Tous les livres - février 2025



Les livres présentés en

(mois par mois)

Pour vos achats

de livres

en librairie ou en ligne, ayez le réflexe

 

La splendide promesse


Danièle Sallenave


Je suis une enfant des années d’après-guerre, élevée dans l’amour de la république, de ses principes, de ses symboles et de ses mythes au cœur de l’Ouest conservateur et clérical.

Qu’ai-je fait de cet héritage, et qu’a-t-il fait de moi ?
Je ne me donne pas en exemple, je raconte. Mon itinéraire, mon parcours dans une époque mouvementée. Fin de la guerre d’Algérie, mai 68, découverte du tiers-monde, chute du Mur, sursauts populistes d’une France en proie au mécontentement et au doute… Une rude mise à l’épreuve de l’idéal républicain.
Des voyages, des rencontres, des engagements, des amitiés, des ruptures. Et pour finir une conviction têtue. La république n’est rien si elle oublie « la splendide promesse faite au tiers état », selon la formule de Mandelstam. Une promesse de justice, d’instruction et de progrès.
D. S.


 



Un article sur le site de

Actualitte.com


 

Déborder Bolloré


Un collectif de 50 structures éditoriales indépendantes


"Déborder Bolloré" est un recueil de textes coédités par une cinquantaine de structures éditoriales indépendantes qui profitent de la fenêtre médiatique ouverte par la campagne Désarmons Bolloré pour mettre en avant la pensée de chercheureuses, d'imprimeureuses, d'éditeurices et de libraires qui analysent et/ou subissent les dynamiques de concentration et d'extrême droitisation du marché. Chacun·e tente de formuler, depuis leurs positions respectives, des réponses à cette question urgente : comment faire face au libéralisme...




Un article sur le site

Actualitte.com


Saint-Nazaire


Patrick Deville


Dans ce « roman sans fiction », Patrick Deville revient sur le territoire de sa naissance, Saint-Nazaire et ses environs. Il y a l’ancien lazaret de Mindin où l’auteur a passé son enfance ; il y a le pont en S suspendu à soixante mètres au-dessus des flots et dont il a vécu l’apparition et les effets sur la perception de l’espace ; il y a les chantiers navals où furent construits le Normandie, le France, et tant d’autres paquebots comme le Queen Mary 2.

On navigue entre le présent et la profondeur du temps, depuis la fondation du port en 1860 jusqu’à nos jours.

Saint-Nazaire est la métaphore des rêves d’aventure, des départs, des exils, mais aussi un havre de paix et d’accueil face à la mer et ses forces parfois déchaînées.




Annulation


Le 24 avril 2025,

une soirée des Bouillons

avec

Patrick Deville

  • Voir




La Maison hantée


Michèle Audin


Je voulais écrire un roman de Strasbourg pendant son annexion par le IIIe Reich.
Pas l'histoire haletante d'un réfractaire poursuivi par la Gestapo. Non, simplement un roman de la vie quotidienne.
Mais il n'y a plus de témoins.
Et puis, dans un carton d'archives, j'ai découvert Emma... et les fantômes de la rue Dunat-Diehr.


La fiche du livre



Une note ur le site

ENATTENDANTNADEAU




Elles écrivent ton nom Egalité


Martine Brunswig


« Émouvant ! 225 actrices de l’égalité font l’histoire. Olympe de Gouges lance le signal en 1791.
 
Géniales et solidaires, Maria Deraismes et Jeanne Chauvin gagnent des droits pour les femmes, George Sand porte le pantalon, le corset est rejeté, Alice Milliat crée les premiers Jeux olympiques…
 
Autonomie ! Se professionnaliser et se défendre : Martha Desrumaux, Suzanne Noël, Yvonne Foinant, Camille Claudel et Simone de Beauvoir accèdent à tous les métiers au-delà des obstacles.
 
Liberté ! Hubertine Auclert, Louise Weiss et Berty Albretch, féministes, résistantes veulent voter. Benoîte Groult et Gisèle Halimi réclament la contraception et l’IVG, dénoncent les violences.
 
