Sons-Vidéos
Des présentations, des conférences, des émissions télé ou radio, ...

La faute de l'orthographe

Une vidéo de deux belges "qui veulent simplifier la langue française" ?
"Nous avons été prof de français. Sommés de nous offusquer des fautes d'orthographe, nous avons été pris pour les curés de la langue. Nous avons écrit pour dédramatiser, pour réfléchir ensemble et puis aussi parce qu'on a toujours pensé que l'Académie Française avait un vrai potentiel comique. "Les deux belges qui veulent simplifier la langue française" : tout est faux dans cette phrase. Pas "simplifier" mais bien faire preuve d'esprit critique, se demander si tout se vaut dans notre orthographe. Pas deux belges, mais bien deux curieux qui veulent transmettre le travail des linguistes de toute la francophonie, pas même la "langue française", seulement son orthographe. Car l'orthographe, c'est pas la langue, c'est juste le code graphique qui permet de la retranscrire. Passion pour les uns, chemin de croix pour les autres, elle est sacrée pour tous. Et pourtant, il ne s'agit peut-être que d'un énorme malentendu. Arnaud Hoedt et Jérôme Piron sont linguistes de formation. Ils ont vécu 25 ans sans se connaître, mais c’était moins bien. Ils ont ensuite enseigné pendant 15 ans dans la même école. Quand Arnaud participe à la rédaction des programmes de français en Belgique, Jérôme se spécialise en médiation culturelle. En 2016, ils écrivent et mettent en scène le spectacle « La Convivialité », au Théâtre National de Bruxelles. Ce spectacle conférence qui traite de la question du rapport dogmatique à l’orthographe tourne depuis 3 ans dans toute la francophonie. Dans la foulée, ils publient l’ouvrage « La faute de l’orthographe », aux éditions Textuel. Ils se définissent comme suit : « Linguistes dilet(t)antes. Pédagogues en (robe de) chambre. Tentent de corriger le participe passé. Écrivent des trucs. Vrais-Faux Comédiens. Bouffeurs d’Académicien ». A la question « est-ce que ça se dit ? « , Arnaud et Jérôme répondent invariablement « oui, tu viens de le faire »."
Paroles de lecteurs

Sur France Culture
A quoi servent les livres ? Peuvent-ils changer la vie ? Comment on lit et pourquoi lit-on ? " Lire c'est vivre", disait Pierre Dumayet, et sans doute voulait-il signifier par là que les livres ne sont pas uniquement des palimpsestes, mais qu'ils pouvaient peut-être nous rendre la vie plus tendre, ou plus âpre, et de toute façon plus intéressante. Portraits de lecteurs !
- Lire c'est vivre ! (à écouter)
- Confinement : sauvées par les livres (à écouter)
- Livres cultes pour lecteurs rebelles (4 épisodes à écouter)
EDUARDO BERTI : à l'occasion de la parution de "UN PÈRE ÉTRANGER"

