Théâtre
Des pièces de théâtre

En lien avec la démarche autobiographique, avec les histoires de vie, avec l’écriture, avec les journaux intimes, des pièces de théâtre depuis le 1 janvier 2020
[voir également les pages "LA TERRASSE"]
Pour les enfants et les jeunes, un site spécialisé répertoriant toutes les pièces de théâtre par genres, par âges, par thèmes, évènements à venir
La 7e vie de Patti Smith

Du 15 au 19 décembre 2020 - Théâtre 14 - 20, avenue Marc Sangnier, 75014 Paris
Pièce de théâtre de Claudine Galea
À la fin des années 1970, dans un village près de Marseille, une jeune fille timide porte difficilement ses 16 printemps. Jusqu’au moment où elle entend une voix. C’est Patti Smith qui, avec Horses, entre dans la légende. L’adolescente va s’imaginer une correspondance secrète avec son idole. Voilà le point de départ de la fiction radiophonique et du roman de Claudine Galea que Benoît Bradel adapte au théâtre.
Un double-portrait en forme de dialogue fictif qui nous parle de l’impérieux besoin de liberté. De la volonté d’inventer sa vie par les mots. De la jubilation et du vertige d’être multiple. Du désir d’être aimée. Au centre de cette performance habillée de guitares électriques, la magnétique Marie-Sophie Ferdane. Tour à tour adolescente et chanteuse, elle passe la parole à ses musiciens, déclame du Rimbaud, chante le rock and roll, murmure les psaumes de Patti, danse avec une grâce habitée. Tout semble devenir possible.
LÀ-BAS, chansons d’aller-retour

Du 07 au 24 janvier 2021 - Du jeudi au samedi à 19h30 - Samedi et dimanche à 17h - Théâtre de l'Epée de bois Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Deux sœurs, deux voix, un seul chant, ancré dans les petits trésors populaires des artistes déracinées.
L’Histoire des Diseuses est liée à l’exil, à l’histoire des flux migratoires, au « parlé- chanté » avec lequel elles ont porté la parole des femmes : Bien avant nous, Polaire ou Eugénie Buffet, entre Tlemcen et Marseille, sont les premières Diseuses pieds-noirs. À Cuba les Sœurs Faez créent la Trova familiale avec la forme des ida y huelta (aller-retour). Les Sœurs Abatzi s’exilent de Smyrne au Pyrrhée où les cabarets enfumés retentissent de haschich songs … Entre deux cultures, entre deux mondes, entre mot dit et mot chanté, la Diseuse telle que nous allons l’évoquer, est un modèle féminin de force et de courage, un levier pour les enjeux de notre monde actuel, la parité, l’égalité entre les sexes, une diversité culturelle.
« C’est l’exil qui a déterminé toute ma vie, entre deux cultures. Mon travail est un travail de séparation. De l’exil je suis passé à l’ex-il, quelque part entre la réalité et l’imaginaire, entre le connu et l’inconnu, là commence la poésie. » Mata (peintre Chilien)
Wajdi Mouawad reprend "Littoral" au Théâtre de La Colline

Du 15 au 30 décembre 2020 au Grand Théâtre du Théâtre de La Colline (Paris)
Wajdi Mouawad a décidé de monter une nouvelle fois Littoral. Littoral.
"Apprenant la mort de son père, une jeune personne troublée recherche un lieu de paix pour enterrer son corps. Elle décide alors de lui offrir une sépulture dans son pays natal. Mais ce coin du monde est dévasté, les cimetières sont pleins et les proches de son père rejettent sa dépouille. Lors de ce périple, elle fera la rencontre de Simone, une fille en colère qui elle aussi a dû affronter un deuil, et de nombreux autres jeunes gens de leur âge. Sur leur chemin, ils devront éprouver la réalité les uns des autres et faire en sorte que ce père devienne le symbole de l’être cher perdu par chacun."
Adieu Monsieur Haffmann

Du 10 septembre au 29 novembre 2020, au Théâtre de l'Oeuvre - 55, Rue de Clichy - 3, cité Monthiers 75009 Paris
Texte et mise en scène: Jean-Philippe DAGUERRE
Avec en alternance : Charles Lelaure ou Benjamin Brenière ou Simon Larvaron, Pauline Caupenne ou Julie Cavanna ou Anne Plantey, Alexandre Bonstein ou Marc Siemiatycki, Franck Desmedt ou Jean-Philippe Daguerre ou Benjamin Egner, Charlotte Matzneff ou Salomé Villiers ou Herrade von Meier
Paris-1942 : décret de l’étoile jaune pour les juifs. Joseph Haffmann propose à son employé Pierre Vigneau de lui confier sa bijouterie en attendant que la situation s’améliore. Pierre accepte...
Sachant qu'il doit également prendre le risque d’héberger clandestinement son ancien » patron dans les murs de la boutique, Pierre finit par accepter le marché de Joseph à condition que celui-ci accepte le sien : « Isabelle et moi voulons à tout prix avoir un enfant. Après plusieurs tentatives infructueuses, nous avons fait des examens… je suis stérile. Monsieur Haffmann, j’aimerais que vous ayez des rapports sexuels avec ma femme le temps qu’elle tombe enceinte... »
La convivialité - LA FAUTE DE L'ORTOGRAPHE

Le 2 novembre 2020 à 19h00 au Théâtre Antoine - Simone Berriau - 14, Boulevard de Strasbourg 75010 Paris
- Mise en scène de Dominique Bréda, Arnaud Pirault et Clément Thirion. Auteurs : Jérôme Piron, Arnaud Hoedt
"Le spectacle des deux belges qui veulent simplifier la langue française" : tout est faux dans cette phrase.Pas “simplifier” mais faire preuve d'esprit critique. Pas “deux belges”, mais deux passionnés qui veulent partager les découvertes des linguistes. Pas même la langue, seulement son orthographe. Car l'orthographe, c'est pas la langue, juste le code graphique qui permet de la retranscrire. Une approche pop et iconoclaste, pour dédramatiser un débat et aussi parce qu'il faut bien avouer que l'Académie Française a un vrai potentiel comique... Notez que tout n'est pas faux : il s'agit bien d'un spectacle... Et drôle en plus. "C'est quand la dernière fois que vous avez changé d'avis ?"
Le Dernier Jour du jeûne