Incroyable ! Tolérance dans le monde religieux : Pauline Bebe rabbine, Kahina Bahloul imame…
 
Tardivement, le premier secrétariat d’État à la Condition féminine est créé, il fête ses 50 ans. L’égalité patine dans les lieux de prestige où se trouvent Sylviane Agacinski, Marie Curie, Simone Veil…
 
Égalité ! Sortir de l’invisibilité ces pionnières inspirantes et poursuivre ce combat citoyen. »

 




Un entretien avec

Martine Brunswig


Coco perdu - Essai de voix


Louis Guilloux [Préface d'Annie Ernaux - Nouvelle édition]


« Voilà des années que je vais, que je viens, qu’est-ce que je cherche, qu’est-ce que j’attends, qu’est-ce qu’il faut faire ? Mais faire ci ou ça, c’est toujours du pareil au même et ça compte pas, ça n’avance pas. On peut pas non plus ne rien faire. Alors ? Fafa me plaque ? Eh bien bon ! Qu’elle me plaque si ça lui chante. »

Dans une petite ville de province, un vieil homme déambule dans les rues et échange des propos ordinaires avec ceux qu’il croise. Il vient d’accompagner sa femme, Fafa, au train de Paris. Brève absence ? Court voyage ? Après deux jours d’angoisse inavouée, le retraité comprend que Fafa ne reviendra peut-être jamais.
La détresse de Coco, le courage quotidien, l’humour et le désespoir, tout cela est comme tapi sous des paroles qui se donnent l’illusion d’être paroles en l’air : Coco perdu témoigne une fois de plus du très grand art pudique de l’auteur du Sang noir.




Louis Guilloux :

une réédition préfacée par

Annie Ernaux

Un article de NONFICTION.fr


 

Le déversoir - Poèmes minute


Arthur Teboul


Le premier recueil de poésie d'Arthur Teboul, auteur et chanteur du groupe Feu! Chatterton.

 « Que trouverez-vous dans ce livre ?
98 poèmes minute.
Qu'est-ce qu'un poème minute ?
C'est un poème instantané (comme une photographie ou une soupe), souvent en prose, écrit en un temps compté, entre cinq et sept minutes.
Écrit à toute vitesse pour subjuguer la conscience de soi et l'étourdir, afin de laisser libre cours à ce qui traverse l'esprit. C'est une divagation, sans volonté, sans technique ni logique, hors de toute préoccupation esthétique et morale.
Si on ne se laisse pas intimider par cette langue de l'enfance et de l'inconnu, le réel s'offre dans une profondeur nouvelle.
La vitalité du geste délivre une vérité. Un poème minute est toujours vrai. D'une vérité, peut-être, qu'on ne voudrait pas connaître. D'une vérité qui nous rend – comme toutes les vérités, au fond – vulnérables. »



 

Notre guerre quotidienne


Andreï Kourkov


Notre guerre quotidienne est un texte exceptionnel : c’est la suite du Journal d’une invasion, la chronique de l’invasion russe tenue par l’écrivain ukrainien Andreï Kourkov. Entre août 2022 et février 2024, il raconte de l’intérieur le combat des Ukrainiens pour sauver leur pays.

Dix ans après l’annexion de la Crimée, deux ans après l’invasion de l’Ukraine, Kourkov montre les tentatives de la Russie, depuis plusieurs siècles déjà, pour détruire la culture ukrainienne, c’est-à-dire la culture d’un peuple résolument tourné vers l’Europe.

Qu’il parle du stress extrême des habitants face aux raids aériens, de la déportation des citoyens des régions occupées, de la corruption éhontée de certains membres du gouvernement ukrainien, du rôle de Zelensky, des crowdfundings pour soutenir l’armée ou des festivités de Halloween, Kourkov nous donne à voir le quotidien d’un peuple en guerre. Un quotidien parfois absurde, marqué par la résistance, la solidarité et une détermination sans faille.

Écrit sur un ton tour à tour mordant, tragique ou humoristique, toujours sincère, Notre guerre quotidienne nous permet de mieux comprendre les enjeux du conflit – mais aussi la manière dont il est vécu, au jour le jour, par la population.



 

Deux filles nues


BD de Luz


Un siècle d’histoire vu par un tableau.

Tout commence en 1919 dans une forêt en bordure de Berlin. Otto Mueller peint Deux filles nues.