Rencontre à la Maison de la Poésie et animée par Alain Nicolas
De Buenos Aires à Madrid, en passant par Paris et le Kent, ce roman nous entraîne au cœur des questionnements sur l’identité, la transmission, l’exil et l’écriture. Fils d’un immigré roumain installé à Buenos Aires, le narrateur, écrivain, décide de partir vivre à Paris. Dans un café, il prend l’habitude de lire les lettres que son père lui envoie et se remémore alors l’histoire de sa famille. Quand il apprend que son père est lui aussi en train d’écrire un livre, il se sent dérouté. Et voilà que vient s’intercaler une autre histoire, celle de Józef et de son épouse, Jessie, tous deux installés en Angleterre. Józef est écrivain lui aussi, d’origine polonaise, exilé en Angleterre : l’immense écrivain Joseph Conrad pourrait bien devenir le personnage du prochain roman de notre narrateur argentin.
Trois mémoires algériennes
1*- GASTON REVEL, Un instituteur en Algérie
Un film en accès libre. Auteurs : Alexis Sempé et Pierre Mathiote - réalisateur : Pierre Mathiote
Grâce à la découverte d’archives totalement inédites appartenant à Gaston Revel, le téléspectateur découvrira l’Algérie à la fin des années trente telle qu’elle se révèle à ce jeune instituteur français. Il comprendra le dépaysement et l’isolement de l’instituteur du bled dans les années difficiles de la Deuxième Guerre mondiale. Il mesurera la vigueur et l’âpreté des combats politiques et syndicaux menés par un militant du parti communiste algérien de l’après-guerre et la violence des tensions qui accompagnent la marche à l’indépendance et à la construction du nouvel État algérien. Fait unique et exceptionnel en Algérie, lors des élections municipales, Gaston Revel est élu à Bougie (Constantinois) dans le deuxième collège électoral réservé aux seuls musulmans. "Gaston Revel, un instituteur en Algérie" est un film qui éclaire de l’intérieur l’Algérie de 1936 à 1965, trente années décisives sous un regard totalement inédit.
[sur Gaston Revel, voir aussi le livre "Un instituteur communiste en Algérie, d'Alexis Sempé - la fiche du livre]
2*- Algérie, les deux soldats
Les deux soldats raconte l’histoire vraie de deux jeunes Français, militaires pendant la guerre d’Algérie, qu’un même sens aigu de l’honneur poussa dans deux directions totalement inverses : l’un déserta pour libérer un jeune prisonnier algérien qu’on allait exécuter, et l’autre pour poursuivre le combat de l’Algérie française aux côtés des ultras de l’OAS. Deux exemples emblématiques, passionnants, qui permettent de décrire de manière directe, charnelle, ce qui se passa là-bas. Tourné en France et en Tunisie et avec les interventions de Tramor Quémeneur, historien, et Jean-Claude Pérez, l’un des chefs historiques de l’OAS.
une femme qui n’en peut plus de la guerre et de la violence,
Sophie Marceau interprète le poème de Jean-Pierre Siméon “Stabat Mater Furiosa”
L’artiste colombienne Violeta Cruz a adapté, pour une actrice et un orchestre, Stabat Mater Furiosa, le texte de Jean-Pierre Siméon publié aux éditions Les Solitaires intempestifs. Enregistré en Suisse en novembre 2019, ce moment intense qui associe théâtre et musique fait entendre la voix d’une femme qui n’en peut plus de la guerre et de la violence. Incarnée par Sophie Marceau, cette prophétesse vient dire au monde des paroles qui troublent en ces temps de repli : « Il me faut ce courage d’effacer en moi tout souvenir de la douceur. » Et quelques minutes plus tard : « On n’entend pas les pas de la foule le samedi dans les villes, sur les places publiques, dans les marchés. » La comédienne ne tremble pas en proférant des mots qui semblent de toute éternité. Autour d’elle, les musiciens, dirigés par David Greilsammer, suspendent parfois leurs instruments pour laisser place à une fureur rentrée que l’actrice transmet sobrement.
Patrick Chamoiseau, une voix dans la nuit

Sur France Culture le 31 mars 2021
Avec son nouvel essai "Le conteur, la nuit et le panier" (Seuil, 2021), Patrick Chamoiseau trace une réflexion autour de l'Ecrire, du conte et du choc esthétique. L'écrivain prolonge ainsi ses recherches sur l'oralité et la créolité.
Patrick Chamoiseau, prix Goncourt de littérature pour son roman Texaco, a fait de son œuvre littéraire une recherche constante entre l'oralité et l'écriture. D'essais en poèmes, de romans en contes, il fait émerger une langue qui intègre le monde. Dans son essai Le conteur, la nuit et le panier, il part à la recherche de la tradition des conteurs antillais disparue et interroge sous la forme d'énigmes initiales l'impératif de conter pendant la nuit, sous peine d'être transformé en panier au petit jour.
L'autobiographique, la nouvelle norme ?