A partir du 16 octobre et jusqu'au 15 novemebre 2020, , une pièce de théâtre de Simon Abkarian, au théâtre Théâtre de Paris - 15 rue Blanche 75009 PARIS
A travers cette tragi-comédie de quartier, Simon Abkarian célèbre ses racines méditerranéennes et rend hommage au théâtre de la Grèce antique. Dans cette fresque contemporaine, les femmes jouent un rôle de premier plan. Elles ne veulent plus subir l’enclos de la tradition et c’est en se heurtant à un patriarcat millénaire qu’elles forcent la porte de leur destin. C’est en affûtant leur langue qu’elles croisent le fer avec les hommes et font trembler l’ordre établi jusque dans ses fondements. Les discussions sont âpres et ardentes, les images fleuries et les sentiments extrêmes. Le printemps est à portée de main. Mais un terrible secret pèse sur le quartier. Qui le mettra à jour ?
Simon Abkarian présente sa pièce : Le Dernier Jour du jeûne est le deuxième volet d’une saga dont la pièce Pénélope ô Pénélope est l’origine. L’action se passe trente ans plus tôt, au même endroit, dans la même famille… Le Dernier Jour du jeûne est une tragi-comédie à l’italienne ou plutôt à la méridionale.
Certes il y a le ciel, la mer, les arbres. Mais ici, l’infernal enfermement consiste en une prison immatérielle : la tradition. Les personnages de cette pièce, les hommes autant que les femmes, sont des «pris au piège». Toutes et tous sont des figures emblématiques du monde méditerranéen tel que je l’ai connu au Liban dans ma jeunesse. Il y a la mère, le père, le fils unique, la soeur cadette puis l’aînée, la tante érudite puis la voisine colporteuse de rumeurs, le boucher, le jeune désoeuvré, l’autre, l’étranger, celui qui ne dit rien, celui qui a peur de parler, de se déclarer. Ils sont voués à coexister dans un affrontement inavoué. Ils ont peur les uns des autres. Les hommes ont peur des femmes, ils jouent le jeu d’un amour tacite qui maintient un semblant de paix au sein de la famille. Et c’est ce faux-semblant que les femmes veulent détruire. C’est de ce joug ancestral, dont elles veulent s’émanciper. Car ce sont elles qui paient le plus lourd tribut de cette aliénation millénaire. Réduites au rôle de procréatrices, elles sont reléguées au second plan de la grande histoire. Leur plaisir est nié, leur aspiration de liberté aussi. Elles n’ont pas le droit à la verticalité. L’envol n’est pas pour elles. Elles sont embourbées dans le temporel, le concret, le matériel. Toutes les tâches que les hommes réprouvent sont dévolues aux femmes. Elles sont faites pour enfanter, si possible des mâles. Dans ce monde méditerranéen, capillaire et testiculaire, avoir une fille est un fardeau à qui il faudra apprendre à obéir et se taire. Donc forcément quand les femmes sont réunies, elles parlent. J’ai voulu faire de la sexualité le centre de ces colloques drôles et improvisés. Et rediscuter le plaisir charnel des femmes. Entre soumission (cliché) et fantasme, il me fallait établir une secrète cartographie d’une pratique joyeuse et équitable de l’Eros féminin. Retrouver par l’écriture la sauvagerie de la nuit originelle. Dans cette pièce c’est la nuit que l’on attend car c’est là où tout se joue, où tout se dénoue. Le soleil, qui est le grand témoin, interdit tout paroxysme. Il me fallait réinventer les ténèbres afin d’y voir clair dans l’inceste et le meurtre. Il fallait que, dans mon histoire, le soleil se fasse prier.
Nous sommes dans la maison de Théos, chef de village, équitable et sévère. Il vit avec sa femme Nouritsa, ses deux filles Zéla et Astrig, toutes deux en âge de se marier. Astrig est amoureuse de Aris, fils désoeuvré de Vava. Zèla, quant à elle, est dans la contemplation. Elle ne se doute pas que le pêcheur Farès est amoureux d’elle. Lui est l’étranger, comment peut-il prétendre à la fille du chef Théos ? Il y a aussi Elias jeune garçon de 13 ans. Il est le fils unique de Théos et Nouritsa. Sandra est la vieille tante, folle et érudite. Beaucoup pensent qu’elle est devenue folle à force d’avoir trop lu. L’histoire se passe aujourd’hui. C’est la fin d’un jeûne destiné aux filles vierges. Si elles le tiennent jusqu’au bout, leurs futurs époux leur apparaîtront en rêve. Malgré le fait que tout le monde a l’air de tout le temps s’engueuler, tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. Jusqu’au moment où Vava la voisine, arrive avec de terribles nouvelles. Sophia la fille du boucher est enceinte. Sophia a 13 ans. Qui a commis un tel crime ? Qui a violé la plus joyeuse des fillettes du village ? Comment savoir, puisque Sophia se tait depuis deux mois ? Comment la faire parler ? Grâce à une clef et une prière, Nouritsa redonnera la parole à Sophia qui désignera son père comme son violeur. Cet inceste sera puni de mort. Bientôt Théos se met en route, son fils Elias l’accompagne. La nuit va tomber, un homme va mourir.
Tous des oiseaux

Du vendredi 4 décembre au dimanche 13 décembre 2020, la pièce de théâtre de Wajdi Mouawad - Théâtre Les Gémeaux - Scène nationale de Sceaux - 49 avenue Georges Clemenceau, 92330 Sceaux.
Tous des oiseaux a pour source la rencontre entre un auteur québécois d’origine libanaise vivant en France et une historienne juive ayant contribué à faire connaître un diplomate musulman qui fut converti de force au christianisme et qui permit à tout un continent de découvrir la vision qu’un Africain avait de son pays natal. On appelle cela une rencontre avec l’idée absolue de l’Autre.
Dynamitée par la violence du monde, l'histoire intime d'Eitan, un jeune scientifique allemand d'origine israélienne confronté à un violent conflit avec son père, montre comment, dans les luttes fratricides, il n'existe aucune réalité qui puisse dominer une autre. Tout conflit cache un labyrinthe où va, effroyable, le monstre aveugle des héritages oubliés.
Déconfiner les mots

- La réservation est indispensable : 06 08 92 96 93
Reprise au Théâtre de la Colline

Le programme du théâtre de la Colline pour l'automne 2020 est en ligne
- Vivre ! : du 29 septembre au 25 octobre 2020 au Petit Théâtre, un spectacle de Frédéric Fisbach, inspiré du Mystère de la charité de Jeanne d’Arc de Charles Péguy
- Mes frères : du 30 septembre au 21 octobre 2020 au Grand Théâtre, texte Pascal Rambert- mise en scène Arthur Nauzyciel
- Les Étoiles : du 10 novembre au 4 décembre 2020 au Petit Théâtre, texte et mise en scène Simon Falguières
- Littoral : du 10 au 29 novembre 2020, texte et mise en scène de Wajdi Mouawad
- Sœurs : du 8 au 23 décembre 2020 au Grand Théâtre, texte et mise en scène Wajdi Mouawad
- Le Petit Poucet : du 9 au 20 décembre 2020 au Petit Théâtre, d'après le conte de Charles Perrault - texte et mise en scène Simon Falguières
Le quai de Ouistreham

