120 ans d'enlèvement forcé et de « rééducation » d'enfants indiens


Depuis 2013, chaque année, le 30 septembre, le Canada commémore la « Journée nationale de la vérité et de la réconciliation » pour rendre hommage aux enfants des Premières Nations qui ne sont jamais rentrés chez eux et aux survivants des pensionnats autochtones, ainsi qu'à leurs familles et à leurs communautés En effet entre 1880 et 1996, 150 000 enfants amérindiens ont été arrachés à leurs familles pour les conduire dans des institutions religieuses. Les enfants y souffraient de malnutrition et étaient soumis à des procédures disciplinaires strictes. Les autorités ont justifié les punitions sévères en disant que c'était le seul moyen de « civiliser ces sauvages ». Tous ont connu la malnutrition, beaucoup y ont subi des violences, y compris sexuelles. Au moins 6 000 en sont morts. 

 


Des livres

Cinq Petits Indiens


Michelle Good


Canada, fin des années 1960. Des milliers de jeunes autochtones, libérés des pensionnats, essaient de survivre dans le quartier d'East Vancouver, entre prostitution, drogue et petits boulots.
Il y a Maisie, qui semble si forte ; la discrète Lucy, épanouie dans la maternité ; Clara, la rebelle, engagée dans l'American Indian Movement ; Kenny, qui ne sait plus comment s'arrêter de fuir, et, enfin, Howie, condamné pour avoir rossé son ancien tortionnaire.

D'une plume saisissante, Michelle Good raconte les destins entremêlés de ces survivants. Un roman choral bouleversant.

Michelle Good est une autrice crie appartenant à la nation Red Pheasant. Elle a travaillé comme avocate auprès des survivants des pensionnats autochtones pendant plus de 20 ans et elle a également publié de la poésie, des essais et des nouvelles dans de nombreux magazines et anthologies. Cinq Petits Indiens a reçu, entre autres, le prix du Gouverneur général 2020 et le prix du public Canada Reads de Radio-Canada.



Kukum


Michel Jean


Almanda a 15 ans quand elle tombe amoureuse de Thomas, jeune Innu de l’immense lac Pekuakami. Orpheline québécoise d’origine irlandaise, elle quitte les siens pour le suivre dans cette existence nomade, brisant bientôt les carcans imposés aux femmes autochtones pour apprendre la chasse et la pêche. Ancré dans une nature omniprésente, sublime et très vite menacée, son destin se mêle alors à celui, tragique, d’un peuple ancestral à la liberté entravée.

Écrivain et journaliste à Montréal, Michel Jean est issu de la communauté innue de Mashteuiatsh. Kukum est son premier roman. Vendu à plus de 200 000 exemplaires au Québec et traduit en plusieurs langues, il a été couronné par de nombreux et prestigieux prix littéraires.



Tiohtia : ke [Montréal]


Michel Jean


Elie Mestenapeo, un jeune Innu de la Côte-Nord, au Québec, a tué son père alcoolique et violent dans une crise de rage.
Il a fait 10 ans de prison.
À sa sortie, rejeté par les siens, il prend la direction de Montréal où il rejoint rapidement une nouvelle communauté : celle des Autochtones SDF, invisibles parmi les invisibles.
Il y rencontre les jumelles innuk Mary et Tracy, Jimmy le Nakota qui distribue des repas chauds au square Cabot, au cœur de la ville, mais aussi Mafia Doc, un vieil itinérant plus ou moins médecin qui refuse de quitter sa tente alors que Montréal plonge dans le froid polaire…

Dans ce roman plein d’humanité, Michel Jean nous raconte le quotidien de ces êtres fracassés, fait d’alcool et de rixes, mais aussi de solidarité, de poésie et d'espoir.

Michel Jean est un journaliste et auteur innu, appartenant à la communauté de Mashteuiatsh, sur les bords du lac Saint-Jean, au Québec. Kukum, son précédent roman couronné par de nombreux et prestigieux prix littéraires dont le Prix Points des lecteurs 2023, s’est vendu à plus de 200 000 exemplaires et a été traduit dans plusieurs langues.



On nous appelait les sauvages : souvenirs et espoirs d'un chef héréditaire algonquin


Dominique Rankin


Un récit de vie pour partir à la découverte des peuples autochtones du Québec.

Né sur les berges de la majestueuse rivière Harricana en Abitibi, le jeune Dominique Rankin est destiné à succéder à son père à titre de chef héréditaire et homme-médecine, mais l'envahissement des territoires autochtones par les Blancs et l'intégration forcée à leur société change radicalement le cours de son existence.

C'est la fabuleuse histoire de ce chef héréditaire algonquin qui est ici racontée et, avec elle, toute l'histoire des Amérindiens vue par un Amérindien. De son apprentissage qui débuta dès l'âge de sept ans jusqu'à son intronisation au sein du Cercle des Anciens, quelque cinquante années plus tard, il raconte comment il a survécu à la terrible épreuve des " pensionnats des petits Sauvages ", instaurés par les gouvernements et les communautés religieuses du siècle dernier.

Entre traditions ancestrales et récit de vie, il livre, avec l'aide de la journaliste Marie-Josée Tardif, un vibrant témoignage sur le respect, le pardon et la guérison.


  • La fiche du livre [Pour chaque livres vendus, 5,00$ va à l'Organisme Kina8at afin de contribuer à appuyer notre mission : Permettre la reconnexion culturelle chez les Premières Nations / Favoriser le partage des cultures autochtones avec tous / Dans l’esprit de la Réconciliation et dans le respect de la Terre-Maman]

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