De l’atelier de l’artiste aux murs du bureau de son premier propriétaire, le tableau observe le quotidien avant d’être emporté par les tribulations de cette période noire : l’arrivée d’Hitler au pouvoir, l’antisémitisme d’État, l’art moderne qualifié de « dégénéré » par les nazis, la spoliation des familles juives, les expositions, les ventes, les bûchers…

Acteur passif d’un monde qui le dépasse, Deux filles nues est un survivant.

Fruit d’une enquête menée par Luz, ce roman graphique et historique nous appelle à la plus grande vigilance face à toutes les formes de censures politiques et culturelles.



 

Je suis ma liberté 


Nasser Abu Srour

 

Incarcéré à perpétuité dans les geôles israéliennes, Nasser a dit adieu au monde. Au fil des années, un lien particulier s’est noué entre ce Palestinien et le mur qui lui fait face : celui-ci s’anime, répond et change d’apparence selon que l’espoir ou le renoncement domine. Surtout, il lui inspire ce texte. Depuis sa cellule, Nasser raconte son histoire et celle de son peuple comme s’il les extirpait du mur, faisant surgir par ses mots le monde qu’il a quitté. Lorsque Nanna, une jeune avocate qui rend visite aux prisonniers, s’éprend de cette âme libre, le monologue du condamné devient dialogue ardent. Mais l’amour peut-il patienter ?
Tels les Bédouins puisant dans un lexique infini pour décrire le désert, Nasser Abu Srour fait de sa prison un univers en expansion. Entre réalité et onirisme, Je suis ma liberté est un hommage visionnaire au pouvoir émancipateur de la littérature.



 

L'univers de trois romancières


Elizabeth Legros Chapuis


Anne-Marie Garat, Jacqueline Harpman, Maylis de Kerangal... Trois romancières de notre temps, trois femmes puissantes qui ont créé, livre après livre, des univers romanesques bien particuliers. Dans cet essai, ces univers sont explorés à travers une vingtaine de thématiques, réparties en trois sections : ce qui appartient à l'être individuel, à l'être social et à l'être universel. Le chapitre final étudie comment chacun des trois auteurs met en œuvre un langage spécifique pour faire vivre ses personnages et leur parcours. L’ensemble vise à susciter une réflexion sur la fonction du romanesque dans la littérature contemporaine.



Repris du facebook de l'auteure :

"Ca y est, depuis hier, mon dernier opus est en vente sur le site de The Book Edition : "Les univers de trois romancières". Anne-Marie Garat, Jacqueline Harpman, Maylis de Kerangal... Trois romancières de notre temps, trois femmes puissantes qui ont créé, livre après livre, des univers romanesques bien particuliers. Dans cet essai, ces univers sont explorés à travers une vingtaine de thématiques, réparties en trois sections : ce qui appartient à l'être individuel, à l'être social et à l'être universel. Le chapitre final étudie comment chacun des trois auteurs met en œuvre un langage spécifique pour faire vivre ses personnages et leur parcours. L’ensemble s'inscrit dans une tentative de réflexion sur la fonction du romanesque dans la littérature contemporaine."




Une vieille colère


Sylvie Tanette


De l’Estaque à l’Italie, débusquer les souvenirs pour forger un récit de l’immigration.

Nombreuses sont les familles d’origine italienne établies à Marseille. Sylvie Tanette a grandi dans l’une d’elles : rassemblements du dimanche, pâtes au ragù et combats syndicaux. Puis elle est partie à Paris et n’y a plus pensé. Jusqu’à ce que le souvenir des condamnations pour meurtre de deux de ses cousins ressurgisse. Avec lui, ses ancêtres piémontais et sardes semblent se réveiller. Alors elle retourne dans son quartier, interroge ses proches, se perd dans la ville pour se retrouver. Le récit de leur parcours se forge, racontant aussi une histoire collective de Français descendants d’immigrés.



 

Journal inquiet d'Istanbul (tome 1)

 

BD de Ersin Karabulut (Scénario, Dessin, Couleurs) et Didier Pasamonik (Traducteur)



L'histoire vraie d'Ersin Karabulut, célèbre artiste de bande dessinée turc ; son parcours des banlieues déshéritées d'Istanbul aux sommets de l'édition et de la presse satirique ; comment il vécut, parfois en première ligne, les bouleversements et l'agitation politique de son pays, une Turquie transitant lentement d'une démocratie à un régime autoritaire.