- De Florence Aubenas | Mise en scène : Louise Vignaud | Avec Magali Bonat
- du 22 septembre au 3 octobre, Théâtre 14, Paris 14e. Tél. : 01 45 45 49 77
- du 6 au 10 octobre au Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon (69)
- du 3 au 7 novembre à Sète
- les 4 et 5 décembre au Festival théâtral du Val-d’Oise…
Ni pièce de théâtre, ni fiction, c’est un récit journalistique qui est joué et mis en scène. La vie de femmes de ménage en temps de crise. On se souvient de la sortie retentissante du livre de Florence Aubenas en 2010, Le Quai de Ouistreham. La journaliste y racontait son immersion totale durant six mois dans le monde des travailleuses précaires.
Florence Aubenas témoigne et raconte. Ce livre a rendu visible ce que l’on ne veut pas voir : la misère au quotidien de ces femmes de l’ombre. Mais aussi leur volonté de bien faire, l’exigence de ce métier méprisé dans un monde en crise. Près de dix ans après cette expérience, la metteuse en scène Louise Vignaud et la comédienne Magali Bonat s’approprient ce texte et font entendre la parole de ces femmes qui récurent, astiquent, briquent. Celles qui commencent à travailler quand nous ne sommes plus dans nos bureaux, dans nos locations de vacances, dans un ferry à quai. Pour que le monde des autres, le nôtre, soit propre coûte que coûte. Pratiquement sans décor, sans accessoire, dans un rapport frontal au public, le jeu est lui aussi extrêmement sobre, laissant toute la place au témoignage.
Durant une heure, seule au plateau, Magali Bonat recrée les situations, les interroge, nous interroge avec tendresse, humour et sincérité. Le plateau devient un lieu d’enquête et de questionnement. Un lieu de prise de conscience, toujours aussi nécessaire.
Tenir paroles

Du 22 septembre au 9 octobre 2020 au Théâtre de la Ville - Espace Cardin - 1, avenue Gabriel 75008 Paris, France
Mise en espace & Conception : Emmanuel Demarcy-Mota ; Troupe du Théâtre de la Ville
Depuis le début du confinement, 97 acteurs, médecins, danseurs, scientifiques et musiciens ont partagé l’aventure des consultations téléphoniques puis présentielles dès que cela a été possible. Au 1er juillet, 7500 personnes avaient participé à ces dialogues inattendus, échanges en tête à tête entre un artiste et un scientifique et une personne consultée. Les échanges ont eu lieu en 19 langues et dans plus de 30 pays à travers le monde. Chaque rencontre est unique, chaque dialogue une expérience intime et artistique. C’est la charge d’humanité de cette aventure inouïe que nous chercherons à porter sur scène, réunissant témoignages de consultants, de consultés, de médecins, de patients. Un instantané, un devoir de mémoire sur cette période à la fois proche et lointaine.
Le Festival OFF d'Avignon... à Paris !

Du 24 août au 6 septembre, la Ville de Paris et le Théâtre de la Ville programment 8 spectacles de théâtre et de musique, gratuits et en plein air, dont 2 spectacles jeune public. Des spectacles en plein air dans les 1er, 3e, 4e, 8e et 15e arrondissements
"À la suite de l’annulation du Festival OFF d’Avignon, ainsi qu’en soutien aux auteurs, compositeurs, metteurs en scène et compagnie franciliens, la Ville de Paris a souhaité proposer à certaines compagnies parisiennes ou franciliennes de pouvoir présenter leurs spectacles dans l’espace public à Paris entre le 26 août et le 6 septembre. Tous ces événements s’inscrivent dans le cadre d’Un Été particulier, la programmation des événements culturels à Paris cet été, et sont gratuits et accessibles à tous.
Les visiteurs pourront assister à quatre spectacles de théâtre (L’Homme qui dormait sous mon lit, Callas, il était une voix, Quand je serai un homme et Boxing Shadows), deux spectacles jeune public (Duologie et La légende de Tsolmon) ainsi que deux spectacles musicaux (Une vie de pianiste et Mélodies chroniques).
« Cette opération nouvelle montre la volonté de la Ville de Paris de s’engager pour un nouveau théâtre populaire. Au côté des artistes, des compagnies, de tous les publics, elle préfigure une nouvelle étape de politique culturelle » précise Carine Rolland, adjointe à la culture de la Maire de Paris."
Les carnets d'Albert Camus

Du 26 août au 27 septembre 2020 au théâtre LE LUCERNAIRE - 53 Rue Notre Dame des Champs, 75006 Paris
D'après "Carnets" d'Albert Camus (éditions gallimard) - Mise ne scène et avec Stéphane Olivié Bison.
"...Entre journal de travail et journal intime, c'est le combat héroïque et acharné d'un homme, l'un de nos plus beaux écrivains, face à la machine inexorable des jours. Un Camus curieux de tout, épris de beauté et d'harmonie, y livrant, ses colères, ses idées, et sa croyance dans le pouvoir de l'écriture."
Le Grand Cahier

Du 30 août au 7 octobre 2020 au Dimanche à 20h, lundi, mardi et mercredi à 21h, Théâtre Manufactures des Abesses - 7 rue Véron (75018 Paris)
Une pièce d'Agota Kristof, mise en scène et interprétation Valentin Rossier
À la campagne, en temps de guerre. Abandonnés à eux-mêmes, à la faim et au froid, deux jeunes enfants – des frères jumeaux – vont tenter de vaincre, à travers l’exercice quotidien de la douleur reçue ou infligée, tout ce qui fait mal, et vont consigner, dans un « grand cahier », la liste de leurs progrès.
Extrait d'un message reçu
"...Valentin Rossier, le metteur en scène suisse, s'exporte à Paris le temps d'une série de représentation de son adaptation du Grand Cahier, chef d'oeuvre d'Agota Kristof.
Avez-vous lu ce roman? Il est beau et terrible. Deux enfants s'exercent à supporter la cruauté et le violence de la guerre qui fait rage. Abandonnés à eux-mêmes, ils restituent quotidiennement ces exercices dans un cahier, tentant d'être le plus précis possible. C'est une chute hors de l'humain, dans une langue ciselée...
Pour les premières représentations, du 30 août au 9 septembre, bénéficiez de places à 12€ en réservant soit par retour de mail, soit sur notre site avec le code MANUF...."
La promesse de l'aube

Du mardi 20 octobre 2020 au samedi 9 janvier 2021, un des grands chefs d'oeuvre de Romain Gary au Théâtre de Poche Montparnasse -75 Boulevard du Montparnasse, 75006 Paris
Auteur : Romain Gary
Artistes : Stéphane Freiss
Metteur en scène : Stéphane Freiss
Ce roman autobiographique puissant et bouleversant est le récit de la relation passionnelle et profonde qui unit l'écrivain et sa mère durant toute leur vie. D'abord en Lituanie où naquit Romain Gary et à Varsovie, puis à Nice où ils s'exilèrent en 1927, ensuite durant les études de droit de Gary à Paris, enfin durant la Seconde Guerre mondiale où Gary vécut ses aventures les plus glorieuses.
La beauté du livre est dans la richesse des sentiments d'amour qui lia les deux êtres et dans la force du récit épique de la vie aventureuse de l'écrivain.
Le Square