Une session de colloque consacrée à l’autobiographie dans le cadre d’un colloque à l’université de Princeton.
L’hypothèse de départ de ce panel est que l’autobiographie s’est « normalisée », elle est devenue un genre reconnaissable et reconnu. En témoignent la multitude d’œuvres autobiographiques qui paraissent à chaque rentrée littéraire d’une part, et la prolifération de travaux universitaires sur le sujet d’autre part. De surcroît, on peut observer ces dernières décennies une multiplication et une généralisation des formes et des modes de représentations de soi, via les réseaux sociaux notamment. Le temps du moi haïssable paraît révolu, l’autobiographique s’imposant comme un mode privilégié d’expression et de représentation. Le genre autobiographique serait-il ainsi devenu la nouvelle norme ?
Quatre présentations :
- « Autobiographie et autobiographique : du substantif à l’adjectif » (Françoise Simonet-Tenant, Université de Rouen)
- « S’écrire pour faire changer la honte de camp » (Chloé Vettier, Princeton University / Sorbonne Université)
- « Le document photographique, incontournable du récit familial autobiographique » (Anne Reverseau, Université catholique de Louvain)
- « Pics or it didn’t happen : des réseaux sociaux à la nouvelle norme autobiographique » (Carole Allamand, Rutgers University)
- En ligne ICI
Lecture de Lola Lafon
Proposition dans le cadre de "Femmes libres ? ", Festival en ligne de l'Opéra de Lyon du 22 au 26 mars 2021.
Découvrez la lecture/performance inédite de l'autrice Lola Lafon "Derrière les portes du château de Barbe-Bleue". Suivi d'une rencontre avec Caroline Broué, journaliste et productrice pour France Culture.
AUTOUR DU LIVRE "TOUS TÉMOINS" DE NAJAH ALBUKAI

Le 20 mars 2021 à la Maison de la Poésie - Scène littéraire
Avec Najah Albukai, Philippe Claudel, Nancy Huston, Laurent Gaudé, Jérôme Godeau, Bernard Lavilliers, Farouk Mardam-Bey & Wajdi Mouawad. Musique : Dominique Mahut (percussions), Najah Albukai (guitare et oud), Nancy Huston (piano). Mise en scène de Wajdi Mouawad
Soirée à l’occasion des dix ans de la révolution pacifique syrienne et en collaboration avec l’exposition des dessins de prison de Najah Albukai, dessinateur syrien, à la galerie Fait et Cause, par l’association Pour Que l’Esprit Vive. Lorsque, en août 2018, Libération consacrait cinq pages aux dessins de Najah Albukai, incarcéré et torturé par le régime syrien, Sarah Moon, Michel Christolhomme et Béatrice Soulé ont ressenti le besoin de partager leur sidération devant la violence de ces dessins autant que devant le talent de l’artiste. Et la nécessité que cette œuvre soit exposée, éditée et accompagnée. Ils ont donc sollicité des auteurs pour écrire librement en résonance avec l’émotion suscitée par ces dessins, témoigner contre l’horreur et évoquer les dérives nées d’une révolution à l’origine totalement pacifique. Car la Syrie est devenue la métaphore de ce que Farouk Mardam-Bey appelle la syrianisation du monde. Lectures des textes de Santiago Alba Rico, Mohamed Berrada, Laurent Gaudé, Philippe Claudel, Jérôme Godeau, Nancy Huston, Farouk Mardam-Bey, James Noël, Wajdi Mouawad.
Dix minutes d’un vaste monde

Un texte écrit et dit par Georgia Makhlouf
"Ma lecture qui fait partie d'un ensemble, a été filmée et diffusée dans le cadre du festival Arsmondo/Strasbourg. Magnifique initiative qui met en valeur la diversité et la richesse des voix créatives libanaises."
Romancière, journaliste, critique littéraire francophone, animatrice d'ateliers d'écriture, correspondante en France de « L'Orient littéraire », Georgia Makhlouf a placé au cœur de plusieurs de ses romans, avec beaucoup de finesse, la relation Orient-Occident, entre fascination et répulsion, comme ce fut le cas dans Les Absents. Dans son dernier livre, Port-au-Prince aller-retour, elle dresse, en une fresque familiale, l'histoire de migrants Syro-libanais installés en Haïti.
Le Choix Goncourt de l'Orient

Dans le cadre de la Journée de la francophonie,
l'Agence universitaire de la Francophonie (association mondiale d’universités francophones) a organisé un jury d’étudiants pour décerner « Le Choix Goncourt de l'Orient ». C’est un prix régional littéraire francophone parrainé par l’Académie Goncourt et organisé par l’AUF au Moyen-Orient en partenariat avec l’Institut Français du Liban. Sa réussite repose aussi sur plusieurs Instituts français de la région (Irak, Jordanie, Soudan et Territoires palestiniens). Des webinaires ont été organisés entre le 15 et le 24 mars, animés par Salma Kojok, présidente du Choix Goncourt de l'Orient .
Alice Zeniter présente son livre "Je suis une fille sans histoire"
Vidéo de la librairie MOLLAT
« Au vieux pays de mes pères »

« Au vieux pays de mes pères » est une enquête à travers le Finistère, le temps, et les souvenirs (présentée par Thomas Rozec).
Il y a milles histoires de collaborations qui sont terriblement françaises, mais celle-ci, à première vue, est plutôt bretonne. C’est celle de Mathieu Cabioch, cultivateur, homme pieux, père, grand-père, arrière-grand-père. Et collabo, aussi ?
Cette histoire, c’est une histoire de transmission. De ce que l’on se passe, de génération en génération, pour construire le récit familial.
C’est l’histoire d’une quête, aussi. Celle du journaliste Thomas Rozec, pour trouver la vérité dans ce que ses parents et grand-parents lui ont raconté de ses ancêtres.
faire 800 secondes

Podcast d'actualités littéraires
"... Des pastilles de 800 secondes soit une douzaine de minutes, pour parler toujours (et lire) d'au moins deux livres. Un format qui me convient, qui permet de dire, de dire du propos, de la langue, de lier sans circonscrire, de dire ce qui relie sans souder par une simple entrée thématique, de dire-lire. Et douze minutes, c'est le temps de cuire du riz ou des pâtes, pas long pas cher, accessible à toutes et tous donc...."
- Yamina Benahmed Daho
- Sophie Divry
- Alice Zeniter
- Thomas Flahaut et Celia Lev,
- Thomas André et Shane Haddad
- Sylvain Prudhomme
- Madeleine Assas et Sandro Veronesi
- Helen Phillips, Raven Leilani // VICE CACHE, coll. dirigée par Claro
- Pierrick Bailly
- Jérôme Bonnetto
Anaïs Nin et la jouissance féminine

Quatre épisodes consacrés à la femme de lettres Anaïs Nin (1903-1977) sur France Culture
Lundi 15 mars : Elisabeth Barillé, écrivaine, autrice de Anaïs Nin, masquée si nue (Le Livre de poche).
Mardi 16 mars : En première partie, Béatrice Commengé, traductrice de Vénus Erotica, des Petits oiseaux (Livre de poche), d'Inceste et de la Correspondance passionnée : Nin/ Miller (Stock). En seconde partie, Simon Dubois Boucheraud, maître de conférences à l’Université de Nice Côte d’Azur, auteur de la thèse Ecritures du moi, genèse et créativité : les mises en scène d'Anaïs Nin (1931-1942).
Mercredi 17 mars : En première partie, Agnès Desarthe, romancière et traductrice notamment de L'intemporalité perdue et autres nouvelles (Pavillons poche / Robert Laffont). En seconde partie, Capucine Motte, romancière, co-fondatrice du Prix littéraire Anaïs Nin et autrice de la préface de L'intemporalité perdue et autres nouvelles.
Jeudi 18 mars : En première partie, Bernard Chouvier, auteur notamment des articles : La création en couple : noyau pervers et scénarios narcissiques, Anaïs Nin et Henry Miller et La psychanalyse au risque d'Anaïs Nin. En seconde partie, Alexandra Destais, docteure en littérature, autrice de l’essai Eros au féminin (Klincksieck).
Sur les genoux de Carole Zalberg

Sur le site "ERNEST, LIRE EST UNE FÊTE !, Carole Zalberg autrice et lectrice vous donne, tous les 15 jours, toujours plus envie de lire.
De courtes chroniques de Carole Zalberg des livres qu'elle a aimés, qui durent 4 mn et sont littéralement chuchotées.
Deborah Levy
Sur France Culture
Deborah Levy, prix Fémina 2020.
Elle a été rçu sur France Cuture le 16/11/2020 à l'occasion de la parution en français de ses deux courts ouvrages "Le coût de la vie" et "Ce que je ne veux pas savoir", publiés aux éditions du sous-sol. Ces deux récits autobiographiques constituent les deux premiers volets de sa "Living autobiography".
Dans l'émission "l'heure du déjeuner" de France Culture, le 13/11/2020, Lucile Commeaux et ses critiques invités ont débattu de ces deux livres.
Mon père de Marx à Muhammad - Dialogue entre un père immigré et sa fille

Juliette grandit dans une petite ville du Nord de la France entre un père Marocain musulman et une mère française athée. Après sa classe préparatoire à Paris, elle prend ses distances avec une éducation parfois rigoureuse. Alexandrie, New York, Dakar : entre son père et elle, les kilomètres ont scellé le silence. Mais lorsqu'il lui a dit : "Reviens et je te raconterai ma vie", Juliette est rentrée. Au fil de ses questions, le prof retraité déroule pour elle sa jeunesse marocaine : l’école coranique au village, les moqueries essuyées au collège, les bières sifflées au lycée pour "braver les interdits". Mais aussi les idéaux révolutionnaires de l’étudiant de gauche qu’il a été avant de se rapprocher de son identité religieuse.
(“Ce n’est pas parce que je suis musulman que je ne suis pas dans la lutte des classes"). Dans ce dialogue empli d’amour, de non-dits et de conflits réprimés, un père "déraciné" (“Je suis déraciné, donc je peux vivre dans un pot !”) invite sa fille à visiter son passé.
- Ecouter ICI (26 minutes)
Survivre

Les vidéos des journées organisées par la Maison des Ecrivains et de la Littérature les 4, 5 et 6 mars 2021
« Ayant pris pour cette 13e édition pour thème « Survivre », ces enjeux auront à cœur de voir comment la littérature affronte les désastres du monde qui est le nôtre »
►Enjeux contemporains, Survivre : de Claire Fercak à Vanessa Springora (4 mars 2021)
►Enjeux contemporains, Survivre : de Johann Chapoutot à Antoine Volodine (5 mars 2021)
►Enjeux 2021 : 6 mars 2021(Survivre)
la bibliothèque sonore du Centre national du livre

Les derniers enregistrements
lisez jeunesse

Des propositions de France Culture pour les jeunes (in la lettre du 26/02/2021- extraits)
"Il en existe pour tous les âges, de la petite enfance à l'adolescence : la littérature jeunesse française ou étrangère, illustrée ou non, prend des formes incroyablement variées et est un secteur particulièrement important pour le marché du livre. Les lectures de l'enfance nous marquent profondément et façonnent les imaginaires des lecteurs de demain. Comment écrire spécifiquement pour les enfants ? Les héros de nos lectures d'enfance sont-ils les enfants que nous étions ou le fantasme d'adultes nostalgiques qui recréent l'enfance à leur image ? A quel point les lectures forment-elles la jeunesse ? ..."
Effractions

Du 25 février au 1er mars 2021 s'est tenue "virtuellement" la 2e édition du festival Effractions (Le festival de littérature contemporaine de la Bpi)
"....Pendant quatre jours, Effractions et ses 35 invités nous invitent à interroger le lien entre réel et fiction au travers d’une programmation variée : un écrivain dialogue avec un spécialiste autour du sujet central de son œuvre dans « Collusion » ; dans « Regards Croisés », ce sont deux ou trois auteurs qui évoquent un thème d’actualité ayant nourri leur récit ; « La revue de presse de l’écrivain » questionne le rapport de l’auteur à l’actualité et à la presse ; « A voix haute » donne corps aux textes, tandis que « Chantier de fouille » examine la place du travail de documentation dans l’écriture. ...."
L'ÉCRITURE PROSPECTIVE

Quatrième épisode de l' "ÉCRIRE AU FUTUR", un podcast proposé par La Fondation La Poste (à l'occasion de son 25ème anniversaire)
Depuis l'arrivée du numérique, l'usage de l'écrit a explosé. Écrire est donc devenu un exercice ordinaire. Du roman auto-édité aux poèmes en ligne, en passant par la littérature numérique ou nos correspondances personnelles, nous sommes des milliards à pratiquer aujourd'hui l'exercice. Tout autant, l'usage de l'écriture comme forme d'expression et comme récit est lui aussi en pleine expansion. L'écriture ne s'est jamais aussi bien portée !.
"La Princesse de Clèves" de Madame de La Fayette