En même temps qu'il raconte son parcours d'artiste et de citoyen lambda, Ersin Karabulut dresse le portrait d'un pays tiraillé par des antagonismes politiques et sociétaux profonds, dont l'histoire récente est faite de coup d'états, d'espoir, de désillusion et de drames..




Un récit universel et un plaidoyer pour la liberté d’expression




Que peut Littérature quand elle ne peut ?


Patrick Chamoiseau


Aujourd’hui, pour questionner les littératures dans leur rapport au monde, donc à chaque être vivant, il serait indécent de ne pas considérer toutes les oppressions : Palestiniens, Tibétains, Ouïghours, Rohingyas, Tutsis, Kurdes, Ukrainiens, Haïtiens, Syriens, peuples-nations effacés dans l’Outremer français... Je les vois et les nomme un à un au cœur en apparence bien impuissant de nos littératures !...





 

15 – Service d'Aide aux Mots Universels


Anthologie 115 poètes à retrouver dans l'anthologie
Préface de Bruno Doucey


Le mot de l’éditeur :

Babel, Chant, Coloré, Combats, Découverte, Désobéissance, Ensemble, Hospitalité, Intime, Planétaire, Résistance, Solaire, Sororité-Fraternité, Transmission, Vivante-Vibrante : les
voici les quinze mots par lesquels nous entendons fêter le Printemps des poètes 2025 et le quinzième anniversaire de la maison d’édition. 15 ans ! C’est le temps de l’amour, le temps
des copains et de l’aventure… Oui, mais le 15 est aussi un numéro d’appel d’urgence, celui du SAMU, acronyme que nous déclinons ainsi : Service d’Aide aux Mots Universels, ou pour les moins optimistes d’entre nous, Sauvez Au Moins l’Universel ! SAMU social oblige, 115 poètes constituent l’armée de libération que nous levons cette année pour faire front aux menaces de notre temps. Parce que nous sommes plus forts ensemble. Parce que la poésie élargit le monde de son sourire.





Vie de Gilles


Marie-Hélène Lafon & Denis Laget


Quand ils sont les deux, chez elle, à table, il ne dit pas les parents, il dit les vieux ; pour le père, il a des mots, le vieux, le fou, l’autre con, le malade, le taré, le maboule, l’abruti, l’autre. Il dit surtout l’autre, et il n’arrête plus, il répète quelques phrases, six ou sept, qu’elle sait par coeur. Elle comprend que son frère n’échappe jamais à ces phrases, même quand il s’enfonce dans les gestes du travail, même quand il s’enferme dans sa voiture pour fumer ou va passer une heure ou deux au café, au bar du moulin, chez Céline, à Lugarde. Il ne boit plus que de l’eau et du sirop de citron ou de grenadine parce que l’alcool le rend malade.


Gilles est le frère de Claire et Isabelle, les personnages du roman de Marie-Hélène Lafon, Les sources.
Vie de Gilles réunit deux textes qui se font écho et sont autant de variations sur ce qu’aurait été l’existence de Gilles si la mère n’avait pas quitté le père violent.
Vie de Gilles est un double portrait dans lequel le lecteur retrouve les sources, les lieux et l’univers de Marie-Hélène Lafon : le Cantal, la vallée de la Santoire, le monde paysan et la ferme d’où elle vient, qui sont la matière même de son travail. C’est aussi une magistrale exploration des voies multiples qui s’ouvrent dans l’acte et dans le chantier d’écriture.
La terre, le paysage, la vie, le temps, il faut savoir les dire. Denis Laget relève le défi de les faire vivre, et la page du livre s’ouvre sur l’immensité.



 

La patiente du jeudi


Nathalie Zajde


Mona, la patiente du jeudi, vient consulter un psychothérapeute car ses relations amoureuses sont des échecs successifs. Elle ne trouve pas la stabilité affective, elle est sujette à des crises d’angoisse inexplicables que ses divers amants ou amante sont bien incapables de gérer. Au point même qu’elle va devoir être hospitalisée.

Là, des enregistrements révèlent qu’elle parle une langue étrangère dans son sommeil. Même la jeune femme ne reconnaît pas cette langue. L’hôpital fait appel à un spécialiste qui révèle que Mona emploie des mots yiddish dans son sommeil.

Comment est-ce possible, elle qui a été élevée dans une famille sans aucun lien ni avec la langue yiddish ni avec le judaïsme ?