Du mercredi 9 septembre 2020 au dimanche 8 novembre 2020 une pièce de Marguerite Duras, au Théâtre Le Lucernaire -53 rue Notre-Dame-des-Champs, 75006 Paris
Auteur : Marguerite Duras
Artistes : Dominique Pinon, Mélanie Bernier
Metteur en scène : Bertrand Marcos
Un après-midi, dans un square, une bonne à tout faire et un voyageur de commerce commencent à discuter. Tout semble les opposer, elle est jeune et pleine d'espoir, celui de se marier notamment, tandis qu'il est d'un âge bien plus avancé, et n'espère plus grand-chose.
Cependant, malgré leurs différences, à l'écoute l'un de l'autre, une véritable rencontre a lieu entre ces deux êtres singuliers, ces deux solitudes dont les chemins étaient peut-être finalement faits pour se croiser.
Vian par debout sur le zinc

Faut-il d'ailleurs parler d'hommage ? Rien n'est moins sûr lorsque l'on découvre leur spectacle où les chansons de l'auteur de L'écume des jours bénéficient d'arrangements subtils, de compositions originales, d'intertextes imprévus au service d'une mise en scène foisonnante et remplie d'émotion.
Leurs multiples talents d'instrumentistes transposent l'univers de Boris Vian qui vient lui-même nourrir l'âme et l'originalité de cet orchestre. Ces garçons ont du " Vian dans leur crâne " et je vous conseille de " ne pas crever " sans avoir vu leur spectacle même si vous êtes " snob " !"
Qui a tué mon père

Du 9 au 23 septembre 2020 au théâtre des Abesses (31, Rue des Abbesses 75018 Paris), reprise de la pièce de théâtre d'Edouard Louis avec Edouard Louis. Mise en scène de Thomas Ostermeier.
"L’écrivain Édouard Louis interprète son propre rôle dans un monologue saisissant.En trois récits autobiographiques, Édouard Louis s’est imposé, à 27 ans, comme une voix essentielle de cette littérature contemporaine en prise directe avec le réel. Véritable « transfuge de classe », à la fois écrivain et artiste engagé, il décrypte les mécanismes de domination et de violence sociale et raconte la réinvention de soi à partir de sa propre expérience familiale. Après Histoire de la violence, présenté l’an dernier au Théâtre de la Ville, voici que Thomas Ostermeier pousse un peu plus loin le dialogue avec l’écrivain en le mettant en scène dans son propre rôle. Avec Qui a tué mon père, portrait indigné, tout de colère et de tendresse mêlées, Édouard Louis fouille les contradictions intimes d’un homme brisé. Entendre ce texte par la bouche de son auteur, le voir danser et livrer ses souvenirs d’enfance, décuple sa portée. Répété au Théâtre de la Ville, avant sa création, Qui a tué mon père illustre de puissante manière le fructueux compagnonnage entre les deux maisons. (Maïa Bouteillet)"
Exils intérieurs

Du 1 au 5 octobre 2020, une pièce d'Amos Gitaï, au Théâtre des Abesses (31, Rue des Abbesses 75018 Paris)
Conversation imaginaire entre Albert Camus, Rosa Luxemburg et Thomas Mann.
Associant extraits musicaux, projection d’images et lecture de textes, Exils intérieurs est un dialogue imaginaire entre Albert Camus, Rosa Luxemburg et Thomas Mann au sujet de la position de l’artiste lorsqu’il est confronté à l’oppression. En 1936, Thomas Mann vit en Suisse en exil volontaire depuis maintenant trois ans. Mais il n’a absolument rien dit publiquement concernant la politique. Il a de même refusé de participer au Congrès des écrivains pour la défense de la culture, bien que son frère Heinrich y ait pris un rôle prépondérant. Parce qu’il est sans doute l’écrivain allemand le plus éminent de son époque, et probablement le plus estimé des écrivains du monde, il a été soumis à des pressions des deux camps pour prendre position. Les nazis l’ont supplié de rentrer chez lui et ont largement laissé entendre que ses idées inconcevables sur la liberté seraient ignorées s’il disait un mot aimable sur le Chef. Les antifascistes ont insisté pour qu’il se joigne à eux et l’ont malmené pour ne pas couper les derniers liens qui le liaient à l’empire d’Hitler. Néanmoins, il a gardé le silence
France Culture partenaire de "Au théâtre chez soi" sur France 5

En attendant la réouverture de théâtres, la Comédie-Française met à disposition une partie de son répertoire.
France 5 propose, à partir du dimanche 29 mars en prime à 20h50, une soirée théâtre "Au théâtre chez soi" pour voir et revoir les plus grands classiques du théâtre français interprétés par la troupe de la Comédie-Française, dont
- Roméo et Juliette, de Shakespeare
- L'HÔTEL DU LIBRE-ÉCHANGE, de Georges Feydeau et Maurice Desvallières
- L'AVARE, de Molière
- Un fil à la patte, de Georges Feydeau
- Le Misanthrope de Molière
- Fanny, de Marcel Pagnol
- Cyrano de Bergerac, d'Edmond Rostand
- Le petit maître corrigé, de Marivaux
- Les Fourberies de Scapin, de Molière
- Les Rustres, de Carlo Goldoni
CES FILLES-LÀ

Une pièce de théâtre : Création : compagnie Ariadne - Mise en scène : Anne Courel - Texte : Evan Placey - Traduction : Adélaïde Pralon
Douze comédiennes professionnelles et huit adolescentes explorent les rapports entre le groupe et l’individu.
En tournée :
- Jeudi 12 mars / 14H30 et vendredi 13 mars / 20H : Théâtre Firmin Gémier / La Piscine, Chatenay-Malabry (92)
- Mardi 17 mars / 20H30 : Le ZEF, Merlan, Scène Nationale de Marseille (13)
- Vendredi 20 mars / 14H et 20H30 : Les Bords de Scènes, Espace Jean Lurçat, Juvisy-Sur-Orge (91)
- Mardi 7 avril / 14H30 et 20H : Le Grand Bleu, Lille (59) / Festival Youth is Great
- Jeudi 9 avril / 14H30 et 19H : Le Vivat, Armentières (59), Scène Conventionnée
- Jeudi 16 avril / 19H30, vendredi 17 avril / 20H30 et samedi 18 avril / 19H30 : MC2, Scène Nationale de Grenoble (38)
- Mardi 28 avril / 14H15 et 20H30 : Salle Jean Favre, Langres (52)
Présentation par Anne Courel, metteuse en scène
Ces Filles-Làmet en jeu avec une formidable énergie les rapports complexes entre legroupe et l’individu. Les personnages y sont saisis en pleine vie dans un monde réel, tragique, sexuel, violent, complexe. Leur itinéraire se construit sans complaisance, facilité ou manichéisme. J’aime la manière dont les héroïnes d’Evan Placey luttent pour trouver les moyens de sortir de l'immobilisme généré par la loi du plus fort, la dictature des images, les règles omniprésentes du groupe.Au delà de sa réalité concrètement éprouvée par des adolescents, le thème intéresse toutes les générations. A l’heure où l’égo-grégarisme fait rage, la violence de la mise à l’écart est de plus en plus partagée à l’intérieur des cercles professionnels ou privés par tout un chacun. Evan Placeym’invite à renouveler mes formes de pensée, à avancer dans ma recherche d’un théâtre où les ados peuvent se retrouver, en travaillant sur la matière que constitue leur réalité quotidienne, sans démagogie, tout en ouvrant le dialogue intergénérationnel. La pièce est un chœurécrit pour 20 voix qui propose un rapport inventif à la langue, à la musique actuelle, une place importante donnée aux images qui interagissent avec la fable. J’ai choisi de mettre en scène ce texte avec toute la puissance que créela présence de 20 corps au plateau. Parmi elles, 8 adolescentes partagentla scène avec les professionnelles. Expertes du sujet, en osmose avec les comédiennes, emplies dans le secret de leur corps de la violence du silence de la majorité sur lequel repose le cyber-harcèlement, elles nous ont beaucoup apporté.Le mode de présence desados parmi les comédiennes crée des liens singuliers avec les spectateurs, de confiance, de respect, de partage en humanité et génère sur scène une fragilité bénéfique.L’ensemble questionne, nourrit, secoue la scène et la salle.
Les Monologues du Vagin

Du 07/03/2020 au 02/05/2020, une pièce de théâtre d'après le texte d'Eve Ensler, au théâtre 3T à Toulouse - 40 Rue Gabriel Péri, 31000 Toulouse
Adaptation de Dominique Deschamps. Mise en scène Tilly
Les Monologues du Vagin est un texte fondé sur plus de deux cents entretiens avec des femmes : jeunes, âgées, mères de famille, dactylos, PDG, prostituées, noires, hispaniques, asiatiques, bosniaques, indiennes, juives, blanches… Ces femmes ont confié à Eve Ensler leurs sensations, leurs traumatismes.
Notre histoire

Du Jeudi 19 mars 2020 au Samedi 28 mars 2020,Théâtre-Studio d’Alfortville - 16 rue Marcelin Berthelot, 94140 Alfortville, à 20h30, relâche le dimanche. Tél : 07 60 56 01 28.
Une pièce de Jana Klein et Stéphane Schoukroun.
Notre histoire interroge l’antisémitisme et nos identités troubles à travers le prisme d’une relation amoureuse (réelle).
Stéphane est Juif séfarade, Jana est Allemande. Quand ils se rencontrent en 2008, il la croit Juive ashkénaze. Malgré ce quiproquo de départ, ils vivent ensemble depuis 10 ans et ont une enfant. Aujourd’hui, leur fille de 9 ans les oblige à un check-up identitaire.
NOTRE HISTOIRE est la tentative de mettre en jeu leur mémoire approximative. De se confronter aux questions de leurs origines, de la Shoah et à l’antisémitisme qui persiste.
NOTRE HISTOIRE est une plongée dans les méandres de l’altérité.
NOTRE HISTOIRE est un spectacle pour deux interprètes et deux Intelligences Artificielles. En choisissant comme partenaires des IA domestiques, ALEXA et SIRI, Stéphane et Jana exposent leur mémoire et leurs constructions autofictionnelles au récit qu’elles en feront.
NOTRE HISTOIRE, une fiction ?
Où en sommes-nous du réel ?
Nous campons sur les rives

Du 23 janvier au 9 février 2020 au Nanterre-Amandiers Centre dramatique national - 7 avenue Pablo-Picasso - 92022 Nanterre Cedex
Texte de Mathieu Riboulet, mise en scène et scénographie de Hubert Colas.
"Il y a des auteurs discrets dont on se transmet le nom comme un talisman ou un signe de reconnaissance. Mathieu Riboulet est de ceux-là. Sans tapage, ses livres font leur chemin dans l’esprit du lecteur, créant au fil du temps une constellation de fidèles. C’est ainsi que le metteur en scène Hubert Colas et le comédien Frédéric Leidgens ont découvert qu’ils partageaient un même intérêt pour l’œuvre de Mathieu Riboulet. Ensemble, ils ont eu envie de faire entendre Nous campons sur les rives. Cette œuvre un peu à part est le fruit d’une allocution commandée à l’auteur par l’historien Patrick Boucheron à l’occasion du Banquet du livre de Lagrasse où elle a été prononcée en août 2017. Cette méditation lumineuse où l’écrivain se place d’emblée en situation « dans la lumière, le vent, les pierres, le sable et les odeurs d’ici » est peut-être la plus belle introduction à son écriture.
En contrepoint à cette œuvre, Hubert Colas a souhaité confier un autre texte de ce même auteur à l’acteur Thierry Raynaud, complice de longue date, pour une exploration multiple de l’écriture de Mathieu Riboulet. Il a eu envie d’éprouver avec cet acteur d’une grande dextérité mêlée de grâce, comment posséder cette écriture, comment la laisser agir et faire corps avec elle.Thierry Raynaud interprète le texte « Dimanche à Cologne », extrait de Lisières du corps, texte où vagabondent les pensées, les souvenirs et les rêveries du narrateur, et où ne s’instaurent quasiment pas de dialogues autres que ceux des regards et des gestes, que ces échanges entre corps regardant et regardé, entre corps touchant et touché.« Les fantômes ne nous sont pas hostiles. Il n’y a que les hommes de pouvoir et les hommes d’église pour penser que les fantômes sont nos ennemis », écrit Mathieu Riboulet. C’est à ce fantôme bien vivant que Frédéric Leidgens et Thierry Raynaud prêtent tour à tour leur chair et leur voix."
Détails

Du Mercredi 8 janvier au Dimanche 2 février 2020 - Théâtre du Rond-Point - 2 bis avenue Franklin D. Roosevelt, 75008 Paris.
Texte : Lars Norén, mise en scène : Frédéric Bélier-Garcia, avec : Isabelle Carré, Ophelia Kolb, Laurent Capelluto, Antonin Meyer-Esquerré
Erik, Stefan, Ann et Emma s’aiment, se trahissent, se quittent. Ils construisent, hésitent et détruisent. Ils sont éditeur, auteur, romancière, médecin. Détails, c’est dix ans de leur vie, à Stockholm, Florence et New York. Leurs années quatre-vingt-dix s’émaillent d’échecs et de succès relatifs, d’atermoiements, de mauvais choix, avec ou sans enfants. Avec les venins du temps, et son ironie aussi. Saga pour un quatuor, Détails dépeint les cafés, la vie culturelle et sociale d’un monde au tournant du siècle, qui s’effrite et prend l’eau de partout. Failles profondes. Mais en surface restent les détails où le diable se cache, et la drôlerie avec.Écrivain suédois, héritier de Strindberg et de Bergman, entré au répertoire de la Comédie-Française, Lars Norén s’impose en sismographe des relations humaines, du tragique social, tous milieux confondus. Il construit le kaléidoscope d’une génération et de son époque, avec successions truculentes de flashs, scènes courtes au dialogue affilé. Frédéric Bélier-Garcia, complice de l’aventure du Rond-Point depuis sa création, y a présenté Honneur à notre élue de Marie NDiaye, Perplexe de Marius von Mayenburg, Yaacobi et Leidental de Hanokh Levin, Le Mental de l’équipe d’Emmanuel Bourdieu, Et la nuit chante de Jon Fosse, Une nuit arabe de Roland Schimmelpfennig et récemment Retours suivi de Le Père de l’enfant de la mère de Fredrik Brattberg. Il implose dans Détails les conforts d’un monde qui coule et qui l’ignore. Il traverse dix années de vies de couples, croisements, évitements et transformations.
C'est bizarre l'écriture

Du 13 janvier au 27 avril 2020, uniquement le lundi à 19h00, une pièce de Christiane Rochefort - Théâtre LES DECHARGEURS - 3 rue des Déchargeurs 75001 Paris
Autour du spectacle
samedi 7 mars à 16h - Dans le grenier ambulant de Rachel Mizrahi - lecture en entrée libre (réservation au 01 40 36 00 50 ou reservation@scenesblanches.com)
lundi 20 janvier et lundi 13 avril de 16h à 18h - Atelier d'écriture organisé avec Aleph-Écriture (+ d'infos :
- lundi 20 janvier > un atelier d'expérimentation autour de jeux d'écriture afin de vous immerger dans l'univers ludique de Christiane Rochefort. Réservez ici
- lundi 13 avril > S'inspirer du style atypique et ludique de Christiane Rochefort et, à votre tour, dérivez, inventez, jouez avec les mots. Des fragments de votre vie brève revue et corrigée par vous-même. Réservez ici
Une chambre à soi

Du vendredi 10 au lundi 27 janvier 2020 - Théâtre Le Local - 18 Rue de l'Orillon, 75011 Paris
Mise en scène, traduction, adaptation, Marie-Paule Ramo d’après Virginia Woolf - Interprétation, coadaptation, Nathalie Prokhoris
Surgie du passé pour pointer du doigt le sort fait aux femmes, Virginia Woolf, telle un Sherlock Holmes en jupe et cardigan, mène l’enquête sur ce qui les a empêchées d’écrire, suivant le parcours de l’émancipation des femmes et de leur cheminement en littérature… Mais cette exploration prend une forme inattendue : celle d’une fiction, menée tambour battant par une Virginia vive et facétieuse, qui s’invente en personnage, parcourt les siècles, imagine une sœur à Shakespeare… Brouillant les frontières entre fiction et réel, elle nous propose aussi une singulière immersion dans le processus de création.
La conclusion généreuse et pleine d’espoir, à laquelle elle semble tout d’abord se dérober, viendra pourtant couronner de sa petite pépite de vérité l’apparent vagabondage de V.W.
Une chambre à soi (A Room of One’s Own), écrit en 1928 par Virginia Woolf sur la base de conférences destinées à de jeunes (et encore rares) étudiantes, s’est imposé en texte majeur, précurseur du féminisme. Accompagnant la parole engagée de l’autrice qui fait écho aujourd’hui au combat en faveur de l’égalité femmes-hommes, la pièce s’attache également à redonner sa place à la dimension fictionnelle du texte, la Virginia de V.W. Une chambre à soi, élargit son propos aux difficultés d’être artiste, homme ou femme, et révèle les coulisses de la création. « Il y a de fortes chances pour que la fable soit plus vraie que le vrai. » S’emparant des outils mêmes de la fiction, Virginia Woolf rend palpable ce qu’écrire exige d’éducation, de temps, d’argent... d’espace rien qu’à soi.
- Renseignements, réservations : tel: 01 46 36 11 89 ou infos@le-local.net ou http://www.le-local.net/reservation_01.html
- Présentation du théâtre
La lune en plein jour

Tous les lundis à 20h à partir du 13 janvier au 6 avril 2020 - Théâtre de la Huchette 23, rue de la Huchette 05 PARIS
Une pièce de théâtre de et avec Marina Tomé - Mise en scène : Anouche Setbon
J’écris pour trouver la réponse à une question mais depuis quelques temps je ne savais même plus quelle était la question… Je savais juste que j’avais envie de revenir à mes projets, après avoir collaboré aux projets des autres pendant des années, je voulais revenir à des questionnements plus personnels. Cultiver mon jardin intérieur. C’est en participant à un atelier d’écriture en langue espagnole, qui est ma langue maternelle puisque je viens d’Argentine, que j’ai commencé à écrire ce texte sans savoir au départ que ce serait un spectacle. Pourtant au fur et à mesure, l’idée d’en faire mon prochain spectacle s’est imposée. Impératif.
La question de l’identité est la question qui m’obsède. J’ai déjà abordé ce thème dans mon précédent seule en scène : Aria di Roma, où je racontais ma relation singulière avec Anna Magnani, comment elle m’envahissait…
Ici j’ai voulu creuser plus avant cette dualité qui me constitue, la traquer pour tenter de l’épuiser. J’ai attrapé à bras le corps cette dichotomie existentielle et retraversé certaines expériences particulières de ma vie, le face à face avec la mort, avec l’exil… J’ai cherché à entendre combien ces fêlures intimes nous construisent et nous amènent peu à peu, à qui nous sommes. Et je viens témoigner du chemin et du temps qu’il faut pour recréer le lien en soi, réunifier ses territoires, saisir le sens, prendre enfin sa place et apporter à son tour, quelque chose dans sa lignée. La lune en plein jour est une ode à cette formidable et inépuisable capacité d’adaptation de l’être humain.
Et maintenant ce texte, je veux le jouer. Puisque telle est notre mission : venir sur terre, vivre des expériences, en saisir une parcelle d’humanité et la transmettre au monde. Espérer être juste un instant, un phare pour les autres, leur permettre de saisir à leur tour, cet élan de vie si nécessaire. Jouer ce texte, me sentir libre, libre et utile. Et l’immense joie qui en découle...
- Réservation au 01 43 26 38 99, sur reservation@theatre-huchette.com ou http://www.theatre-huchette.com
CROCODILES

Du 1 au 11 février 2020, un spectacle pour les enfants à partir de 9 ans (durée 55 min), au Théâtre de Montreuil - Salle Maria Casares 63 rue Victor Hugo - Montreuil
Avec Rémi Fortin ou Zacharie Laurent, adaptation, mise en scène Cendre Chassanne, Carole Guittat d’après le livre de Fabio Geda
La longue odyssée solitaire d’un enfant parti de son petit village d’Afghanistan pour trouver une vie meilleure. Un récit de vie et un conte citoyen.
Un jeune homme, Enaiat, se souvient avec nous de son histoire. Une odyssée terrible guidée par l’espoir qui commence dans les montagnes d’Afghanistan où sévissent la guerre, la dictature des talibans et les persécutions. À dix ans à peine, il s’enfuit grâce à sa mère. Seul, il entreprend un immense voyage qui lui fera traverser six pays du Moyen-Orient et d’Europe. Rémi Fortin, acteur que l’on a pu voir dans Western et Shock Corridor, comédien associé au Nouveau théâtre de Montreuil, incarne avec finesse cet enfant plus malin que le destin. À partir du récit délesté de sentimentalisme et de pathos d’Enaiatollah Akbari (publié sous le titre Dans la mer il y a des crocodiles), la Compagnie Barbès 35 nous met à hauteur d’enfant pour dire l’urgence d’accueillir l’étranger, d’offrir l’hospitalité à ceux qui se battent pour vivre, malgré les « trafiquants d’hommes » et tous les autres « crocodiles ».
Le jour où j'ai appris que j'étais juif

Reprise
Jusqu'au 12 janvier 2020 - Théâtre L'Archipel - 17 boulevard de Strasbourg, 75010 Paris.
Pièce de théâtre : Jean-François Derec adapte et interprète le roman dans lequel il raconte son enfance et la découverte qui l’a bouleversée. Ecriture incisive, mise en scène au cordeau, interprétation hilarante et poignante et excellent viatique antiraciste !
C'est la petite histoire qui raconte la Grande...
L’action se passe à Grenoble. J’ai 10 ans. Christine, 11 ans, me propose de me montrer ses seins si je baisse mon pantalon.
Je suis timide, je décline la proposition. Elle me lance : « Je sais pourquoi tu ne veux pas me le montrer. Parce que tu es juif et que tu as le zizi coupé en deux ! ». Le ciel m’est tombé sur la tête. Ma mère était-elle au courant qu’elle avait mis au monde un enfant juif ? Devais-je lui dire ? Comment arrêter d’être juif et devenir un vrai Grenoblois comme tout le monde ?
Abd Al Malik : Le Jeune Noir à L'Epée

Du 17 au 19 janvier 2020 : vendredi, samedi de 20h à 21h10 et dimanche de 15h à 16h10, au Théâtre de la ville Espace Cardin - 1 avenue Gabriel 75008 Paris
S’inspirant d’une toile de maître, Abd Al Malik compose une méditation poétique, rythmée et slamée, sur l’identité à l’ère de la mondialisation.
En découvrant le tableau Jeune Noir à l’épée peint par Puvis de Chavannes, Abd Al Malik a éprouvé quelque chose de l’ordre d’une révélation. Sous son regard, le portrait est devenu le sujet d’un poème contemporain. Pour lui, ce jeune Noir n’est plus un personnage du XIXe siècle, il sort tout juste de prison et vit dans une cité-dortoir. C’est un homme en révolte, travaillé par sa relation conflictuelle à ses racines africaines et à la France. Son histoire est fractionnée, c’est une rébellion rythmée, slamée et chantée. Ce jeune Noir ressemble un peu, forcément, à Abd Al Malik ; ils partagent la même histoire, la même révolte, le même désir de « quitter la rue et la haine sans abandonner les siens ». Ou comment de la vision acérée d’une peinture du XIXe siècle naît une méditation poétique sur l’identité à l’ère de la mondialisation, à la croisée de Baudelaire et du Tout-Monde d’Édouard Glissan.
Présentation du spectacle
berlin 33

Du Mercredi 20 novembre 2019 au Dimanche 29 décembre 2019 - Théâtre de la Reine Blanche - 2 bis Passage Ruelle, 75018 Paris
Les mercredis, vendredis et dimanches à 19h, relâche les 8 et 25 décembre.
Une pièce d’après "Histoire d’un Allemand - Souvenirs 1914-1933" de Sebastian Haffner - Actes Sud
En 1938, Sebastian Haffner attend encore une prise de conscience européenne face à la menace nazie. S’il a bien compris que la guerre était inéluctable, il fait le choix de témoigner, espérant un sursaut des démocraties, qui pourrait épargner au monde « quelques années de guerre ». Il nous livre un récit à hauteur d’homme — du jeune homme qu’il est alors — un homme qui tente de préserver ses amitiés, sa vie quotidienne et amoureuse, dans un contexte devenu délirant.
« Je vivais dans la même apathie que des millions d’autres individus, je laissais venir les choses. Elles sont venues. »
John de Wajdi Mouawad, mis en scène par Stanislas Nordey

- Du Lundi 8 avril 2019 au Vendredi 19 avril 2019 - Théâtre des Quartiers d'Ivry - Centre Dramatique national du Val-de-Marne - Manufacture des Œillets - 1 place Pierre-Gosnat, 94200 Ivry-sur-Seine
- Egalement du 4 au 8 février 2020 à la Scène Nationale de Vandœuvre-lès-Nancy.
John est un spectacle qui déclenche la parole, car il aborde un sujet tabou : le suicide des adolescents. John, jeune homme québécois, ne les représente pas, mais il est l’un d’eux. Ce texte, un des tout premiers écrits par Wajdi Mouawad en 1997, alors lui-même tout jeune auteur, est mis en scène par Stanislas Nordey. Il nous invite à pénétrer dans la tête et dans le corps de John, un être bien vivant qui exprime sa solitude, son désespoir, sa colère.
Camille contre Camille

Reprise :
du 19 décembre 2019 au 29 mars 2020, au "Théâtre Lepic" - 1 avenue Junot 75018 Paris
Auteur : Hélène Zidi - Artistes : Lola Zidi , Hélène Zidi, Gérard Depardieu dans la voix de Rodin - Metteur en scène : Hélène Zidi
Un dialogue inédit sur l'âme d'une artiste guettée par la folie.
La narration fleure les émotions romantiques comme les exprimait si subtilement George Sand, des ondes de poésie rimant avec les petits plaisirs simples de la vie façon Colette, des ombres peuplées de turbulence intérieur à la Françoise Sagan.
Interprété par l'auteure Hélène Zidi et sa fille Lola Zidi, avec la voix de Gérard Depardieu, Camille contre Claudel est l'histoire d'une femme éperdument amoureuse de la vie ; c'est aussi le destin d'une artiste brisée sur les récifs de sa passion pour Rodin...
ESCAPE GAME - POURQUOI JE N'AI PAS PORTÉ PLAINTE

Après Avignon et Paris, une tournée en Régions
- Rethel (08300) : les 16/01 et 17/01/2020 - Théâtre Louis Jouvet
- Chelles (77500) : le 24/01/2020 - Théâtre de Chelles
- Troyes (10000) : le 31/01/2020 - Théâtre de la Madeleine
- Homécourt (54310) : le 04/02/2020 - Centre Culturel Pablo Picasso
Idir est un survivant. Lycéen, il rencontre Thissa d’Avila Bensalah dans le cadre d’une intervention artistique en milieu scolaire. Enfin, la parole se libère : pour la première fois, il évoque la violence dont il a été victime. Mais très vite, le théâtre devient dangereux, pour l’élève comme pour l’artiste…
Alors c’est aussi par le théâtre que va tenter de se réinstaurer un « dialogue ». Escape game – Pourquoi je n’ai pas porté plainte est une lettre fictive adressée à Idir, sous la forme d’un concert dramatique. Cet « oratorio profane » jette une bouteille à la mer, trace un sillon face aux situations qui nous sont présentées sans issues.
Des productions de lycéens investissent le plateau, accompagnent la réflexion sur les manquements de notre système éducatif et judiciaire, lorsqu’il est confronté à certaines violences patriarcales. Entre le concert parlé et le poème musical, ce spectacle met en scène le courage et offre une parole salvatrice sur l’état de notre jeunesse et sa difficulté à trouver les mots pour dire le patriarcat.
Histoire de la violence

Du 20 janvier au 15 février 2020, une pièce (en Allemans surtitré en Français) de Thomas Ostermeier, d'après le livre d'Edouard Louis - au Théâtre des Abesses 31, Rue des Abbesses 75018 Paris
"Paris, quatre heures du matin, après un dîner de Noël, Édouard rencontre Réda. Tous deux terminent la nuit dans l’appartement d’Édouard. Ils rient, font l’amour. Au réveil, le téléphone portable d’Édouard a disparu. Soudain agressif, Réda se jette sur lui, le frappe, le viole. Blessé, traumatisé, Édouard découvre bientôt, auprès de la police, du corps médical, mais aussi de sa soeur Clara à qui il confie ce qu’il vient de subir, la violence autrement sournoise du racisme et de l’homophobie. De ce récit autobiographique, Thomas Ostermeier livre une adaptation tendue à l’extrême, structurée en forme de mosaïque pour mieux montrer l’omniprésence de la haine de l’autre et de la différence, sociale ou sexuelle. Une transposition scénique d’autant plus forte et efficace que quatre comédiens seulement y interprètent tous les personnages. Hugues Le Tanneur"
La tournée de la Compagnie Yannick Jaulin

Ma langue maternelle va mourir et j’ai du mal à vous parler d’amour
L’histoire de sa langue est l’histoire de toutes les langues, l’histoire de notre dogme de la langue unique, nous les nostalgiques du français langue mondiale, incapables de francophonie.
Cette fois, Yannick Jaulin flirte avec la conférence. Il se tourne régulièrement vers un lutrin avec quelques notes et des lunettes mises régulièrement au bout de son nez. Parfois, il a aussi des tonalités de chroniqueur du monde moderne s’amusant des clins d’œil de l’actualité. Avant de redevenir le « plouc » n’ayant pas son égal pour peindre un chemin de campagne ou lancer un pas de danse.
C’est un spectacle politique sur les dominations, sur la langue, surtout la langue, sa langue, le parlange, véritable cœur du spectacle. Une langue presque morte mais pas tout à fait, une langue inutile. De là, il conquiert le monde.
Cette dimension universelle est renforcée par la musique et les chants d’Alain Larribet. Une voix venue des hauteurs du Béarn qui semble être la complainte intemporelle de toutes les langues oubliées ou en danger. Gilles Kerdreux
le 30 janv. 2020 |
20h30 |
MJC, Montmorillon (86) |
le 31 janv. 2020 |
20h30 |
Espace culturel, Le Perrier (85) |
Causer d'amour
Il apparaît ancré dans sa terre, planté dans son parlange vendéen. Projeté sur un cadre de toile, son ombre le dépasse. Elle porte en elle toute la tradition du conte avec ses monstres, ses rois et leurs amours. Surtout leurs amours. Car l’amour est bien le grand sujet de ce nouveau spectacle de Yannick Jaulin.
Avec une impudence pudique, il retrouve rapidement le français pour conter son échec d’amour. Sa désespérante habitude à ne pas savoir bien aimer, pas assez, pas vraiment... Il part à la recherche des sources de ce handicap qui le laisse avec deux mariages sur le flanc. Il revisite son enfance paysanne dans ce monde où l’amour était omniprésent mais où on n’en parlait jamais franchement.
Entre les deux, l’universel des contes et l’unicité de son histoire, Il trouve ce point d’équilibre ténu. Des mœurs amoureuses des oiseaux à son introspection, il brasse les grands mythes, les doutes de l’homme, les mystères de l’amour qui dure...
Les compositions de Morgane Houdemont au Violon et Joachim Florent à la contrebasse, tel un chœur de tragédie grecque, viennent résonner avec les mots et amplifier le propos
le 17 janv. 2020 |
20h00 |
Théâtre des Feuillants, Dijon (21) |
le 22 janv. 2020 |
20h30 |
Pôle Culturel, Faye d’Anjou (49) |
le 23 janv. 2020 |
20h30 |
Centre Culturel Athéna, Auray (56) |
les chatouilles ou la danse de la colère

Du 12 octobre 2019 au 4 janvier 2020 - Théâtre Libre - 4 boulevard de Strasbourg , 75010 Paris
C'est l'histoire d'Odette. Une petite fille dont l'enfance a été volée par un "ami de la famille".
Une jeune fille qui cherche des réponses à ses questions et les trouve progressivement avec son corps. Une danseuse qui se bat avec sa sensibilité. C'est l'histoire d'une lente reconstruction.
Pour ces nouvelles représentations Andréa Bescond passe le flambeau à Déborah Moreau, sublime interprète de cette histoire terrible, émouvante et parfois drôle.
Des spectacles du Théâtre de la Colline par monts et par vaux

Tous des oiseaux (fiche de la pièce)
- du 13 au 15 janvier 2020 à l'Espace Malraux - Chambéry
- les 31 janvier et 1 février 2019 à l'Espace des Arts - Châlon sur Saône
- les 12 et 13 février 2020 au Quartz de Brest
- du 6 au 8 mars 2020 à la Coméde de saint-Etienne
- les 24 et 25 mars 2020 à la Maison de la Culture d'Amiens
- du 1 au 3 avril 2020 à Bonlieu - Scène nationale d'Annecy
- les 8 et 9 avril à la Coursive -La Rochelle
Mort prématurée d'un chanteur populaire dans la force de l'âge (fiche de la pièce)
- les 3 et 4 mars 2020 à l'Equinoxe - Chateauroux
- les 17 et 18 mars 2020 au Théâtre Firmin Gémier - Opéra de Massy
- les 26 et 27 mars 2020 au TNP de Villeurbanne
- les 9 et 10 avril 2020 à Antipolis Théâtre d'Antibes
Seuls (fiche de la pièce)
- les 3 et 4 décembre 2019 à la Maison de la Culture de Bourges
- les 11 et 12 février 2020 au Rive Gauche - Saint-Etienne-du-Rouvray
- les 5 et 6 mars 2020 au Théâtre Liberté - Toulon