En 5 épisodes radiophoniques sur France Culture
La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette a été publié anonymement en 1678. Prototype du roman d’analyse psychologique, c’est aussi un roman historique, qui met en scène la vie à la cour des Valois dans les dernières années du règne d’Henri II, à la fin du XVIème siècle. Mme de La Fayette a connu La Rochefoucauld, Racine et Boileau, a été très proche de Mme de Sévigné, et elle a fréquenté les salons de Mme de Scudéry, qui symbolise les précieuses lettrées.
Des masterclasses littéraires

Des masterclasses enregistrées et disponibles gratuitement. Un partenariat entre la BnF, France Culture et le CNL
Retrouvez en replay les masterclasses littéraires enregistrées en 2021, dans le cadre du cycle mensuel "En lisant, en écrivant" de la BnF, de France Culture et du CNL. Mais aussi de 2016 à 2020.
Avec Le Tellier, Lola Lafon (à venir), Amélie Nothomb, Geneviève Brisac, Joann Sfar, Hélène Cixous, etc...
Marguerite Duras : "Il n'y a pas d'écriture sans douleur, ça n'existe pas"

Une émission de France Inter "Le grand atelier", le 31 janvier 2021
Duras est morte il y a vingt cinq ans et elle est encore là, présente à notre esprit et dans nos vies de lecteurs.
Marguerite Duras a marqué. Petite femme immortalisée au 20ème siècle par le photographe Richard Avedon, en noir et blanc, de profil, facétieuse, elle attrape un morceau de sa jupe comme pour aller danser. Duras et ses excès de toutes sortes, son abus d’alcool ou cette manière de s’imposer dans la vie médiatique en se mêlant de tout, publiant des chroniques, des articles, usant de formules géniales et folles, « Morte, je peux encore écrire ! »
Duras, surtout, habitée par l’écriture. Plus de cinquante livres en cinquante ans, des Impudents à C’est tout en passant par Un barrage contre le Pacifique et l’Amant, un style qui évolue et devient culte au point d’être pastiché, des films aussi et du théâtre. Des histoires qui passent d’un livre à une pièce ou d’un livre à un film.
Des enfants déracinés
En 1963, plus de 2000 enfants réunionnais furent arrachés à leurs parents et déportés en métropole par les autorités françaises. L’objectif ? Repeupler certains départements vidés par l’exode rural, dont celui de la Creuse. Devenus "pupilles de l’État" et placés en famille d’accueil, ils y ont été asservis comme ouvriers dans des fermes ou des usines. Nos reporters, 55 ans après, ont accompagné certains d’entre eux pour leur retour, parfois difficile, sur leur île natale.
Pendant la guerre d'Indochine, des enfants nés d'une mère vietnamienne et d'un père " inconnu, présumé français " sont confiés à une association qui les rapatrie en France. Une douloureuse histoire d'exil qui commence seulement à s'écrire
"Rentrez !" : présentation de la rentrée littéraire de janvier 2021

Par Guénaël Boutouillet, médiateur littéraire.
1ère vidéo (https://www.facebook.com/watch/?v=188383449705927)
- Intro
- 3min12s — Sylvain Prudhomme « Les Orages » (L'arbalète gallimard)
- 11min25s —Antoine Desjardins «Indice des feux » (La Peuplade)
- 11min25s — Sabrina Orah Mark, "Lait sauvage" aux Éditions do
- 18min28s —Nathalie Kuperman « On était des poissons » (Flammarion)
- 24min40s — Camille de Toledo- « Thésée, sa vie nouvelle » (éditions Verdier)
- 24min40s — Sarah Chiche « Saturne » (Seuil)
2ème vidéo (https://www.facebook.com/watch/?v=454253909064308)
- 0min0s — Alexandra Matine, « Les grandes occasions » (éditions Les Avrils)
- 6min0s — Anti Ronka « Sans toucher la terre » (Éditions Rivages)
- 8min30s — Thomas André, « L'avantage » (Editions Tristram)
- 13min50s — Shane Haddad « Toni tout court » (Editions POL)
- 16min24s — Sandro Veronesi « Le colibri » (Grasset)
- 22min50s — Nicole Caligaris, « Carnivale » (Éditions Verticales)
3ème vidéo (https://www.facebook.com/watch/?v=742152100044026)
- 0min0s — Richard Morgiève « Cimetière d'étoiles » (Éditions Joëlle Losfeld)
- 5min0s — Dimitri Roucheron-Borie « Le démon de la colline aux loups » (Le Tripode)
- 8min37s — Hiroko Oyamada « L'Usine » (Éditions Christian Bourgois)
- 13min01s — Lavie Tidhar « Aucune terre n'est promise » (Mu)
- 17min17s —Jean-Baptiste Andrea « x » (Éditions de L'Iconoclaste)
Amanda Gorman - 20 janvier 2021 au Capitole
Son poème à l'investiture de Joe Biden, le 20 janvier 2021 (partiellement traduit)
Une poétesse militante de 22 ans, qui s'inspire de la société américaine. Elle a par exemple composé We the People pour décrire le choc qu'elle a ressenti après l'élection de Donald Trump. Elle a écrit We Rise, en écoutant le témoignage de Christine Blasey Ford, la psychologue qui a accusé Brett Kavanaugh d'agression sexuelle, alors qu'il était candidat à la Cour suprême des États-Unis. L'année dernière, elle s'est inspirée de la crise sanitaire pour écrire The Miracle of Morning, poème dans lequel elle tente d'insuffler de l'espoir : In this chaos, we will discover clarity / In suffering, we must find solidarity (Dans ce chaos, nous découvrirons la clarté / Dans la souffrance, nous trouverons la solidarité).
Rwanda, le génocide à hauteur d’enfants
Vidéo de présentation du livre d'Hélène DUMAS "Sans ciel ni terre - Paroles orphelines du génocide des Tutsi (1994-2006)"
Le livre a été écrit sur base de témoignages écrits d'enfants et jeunes orphelins rwandais en 2006. Ces témoignages ont été écrits lors d'ateliers d'écriture organisés par une ONG de rescapés.
[La fiche du livre "Sans ciel ni terre"]
Vidéo de France Culture (17/12/2020)
Enfant malade ou handicapé: impact sur la fratrie

L'émission "Priorité Santé" de RFI du 13/01/2021
Nombreux sont les enfants à souffrir dans l’ombre d’un frère ou d’une sœur, frappé d’une maladie grave ou d’un handicap sévère.
Pouvant se sentir abandonnés par des parents préoccupés par l’état de santé de leur frère ou sœur, ces enfants peuvent se retrouver en souffrance. Des tourments inavouables puisqu'ils peuvent sembler dérisoires, au regard de ce que traverse le jeune malade.
Comment accompagner ces enfants ? Que doivent dire les parents ou non ? Comment aider l’enfant à se libérer de sa culpabilité de ne pas avoir été « le malade » ?
- Muriel Scibilia, professeur de Lettres, auteure de l’ouvrage «Sortir de l’ombre : les frères et sœurs d’enfant gravement malades», aux éditions Slatkine [à partir de 3'00"]
- Dr Dominique Valteau-Couanet, cheffe du Département de Cancérologie de l’enfant et de l’enfant de l’Hôpital Gustave Roussy à Villejuif
- Dr Nago Humbert, professeur agrégé au Département de Pédiatrie de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal. Fondateur et directeur pendant 20 ans du service de soins palliatifs pédiatriques du CHU Sainte Justine de Montréal. Président du Réseau francophone de soins palliatifs pédiatriques et fondateur de Médecins du Monde Suisse. Il développe des programmes de soins palliatifs pédiatriques en Afrique de l'Ouest.
- Pour écouter l'émission
- Fiche du livre de Muriel Scibilia «Sortir de l’ombre : les frères et sœurs d’enfant gravement malades»
"L’objet romanesque que je façonne, je tâche de l’avoir bien en mains"

A l'occasion de la parution de son dernier roman "La vengeance m’appartient" aux éditions Gallimard, Marie Ndiaye a accordé un entretien à France Culture, le 13/01/2021.
Dans La vengeance m'appartient, son douzième roman, Marie Ndiaye, récompensée notamment du Prix Goncourt en 2009 pour Trois femmes puissantes, offre une exploration de la mémoire, de l'identité, où chaque personnage avance sa vérité. Mais qui faut-il croire ?
A propos de son dernier livre "La vengeance m’appartient", un article paru sur FranceInfo: Culture, le 4 janvier 2021 ICI
les archives des rencontres de Chaminadour

Chaminadour, c'est le nom que donnait l'écrivain Marcel Jouhandeau à son quartier natal, dans le centre-ville de Guéret. Pendant 4 jours, Guéret est "un rendez-vous des fervents de l’écriture comme il y en a peu".
Les Rencontres de Chaminadour sont nées d’une belle histoire d’amitié entre deux creusois, Pierre Michon et Hugues Bachelot. Pierre Michon est écrivain, Hugues Bachelot est lecteur, l’un et l’autre profondément attachés à leur pays d’origine au cœur du Limousin.
Ils furent ensuite rejoints par Pascal Quignard, Jean Echenoz, Olivier Rolin, Sylvie Germain, Patrick Deville, Maylis de Kerangal, Mathias Enard, Arno Bertina, Mathieu Riboulet. . .
Chaque année, ces journées rendent hommage à un auteur de l’autre siècle dont l’héritage se reconnaît chez un écrivain d’aujourd’hui.
Pour écouter et voir les différentes rencontres
Comment écrivez-vous ?

Une collection de vidéos réalisées par l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine.
Dans le cadre de sa programmation culturelle, l’IMEC accueille des auteur.e.s tout au long de l’année. L’occasion d’évoquer, devant la caméra et en quelques minutes, leur rapport à l’écriture, à travers une question simple et essentielle…
Les vidéos de la Maison de la Poésie

La Maison de la Poésie a mis en ligne sur YOUTUBE près de 300 vidéos de ces différentes rencontres littéraires et musicales
Judith Perrignon : "J’aime que les livres expliquent les courants de l’histoire"

A l'occasion de la sortie de son livre "Là où nous dansions", un entretien sur FRANCE CULTURE (4/01/2021)
Judith Perrignon est journaliste et romancière. Elle a notamment publié Les Faibles et les Forts (Stock, 2013) et Victor Hugo vient de mourir (L'Iconoclaste, 2015). Dans Là où nous dansions, elle nous livre un roman choral qui se déroule à Détroit, dans le Michigan, entre le bruit assourdissant des usines et le son de Motown qui enivre les foules. Elle y évoque une communauté sacrifiée sur l’autel du capitalisme
France Culture
Grand entretien avec Benjamin Stora

Au MAHJ, en 2020, une conversation avec Corinne Bensimon
Rencontre avec Benjamin Stora, historien, à l’occasion de la parution de son ouvrage "Une mémoire algérienne" (Robert Laffont, 2020). Entretien animé par Corinne Bensimon. L’oeuvre de Benjamin Stora se confond pour partie avec la mémoire et l’histoire de la guerre d’Algérie. Un de ses grands thèmes de recherche, intimement lié à son parcours individuel tel qu’il le relate dans trois de ses ouvrages. Dans "Les Clés retrouvées", il évoque son enfance juive à Constantine et le souvenir d’un monde qu’il a vu s’effondrer ; dans "La Dernière Génération d’Octobre", son militantisme marqué très à gauche avec son cortège de désillusions. "Les Guerres sans fin" témoignent d’un engagement mémoriel qui se fonde sur une blessure collective et personnelle que seules la recherche et la connaissance historiques peuvent aider à panser.
[Une enfance juive en terre d’Islam, au temps de la colonisation française - Vidéo en 2015]
« Les champions ont toujours une tête d’avance »

Une fiction de Gaël Leiblang
L'autofiction d'amour d'un père pour son fils - Prix SACD 2020 du Podcast de Fiction
"Tu seras un homme papa" est une histoire vraie. C’est autour de la couveuse de Roman, né prématurément, que se tisse ce récit bouleversant d’une famille mise à l’épreuve 13 jours durant. Au micro, Gaël Leiblang nous plonge dans le journal de bord d’un père qui se bat pour trouver le chemin de la résilience. Écrite avec pudeur, réalisée par Sabine Zovighian et Samuel Hirsch, cette autofiction sonore est racontée en éclats fragmentés à travers l’allégorie du sport. Une manière pour l'auteur, ancien journaliste sportif, de nous arracher à la réalité désincarnée de l’hôpital. Le sport pour affronter ses peurs et mener cet inconcevable combat que représente la perte de l’enfant. On ne sort pas indemne de ce témoignage, mais plus vivant que jamais.