : À quel moment de votre parcours vous êtes-vous dit que vous pourriez devenir biographe ? Quel a été le déclic ?

Lucile Métout : Comme beaucoup de petites-filles, j’ai le regret de ne pas avoir posé plus de questions à mes grands-parents avant les au revoir. Connaître l’histoire familiale, c’est comprendre tout le patrimoine immatériel dont on a hérité. Nous devrions tous avoir cette chance. Je l’ai compris en lisant les écrits laissés par l’une de mes grand-tantes à ses proches, en 2009. Je le mesure encore davantage depuis que je suis mère. Lorsque l’opportunité d’une reconversion s’est présentée à moi, à l’été 2020, j’ai découvert que le récit de vie pouvait être une activité à part entière. Plus je lisais de témoignages de biographes, plus je me reconnaissais. C’était exactement le sens que j’espérais donner à mon engagement professionnel....



De l’ingénierie culturelle au métier de biographe


Un entretien avec Sylviane Van de Moortele, dans L'INVENTOIRE le 15 septembre 2024

Historienne de l’art de formation, Sylviane Van de Moortele a effectué son parcours professionnel dans le milieu de la culture. En 2017, elle se forme au métier de biographe chez Aleph-écriture, et oriente sa pratique en direction des photographes. 
Elle revient ici sur l’origine de sa reconversion et la publication de ses deux ouvrages (2020 et 2023). Jacqueline Salmon, une vie réfléchie, inaugure la nouvelle collection « Histoires de photographe » des éditions Loco. Sylviane Van de Moortele vient de publier chez le même éditeur : Femmes photographes. Dix ans de luttes pour sortir de l’ombre....



« Je veille à être le passeur humble des mots d’un autre »


Un entretien avec Sandrine Clarac dans L'INVENTOIRE du 8 avril 2022


Biographe certifiée, Sandrine Clarac utilise sa posture de comédienne pour se mettre à l’écoute des autres pour raconter, avec eux, leur histoire. Auteure de plusieurs biographies, nous l’avons rencontrée pour qu’elle nous parle de sa pratique.

L’Inventoire : À quel moment de votre parcours vous êtes-vous dit que vous pourriez devenir biographe ? Quel a été le déclic ?

Sandrine Clarac : J’avais envie de professionnaliser ma pratique d’écriture. J’ai toujours été attirée par les histoires -petites ou grandes- que me racontaient des gens proches ou inconnus. Combien de fois me suis-je dit « Quel récit ! Quelqu’un devrait l’écrire pour que l’on entende ce parcours. » L’été 2020, en écoutant le récit de vie d’un cousin, j’ai visualisé très précisément les lieux et les personnes qu’il mentionnait. Je me suis surprise à noter mentalement ses tics de langage, les émotions qui le traversaient. Il m’est venu à l’esprit que je pourrais écrire sa biographie...



Ecrire d'autres vies que la sienne


Entretien avec delphine Tranier-Brard (L'INVENTOIRE du 13 octobre 2021)


Écrivain des mémoires, Delphine Tranier-Brard explore par l’écriture les rouages du réel. Venue à la biographie après huit ans de conception dans l’industrie, auteur de Chercheur d’or bleu (éd. Cheminements) et rédactrice d’une trentaine de biographies privées, elle animera « Biographie – initiation » du 25 Octobre au 22 Novembre 2021 à Paris (Durée : 18 h. ; 9 h 30 – 16 h 30 ) à Paris pour s’essayer à la biographie littéraire.


L’Inventoire : Vous avez écrit une trentaine de biographies. C’est énorme ! Comment êtes-vous venue à la biographie ?

Delphine Tranier-Brard : Une passion pour les gens et les histoires qu’ils racontent… le pari de vouloir vivre de l’écriture… la nécessité de laisser une trace… tout cela m’a amenée à la biographie et à l’animation d’ateliers d’écriture. Écrire des biographies privées a été une étape essentielle sur le chemin de mes propres livres...



« Être biographe, c’est associer de belles rencontres humaines à une activité d’écriture »


Un entretien avec Silke Godier, paru le 5 juillet 2022 dans L'INVENTOIRE

De langue maternelle allemande, Silke Godier a suivi des études linguistiques et littéraires (anglais/français) à l’université de Heidelberg (diplôme de Magister Artium en 1994). Elle a travaillé vingt ans en tant qu’enseignante de l’allemand-langue étrangère, et a entamé une reconversion au métier de biographe.

L’Inventoire : Vous avez suivi la formation de biographe à Aleph-Écriture cette formation est-elle le fruit d’une réflexion sur une reconversion ou l’envie d’ajouter une activité d’écriture à d’autres pratiques professionnelles ?

Silke Godier : Ce qui m’a conduite vers la formation est en effet un cheminement vers une reconversion, après le dernier déménagement familial en été 2019. Le déclic m’est venu pendant le premier confinement, en avril 2020, lors d’un reportage télévisé dans lequel une biographe témoignait de son travail. Le désir d’être indépendante des changements que la vie m’impose, indépendante d’un employeur aussi, m’ont guidée dans mes réflexions...




« Devenir biographe » : interview de Michèle Cléach et Delphine Tranier-Brard


L'Inventoire (29 mars 2021) a rencontré Michèle Cléach et Delphine Tranier-Brard à l’occasion de la sortie de leur livre « Devenir biographe. Prêter sa plume pour écrire la vie des autres ».

Bien au-delà d’un guide, leur ouvrage nous révèle les secrets de construction d’un récit, permettant à toute histoire vraie de se lire comme un roman. Elles ont conçu et animent toutes deux une formation en partenariat avec Le Pélerin: « Ecrire et publier votre histoire de vie ».

L’Inventoire : Vous avez créé une des premières formations de biographe en France. Qu’est-ce qui vous a fait choisir cette voie?

Delphine Tranier-Brard : Elle s’est tracée comme un prolongement naturel de nos parcours et de notre rencontre, à un moment où (pour m’investir complètement dans un roman) je souhaitais écrire moins de biographies, sans pour autant m’éloigner de cette pratique.

Michèle Cléach : J’avais un parcours dans le domaine des histoires de vie en formation et j’avais créé à Aleph le cycle « écrire et transmettre son histoire de vie », avec le postulat que le travail de l’écriture pouvait avoir des effets aussi importants que la recherche de sens dans la démarche des histoires de vie. ..



« On ne peut pas tout raconter d’une vie, il faut faire des choix »


Entretien avec Michèle Cléach, dans L'INVENTOIRE du 5 juin 2020


"À l’occasion du cycle de formation réalisé en partenariat avec Le Pèlerin et Aleph-Écriture, L’Inventoire a interviewé Michèle Cléach, responsable du projet « Écrire et publier son histoire de vie ». Michèle Cléach explore depuis plus de dix ans les sentiers des histoires de vie et des ateliers d’écriture. Elle dirige ce projet de l’aventure de la transmission écrite jusqu’à l’édition du livre de sa vie, opportunité inédite aujourd’hui en France. ..."




Entretien avec Laurence Hugues, l'auteure de « Pas vu Maurice, chroniques de l’infraordinaire »


Entretien de Michèle Cléach avec l’auteure Laurence Hugues (26 novembre 2019)


Le livre a paru pendant l’été. Pas vraiment la bonne période pour espérer que les journalistes littéraires et autres medias s’y intéressent. Et pourtant … Depuis la rentrée, Pas vu Maurice, chroniques de l’infraordinaire, a été l’objet d’une chronique sur France Culture, d’un article dans La Montagne et de plusieurs recensions sur le Net. Le 3 décembre prochain, Laurence Hugues en fera une lecture à la Maison de la poésie.


Pas vu Maurice, c’est un objet littéraire parfaitement identifié : un texte de Laurence Hugues (et de Marie) et des photos de Claude Benoit à La Guillaume. Publié aux éditions Creaphis, il tient dans une seule main. Il raconte, à travers ses carnets, la vie de Marie dans sa maison du Forez, pas loin de Noirétable, il raconte la vie du village quand la narratrice était enfant et la vie d’aujourd’hui. Il donne à voir des pages des carnets de Marie, les paysages et quelques « motifs » de sa vie et à la voix de Marie se mêle la voix de l’auteure qui, depuis l’installation de sa mère dans le Forez dans le mouvement du retour à la terre des années 70, a été la voisine de Marie.


La lecture de « Pas vu Maurice » nous a donné envie d’aller à la rencontre de Laurence Hugues.

Comment est né « Pas vu Maurice » ?

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Valeria Milewski, biographe hospitalière : écrire la vie


Un entretien paru dans L'INVENTOIRE, la revue en ligne d'ALEPH ECRITURE  [écrit par Delphine Tranier-Brard, à partir des propos de Valeria Milewski lors de la masterclass du 9 juin 2018]


"Après avoir formé une cinquantaine de biographes, nous avons souhaité, Michèle Cléach et moi, inviter Valeria Milewski, créatrice du métier de biographe hospitalière, à nous raconter son parcours et nous parler de sa pratique.

Nous republions cette interview à l’occasion de la préparation des Assises de la biographie qui se tiendront les 21 et 22 mars 2025 à Paris et seront organisées par Aleph-Ecriture. Valeria Milewski sera invitée à y intervenir le 21 mars..."


Entretien avec Michèle Cléach : Écrire son autobiographie ou une biographie


Une interview parue dans L'INVENTOIRE, revue littéraire d'Aleph-Ecriture le 17/07/2017


Écrire son autobiographie ou une biographie est un exercice complexe. Malgré l’envie d’écrire et de transmettre, il s’avère souvent difficile d’aller au bout de son projet. Certains décident alors de suivre un atelier d’écriture spécialisé ou une formation à l’écriture biographique.
Nous sommes allés rencontrer une spécialiste de la question, Michèle Cléach. Passionnée par la formation, elle anime des ateliers d’écriture littéraire et professionnelle chez Aleph-Écriture autour des histoires de vie.

 

L’Inventoire : Pouvez-vous nous dire deux mots de votre parcours professionnel et comment vous êtes venue à vous spécialiser dans les histoires de vie ? 


Michèle Cléach : Savez-vous que les mots texte et tissage ont la même origine étymologique ? Ils viennent tous les deux du mot latin, textere. Je l’ai découvert en travaillant sur mon histoire.

Après un bref passage à l’Université, je me suis formée en Suède au tissage à la main que j’ai pratiqué pendant quelques années et j’ai également organisé des stages de tissage pour les particuliers....



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