Note de lecture de

Pierre Ahnne




L'Algérie juive – L’autre moi que je connais si peu


Hedia Bensahli


La présence juive en Algérie a souvent été minimisée, même niée dans les discours de tous les des vainqueurs. Pourtant, malgré tout, elle s’est maintenue jusqu’à ce que la colonisation la dissolve dans ses statistiques : On parlera alors de Français, puis on les affublera de l’identité « pied-noir ». Déchirement. Dans l’Algérie postcoloniale, la liesse de l’indépendance et les enjeux idéologiques (aussi) finissent par faire de ces autochtones une réalité anecdotique. Pourtant, deux mille ans d’histoire et un héritage culturel des plus féconds sont là pour témoigner d’une trajectoire historique qui place la judéité au coeur de l’intimité algérienne. L’Algérie juive, ce n’est pas une Algérie à coté, ou contre d’autres Algéries, mais c’est l’une des nuances les plus authentique d’un creuset multiculturel et multiethnique plusieurs fois millénaires.




Censure

Le 14 janvier 2025, les éditions algériennes Frantz Fanon ont été fermées pour une durée de six mois par les autorités  pour avoir édité un « livre dont le contenu porte atteinte à la sécurité et à l’ordre public, ainsi qu’à l’identité nationale et colporte un discours de haine »


 

Nous nous parlons d'un lieu où tout est fragile


Judith Perrignon


Avec son talent d'évocation, l'autrice raconte la vie d'un homme, ses silences, sa poésie.
Judith Perrignon est journaliste et romancière. Elle coanime un atelier d'écriture dans un centre d'hébergement d'urgence du Samu social à Paris. C'est là qu'elle a rencontré Rachid, il y a cinq ans. Il avait alors déjà plus de 80 ans. En atelier, puis en tête-à-tête, elle écoute les souvenirs de cet homme, né en 1935 à Annaba, en Algérie. C'est comme écouter le récit d'une tempête en Méditerranée et deviner le chassé-croisé de soldats français en permission et de jeunes Arabes allant chercher du travail, en pleine guerre d'Algérie. Rachid est l'un de ces messagers de l'Histoire que personne ne voit ni n'entend. Ses souvenirs sont comme des éclats de verre. " Il y a les plus gros, coupants et dangereux qu'on ramasse en premier. Et il y en a de minuscules qu'on ne retrouve que longtemps après. " Alors Judith Perrignon part à leur recherche, retrace cette destinée en forme de puzzle qui expose l'Histoire autrement, du côté des oubliés, des invisibles.




Rencontre avec l'auteure

le 27 mars 2025

Maison de la Poésie


 

Écris et je viendrai


Meryem Belkaïd


Adolescents, Leila et Ali sont longtemps indifférents l’un à l’autre. En 1993, un drame qui touche Ali de plein fouet bouleverse leur vie et les lie à jamais. Comment surmonte-t-on les traumatismes d’une guerre civile ? Leila, tout en s’efforçant de construire sa vie et sa carrière en France puis aux États-Unis, est hantée par cette question et par le destin d’Ali. De son côté, après quelques années en France, Ali qui n’a jamais cessé de penser à Leila, rentre en Algérie et cherche force et réconfort dans une pratique spirituelle. Pourront-ils, au fil des années et de leurs rencontres, surmonter deuils et exils et vivre pleinement leur amour ?




Algérie. Portrait d’une génération perdue en décennie noire

dans la revue ORIENT XXI




Les terres indomptées


Lauren Groff


« Sa capuche tombait bas sur son visage, frêle était-elle, osseuse, menue, telle une enfant, réduite par la faim à presque rien, à sa racine, ses nerfs, ses fibres, ses tendons. Bien qu’affamée et aveuglée par les ténèbres, elle était vive. »

Une jeune fille semble perdue au cœur de la forêt la plus obscure. Nous sommes au XVIIe siècle, dans un territoire qui deviendra les États-Unis. Elle vient de s’échapper, elle court loin de la servitude et des brimades. Maintenant, il faut survivre.

Dans ce conte sauvage, une fille sans avenir s’affirme en désobéissant, pour devenir au gré des épreuves une véritable héroïne. Les terres indomptées est un grand roman d’aventures, haletant, lyrique, porté par une écriture en état de grâce.



Share by: