Les mises à jour
comment notre site est-il organisé ?

1*- Chaque nouvelle information est affichée au fur et à mesure dans cette page « Les mises à jour ». 2*- Ensuite chaque information est dupliquée dans la page spécifique, exemples : « Formations », « Théâtre », « Livres », « Dossiers », « Revues », « Expositions », « Notes, articles, entretiens », etc… 3*- Une information peut donc se retrouver dans plusieurs pages : par exemple un livre se trouve dans la page "Les mises à jour", puis naturellement dans la page « Tous les livres », et peut également faire partie de la page « Livres sur l’écriture » ... 4*- Un événement (un salon, une conférence, une pièce de théâtre, etc…) qui se trouve dans la page « Les mises à jour », est également dans la page correspondante de « L’agenda » au(x) mois où il a lieu.
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[ATTENTION : annulation des événements en présentiel pendant la période de confinement]
« Ce ne sera pas possible de rouvrir les établissements culturels au 7 janvier parce que le virus circule encore très fortement dans notre pays » (Le porte parole du gouvernement, le 30 décembre 2020 )
Les pages "Covid"

ATTENTION Les pages COVID, créées au moment du confinement du printemps 2020, sont réactualisées. Pour séparer les informations liées à ce deuxième confinement qui a débuté le 31 octobre 2020, elles apparaissent sous la rubrique "Confinement de l'automne 2020". |
Dans les courants du fleuve

23/01/2021
Ateliers d'écriture jusqu'à juin 2021 organisés par "Cap sur le Rhône". Un concours est également organisé : date limite le 31 mars 2021
Il est possible de participer aux ateliers d’écriture sans candidater au concours et inversement.
Le projet s’adresse aux 14-18 ans et aux adultes.
Comment penser dans le temps notre relation au fleuve, à sa biodiversité, son environnement, à nos usages passés, actuels et futurs, aux enjeux contemporains et à venir ?
Quels processus de création mettre à l’œuvre dans l’écriture pour mieux prendre conscience de l’importance du rôle des fleuves dans l’écosystème et les sociétés ?
Doit-on avoir peur ?

23/01/2021
Un vingtaine d'articles d'un ouvrage collectif sous la direction d'Eric Fottorino
FAUT-IL AVOIR PEUR ? Le travail que l’équipe du 1 accomplit chaque semaine contribue à nous alerter sur les dangers qui nous menacent. Bien sûr, depuis le début de l’année 2020, la pandémie de Covid-19 a mobilisé toute la planète, au point de donner l’illusion que nos destins n’étaient désormais liés qu’à ce virus mortifère. Ce serait une erreur de le croire.
L’ouverture du procès Charlie nous a rappelé par ailleurs que le terrorisme islamique n’était pas seulement attaché au souvenir de cette journée sanglante de janvier 2015. L’attaque au couteau de journalistes par un jeune Pakistanais de dix-huit ans, devant les anciens locaux du journal satirique, et l’assassinat sauvage de Samuel Paty par un Tchétchène radicalisé ont ranimé certaines craintes, qui ne doivent pas non plus en éclipser d’autres : la sécurité du monde et le risque nucléaire, le réchauffement climatique ou encore ce qu’on appelle à présent le capitalisme de surveillance armé par ce « soft power », que constituent les géants du numérique.
Alors, faut-il avoir peur ? Oublier ou refuser d’avoir peur, c’est peut-être laisser au pire la possibilité d’advenir : ce qui est redouté n’est pas forcément ce qui arrive. Le philosophe Jean-Pierre Dupuy, évoquant toutes les fois où on est passé à deux doigts de la guerre nucléaire, nous dit qu’« il faut frôler la catastrophe pour se tenir à carreau ». La leçon est (un peu) rassurante : contrairement au dicton, la peur a peut-être le pouvoir d’écarter le danger…
Ce que nous dit Camus

23/01/2021
Le dossier du numéro hors-série de la revue LE UN (automne 2020)
Alors que 2020 marque les soixante ans de sa mort, le succès de l’écrivain ne se dément pas : son premier roman, L’Étranger, reste l’un des livres les plus lus au monde, ses pièces sont régulièrement montées, et La Peste s’est vendu deux fois plus que d’ordinaire en cette année de pandémie. Comment l’expliquer ? Pourquoi le message camusien continue-t-il de nous parler ? C’est ce que tente d’analyser ce numéro exceptionnel du 1, en décryptant quelques-uns des grands thèmes qui traversent son œuvre d’écrivain et de journaliste. Pour s’offrir, selon le mot de Proust, une « cure d’altitude mentale ».
« Hello... Goodbye ! »

23/01/2021
Le dernier numéro de la revue AMERICA (n° 16-hiver 2021).
À l’heure où Donald Trump quitte la Maison Blanche et que les États-Unis entrent dans une nouvelle ère, America tire sa révérence avec un dernier numéro agrémenté pour l’occasion d’un poster inédit et d’une vingtaine de pages supplémentaires. Dans ce 16ème opus, retrouvez d’abord un grand entretien avec l’écrivain irlando-américain Colum McCann qui nous avait fait l’honneur de participer au premier numéro. Persuadé du rôle déterminant de la littérature, l’auteur livre ses inquiétudes nouvelles mais aussi ses espoirs face à l’inconnue de ces années post-Trump. Alors que Joe Biden vient d’être élu 46ème président, America s’interroge sur l’avenir de l’Amérique à travers des portraits de figures démocrates, un reportage sur le devenir du trumpisme ou encore un essai sur les GAFA, les autres maitres du pays. Autre temps forts de ce numéro, un conte fantastique inédit de la star de la BD Emil Ferris inspiré de la trouble période du confinement, une nouvelle de l’immense écrivain Ernest Hemingway, encore jamais publiée en France, ainsi que le parti pris de l’auteure Rachel Kushner qui imagine la conclusion minable de la relation entre le fils de Donald Trump et sa petite amie, métaphore du désamour du pays pour la défaite en hommage au film « Shame ».
Amanda Gorman - 20 janvier 2021 au Capitole
23/01/2021
Son poème à l'investiture de Joe Biden, le 20 janvier 2021 (partiellement traduit)
Une poétesse militante de 22 ans, qui s'inspire de la société américaine. Elle a par exemple composé We the People pour décrire le choc qu'elle a ressenti après l'élection de Donald Trump. Elle a écrit We Rise, en écoutant le témoignage de Christine Blasey Ford, la psychologue qui a accusé Brett Kavanaugh d'agression sexuelle, alors qu'il était candidat à la Cour suprême des États-Unis. L'année dernière, elle s'est inspirée de la crise sanitaire pour écrire The Miracle of Morning, poème dans lequel elle tente d'insuffler de l'espoir : In this chaos, we will discover clarity / In suffering, we must find solidarity (Dans ce chaos, nous découvrirons la clarté / Dans la souffrance, nous trouverons la solidarité).
Sans ciel ni terre - Paroles orphelines du génocide des Tutsi (1994-2006)

21/01/2021
Livre d'Hélène DUMAS
Dans l’amas des archives de la principale institution chargée de l’histoire et de la mémoire du génocide au Rwanda, plusieurs liasses de fragiles petits cahiers d’écoliers renfermaient dans le silence de la poussière accumulée les récits d’une centaine d’enfants survivants.
Rédigés en 2006 à l’initiative d’une association rwandaise de rescapés, dans une perspective testimoniale et de catharsis psychologique, ces témoignages d’enfants devenus entre-temps des jeunes hommes et des jeunes femmes, racontent en trois scansions chronologiques souvent subverties ce que fut leur expérience du génocide, de la « vie d’avant » puis de la « vie d’après ». Leurs mots, le cruel réalisme des scènes décrites, la puissance des affects exprimés, livrent à l’historien une entrée incomparable dans les subjectivités survivantes et permettent, aussi, d’investir le discours et la gestuelle meurtrière de ceux qui éradiquèrent à jamais leur monde de l’enfance.
Le livre tente une écriture de l’histoire du génocide des Tutsi à hauteur d’enfant. Il donne à voir et à entendre l’expression singulière d’une expérience collective, au plus près des mots des enfants, au plus près du grain de la source. Tentative historiographique qui est aussi une mise à l’épreuve affective et morale pour l’historienne face à une source saturée de violence et de douleur. Loin des postulats abstraits sur l’« indicible », le livre propose une réflexion sur les conditions rendant audibles les récits terribles d’une telle expérience de déréliction au crépuscule de notre tragique XXe siècle.
Rwanda, le génocide à hauteur d’enfants
Les bibliothèques parisiennes à l'heure du numérique

21/01/2021
La bibliothèque numérique est constituée de plus de 15 000 livres, essentiellement de romans, d'essais et de bandes dessinées. Il s’agit principalement de nouveautés éditoriales de littérature francophone, littérature étrangère ou littérature de genre (policier, SF).
En plus de l’offre éditoriale proposée en prêt à durée limitée, la Bibliothèque numérique propose un accès au catalogue "domaine public" de Feedbooks. Vous pouvez retrouver un catalogue de plus de 1200 titres téléchargeables librement et gratuitement depuis la Bibliothèque numérique. Il s’agit ici d’œuvres libres de droit, c’est-à-dire tombées dans le domaine public (œuvres pour la plupart du XIXe et du début du XXe siècle). Contrairement aux livres prêtés, ceux issus de Feedbooks sont téléchargeables sans quota, à durée indéterminée.
"Une maîtrise presque glaçante"

21/01/2021
Un article de EN ATTENDANT NADEAU à propos du livre de Marie Ndiaye , "La vengeance m’appartient"
"Le nouveau roman de Marie Ndiaye, La vengeance m’appartient, suscite un grand enthousiasme, notamment dans la presse. On peut s’en étonner quelque peu, car sa forme, les discours étranges et opaques qui s’y déploient, la complexité de son énonciation, le hiératisme de sa progression narrative, ont tout pour troubler les lecteurs, les mettre mal à l’aise. Ce roman semble d’évidence stimulant, mais il induit une lecture étrangement paradoxale et provoque un sentiment ambigu. ..."
Marguerite Duras

21/01/2021
Livre de Simona Crippa
Démesure, scandale, incantations… C’est la force du mythe qui revit et se renouvelle dans la voix de Marguerite Duras qui, comme le mythologue de la cité, façonne notre mémoire, parle à notre imaginaire, crée et raconte le monde.
L’intérêt de cette étude est de parcourir l’œuvre de Marguerite Duras – littérature, cinéma, théâtre, écrits pour les journaux – afin de montrer que l’écrivaine procède sans cesse à la création d’espaces mythiques en renouvelant et modernisant l’univers mythologique.
L’effet incantatoire et scandaleux de sa parole, la pratique et les procédés de son écriture, les thèmes et les motifs récurrents de l’œuvre, sont analysés pour la première fois comme autant de manifestations d’un geste qui, par les réseaux profonds de toutes ces relations, a trait à la mythopoétique, c’est-à-dire à la fabrication du mythe.
C’est pourquoi la voix de Duras séduit encore lecteurs, chercheurs, écrivains contemporains : la parole du mythe est une force vive qui ne se tarit jamais.
[Un entretien avec l'auteure Simona Crippa - Diacritik 20/01/2021]
entretien avec Simona Crippa à propos de son livre "Marguerite Duras"

21/01/2021
Entretien paru dans DIACRITIK le 20/01/2021
"Stimulant et neuf : tels sont les deux termes qui viennent à la lecture de Marguerite Duras de Simona Crippa, paru récemment. Sobrement intitulé Marguerite Duras, cet essai interroge avec vigueur l’ensemble de l’œuvre de Duras, depuis Les Impudents jusqu’à C’est tout, de 1943 à 1995, en prenant le parti de présenter à la fois la vie et l’œuvre de Duras au filtre même de la mythologie. Si, parce qu’elle est une figure célèbre au-delà de toute célébrité, décriée au-delà de toute polémique même, Duras est un véritable mythe, l’autrice n’avait cependant jamais été sondée avec rigueur depuis la puissance d’un chant évoquant aussi bien les héroïnes de la mythologie antique que la diction de l’aède. Autant de raisons de partir à la rencontre de la spécialiste de Duras le temps d’un grand entretien...."
La dernière lettre : Numéro 340 - 20 janvier 2021

20/012021
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Flore : L’odeur de la nuit était celle du jasmin

17/01/2021
Jusqu'au 30 janvier 2021 - du Mardi au dimanche, 11h à 17 h - Académie des beaux-arts - Palais de l'Institut de France - 27 quai de Conti 75006 Paris
Indochine, mousson, moiteur, beauté du Mékong et dangers de la nuit… les récits des grands-parents de l’artiste photographe FLORE, ayant vécu à la même époque et sur les mêmes lieux que Marguerite Duras, ont baigné son enfance d’insondables mystères qui nourrissent aujourd’hui un imaginaire commun entre elle et l’écrivaine. Après Lointains souvenirs, sa première série autour de l’adolescence de Marguerite Duras, FLORE continue à « inventer photographiquement » une Indochine mythifiée. Elle propose ici un voyage dans le temps et agrandit le monde d’espaces insoupçonnés, en saisissant quelque chose qui n’a pas nécessairement existé mais dont on accepte le postulat, cette vie qui aurait été vécue il y a presque 100 ans et que Marguerite Duras raconte dans ses livres.
[FLORE est une artiste photographe franco-espagnole née en 1963. Ses séries au long cours souvent réalisées lors de voyages ont été acquises ou présentées par des institutions prestigieuses comme le Musée du Petit Palais, le MMP+ de Marrakech, le Mémorial de Rivesaltes, la BnF, ainsi qu’à l’occasion de foires internationales comme Paris Photo, Photo London, Fotofever, Marrakech Art Fair, Daegu Art Fair ou la Snif Art Fair de Osaka. Par des procédés techniques sophistiqués, FLORE façonne tout autant qu’elle restitue le monde déployé sous ses yeux pour en extraire des images qui se confrontent au mystère du temps qui passe, à notre condition de mortels, à la fragilité des souvenirs et à la capacité de la photographie de créer de la vérité plus vraie qu’une réalité.]
Conditions biographiques et expériences du sujet

16/01/2021
ACTUELS, le Hors-Série n° 10 - novembre 2020 de la revue "Le Sujet dans la cité" (coordination Martine Janner Raimondi)
[extrait de la présentation] Réfléchir aux conditions biographiques en lien avec les expériences du sujet, comme nous y invite ce numro, fait suite au Colloque international "La recherche biographie en situations et en dialogues. Enjeux et perspectives", qui s'est tenu les 16, 17 et 18 octobre 2019 à la Maison des Sciences de l'homme Paris Nord. ...
L'ensemble de ces articles offre au lecteur matières à réfléchir aux enjeux épistémologiques, scientifiquezs et humains qu'il y aurait à entendre les récits de vie des personnes concernant leurs conditions biographiques et leurs expériences. Comme le montrent ces articles, les récits nécessitent des dispositifs d'enquête adaptés, dont les entretiens biographiques constituent une puèce maîtresse. Ils engagent également une posture éthique de la part du chercheur, faite d'humilité mais également d'attention forte et d'intérêt pour les autres. Chacun des récits racontés dans ce numéro, tel des morceaux choisis d'humanité, est amené à nourrir notre pensée. Bonne lecture !
Enfant malade ou handicapé: impact sur la fratrie

16/01/2021
L'émission "Priorité Santé" de RFI du 13/01/2021
Nombreux sont les enfants à souffrir dans l’ombre d’un frère ou d’une sœur, frappé d’une maladie grave ou d’un handicap sévère.
Pouvant se sentir abandonnés par des parents préoccupés par l’état de santé de leur frère ou sœur, ces enfants peuvent se retrouver en souffrance. Des tourments inavouables puisqu'ils peuvent sembler dérisoires, au regard de ce que traverse le jeune malade.
Comment accompagner ces enfants ? Que doivent dire les parents ou non ? Comment aider l’enfant à se libérer de sa culpabilité de ne pas avoir été « le malade » ?
- Muriel Scibilia, professeur de Lettres, auteure de l’ouvrage «Sortir de l’ombre : les frères et sœurs d’enfant gravement malades», aux éditions Slatkine [à partir de 3'00"]
- Dr Dominique Valteau-Couanet, cheffe du Département de Cancérologie de l’enfant et de l’enfant de l’Hôpital Gustave Roussy à Villejuif
- Dr Nago Humbert, professeur agrégé au Département de Pédiatrie de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal. Fondateur et directeur pendant 20 ans du service de soins palliatifs pédiatriques du CHU Sainte Justine de Montréal. Président du Réseau francophone de soins palliatifs pédiatriques et fondateur de Médecins du Monde Suisse. Il développe des programmes de soins palliatifs pédiatriques en Afrique de l'Ouest.
- Pour écouter l'émission
- Fiche du livre de Muriel Scibilia «Sortir de l’ombre : les frères et sœurs d’enfant gravement malades»
"L’objet romanesque que je façonne, je tâche de l’avoir bien en mains"

16/01/2021
A l'occasion de la parution de son dernier roman "La vengeance m’appartient" aux éditions Gallimard, Marie Ndiaye a accordé un entretien à France Culture, le 13/01/2021.
Dans La vengeance m'appartient, son douzième roman, Marie Ndiaye, récompensée notamment du Prix Goncourt en 2009 pour Trois femmes puissantes, offre une exploration de la mémoire, de l'identité, où chaque personnage avance sa vérité. Mais qui faut-il croire ?
A propos de son dernier livre "La vengeance m’appartient", un article paru sur FranceInfo: Culture, le 4 janvier 2021 ICI
Fragments de mémoire d'un enfant ordinaire (1935-1947)

16/01/2021
Livre de Rémy Landy
"Les grandes personnes ont d'abord été des enfants mais peu d'entre elles s'en souviennent", écrivait un célèbre aviateur poète. Pourtant certaines d'entre elles tentent de s'en souvenir — dont l'auteur de cette brève autobiographie. Le récit commence en Corrèze, région d'abord épargnée par la guerre, puis sévèrement touchée par une répression allemande et pétainiste qui cherche à broyer la Résistance.
Il s'achève en Allemagne, au lendemain de la guerre, dans la zone d'occupation française (Baden-Baden, Constance). Des anecdotes inédites parsèment ce récit. Ici, la vie familiale permet de toucher du doigt l'atmosphère de cette époque troublée. Et c'est le paradoxe d'une vie somme toute presque heureuse d'un enfant ordinaire au milieu de circonstances qui ne l'étaient pas.
Chaminadour : Lydie Salvayre sera sur les grands chemins de Georges Bernanos

16/01/2021
La rencontre est prévue du 16 au 19 septembre 2021 - 23000 Guéret
Hugues Bachelot, président de l’Association des lecteurs de Marcel Jouhandeau et des amis de Chaminadour qui organise les Rencontres de Chaminadour, dévoile dans une lettre pourquoi l’édition 2021 interrogera l’œuvre de Georges Bernanos en regard de celle de Lydie Salvayre.
« Les amies et amis confinés des villes, allez-vous bien ? Nous aussi confinés des champs, nous avons réfléchi au prochain Chaminadour, et voilà aujourd’hui où nous en sommes : Lydie Salvayre sera sur les grands chemins de Georges Bernanos. J’en imagine plus d’un embarrassé ! Alors pourquoi Bernanos ? C’est vrai, pourquoi ?
Peut-être parce qu’un homme qui a écrit ceci ne laisse pas indifférent. C’est dans la préface aux Grands Cimetières sous la lune : « Je ne suis pas un écrivain. La seule vue d’une feuille de papier blanc me harasse l’âme. L’espèce de recueillement physique qu’impose un tel travail m’est si odieux que je l’évite autant que je le puis. J’écris dans les cafés au risque de passer pour un ivrogne, et peut-être le serais-je en effet, si les puissantes Républiques ne frappaient de droits, impitoyablement, les alcools consolateurs. À leur défaut, j’avale à longueur de journée ces cafés-crème douceâtres, avec une mouche dedans. J’écris sur les tables de cafés parce que je ne saurais me passer longtemps du visage et de la voix humaine dont je crois avoir essayé de parler noblement (…) J’écris dans les cafés comme j’écrivais jadis dans les wagons de chemins de fer, pour ne pas être dupe de créatures imaginaires, pour retrouver, d’un regard jeté sur l’inconnu qui passe, la juste mesure de la joie ou de la douleur. Non, je ne suis pas écrivain. Si je l’étais, je n’aurais pas attendu la quarantaine pour publier mon premier livre (…). .. » ...
STADE NATIONAL 1973 - Le Chili les yeux bandés - Essai autobiographique

16/01/2021
Livre de Jorge Montealegre Iturra
À la suite du coup d'État militaire de 1973 au Chili, Jorge Montealegre est emprisonné comme tant d'autres au Stade national de Santiago, puis au camp de concentration de Chacabuco, dans le désert d'Atacama. Il a 19 ans. C'est en prison qu'il découvre sa vocation littéraire. Il ne cessera plus d'écrire. Exilé, il publie son témoignage de détenu au camp de Chacabuco en 1974. Il rentre au Chili définitivement en 1979.
Professeur, essayiste, poète, journaliste, scénariste, ses domaines d’investigation sont la mémoire, la résilience, l’imaginaire et l’humour graphique. Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Frazadas del Estadio Nacional (2003), Derecho a fuga, una extraña felicidad compartida (2018) et reçu de nombreuses distinctions pour ses travaux.
les archives des rencontres de Chaminadour

16/01/2021
Chaminadour, c'est le nom que donnait l'écrivain Marcel Jouhandeau à son quartier natal, dans le centre-ville de Guéret. Pendant 4 jours, Guéret est "un rendez-vous des fervents de l’écriture comme il y en a peu".
Les Rencontres de Chaminadour sont nées d’une belle histoire d’amitié entre deux creusois, Pierre Michon et Hugues Bachelot. Pierre Michon est écrivain, Hugues Bachelot est lecteur, l’un et l’autre profondément attachés à leur pays d’origine au cœur du Limousin.
Ils furent ensuite rejoints par Pascal Quignard, Jean Echenoz, Olivier Rolin, Sylvie Germain, Patrick Deville, Maylis de Kerangal, Mathias Enard, Arno Bertina, Mathieu Riboulet. . .
Chaque année, ces journées rendent hommage à un auteur de l’autre siècle dont l’héritage se reconnaît chez un écrivain d’aujourd’hui.
Pour écouter et voir les différentes rencontres
Cheville ouvrière : essai de journalisme critique en quartiers populaires

18/01/2021
Livre d'Antoine Tricot
Qu’est-ce qu’un quartier populaire en dehors du journal télévisé de 20 h ? Sans sensationnalisme, ni misérabilisme ? Poser cette question, c’est d’abord faire face à toute une série de clichés, de tics et de raccourcis liés à la fabrique médiatique de l’image des banlieues. Peut-on changer ce prisme qui nous fait voir ces espaces hétéroclites au travers uniquement du fait divers, de la violence, de la drogue et de tous les maux (et les mots) auxquels on les associe ?
Antoine Tricot, en tant que journaliste, a expérimenté une autre façon d’aborder les quartiers populaires. Loin de la région parisienne, il a conduit pour cela une résidence d’écriture de deux ans dans le Nord. À Saint-Pol-sur-Mer, 23 000 habitants, dans la communauté urbaine de Dunkerque. Une ville ouvrière et « ouvriée » – taraudée, entre industrie et urbanisation. Il s’est immergé sur place avant la mise en chantier d’un grand projet de rénovation urbaine. Son terrain : d’un côté les cités Guynemer et Jean-Bart, soit deux barres HLM de 900 logements (construites en 1973) et de l’autre une cité-jardin cheminote (datant de 1920). Deux quartiers limitrophes, tout à fait différents, pourtant classés en quartiers prioritaires de la politique de la ville et portant ensemble la même mémoire ouvrière.
Ouvriers, cheminots à la retraite, jeunes au chômage, étudiants, fonctionnaires, allocataires du RSA, éducateurs de rue, ados, jeunes footballeuses, vieux mécanicien, employés des bailleurs sociaux, jeune cadre du FN local, médecin, député-maire… Autant de personnages pour un itinéraire jalonné de récits recueillis, montés comme des pièces radiophoniques, et mis en regard avec des archives et des articles des quotidiens locaux. Au cours de cette enquête mêlant journalisme, sociologie et histoire, une image se tisse, celle d’un territoire avec ses tensions raconté par ses habitants. La fierté ouvrière qui s’effrite à mesure que le chômage monte – mais qui reste chevillée au corps –, les paradoxes de la politique de la ville, la toute-puissance des bailleurs HLM, les traumatismes du trafic de drogue, la progression de l’extrême droite sur les friches du communisme, le découragement et la fatalité. Mais aussi les réussites et l’entraide, la valeur du travail des éducateurs, les engagements associatifs et politiques, la transmission, la richesse des identités diverses et la foi dans l’avenir. Un récit écrit à la première personne, avec subjectivité et tonicité.
Un lieu comme il y en a tant d’autres en France, chez les « invisibles » et les oubliés, « délaissés », caricaturés mais dont l’expérience est pourtant d’une utilité publique et universelle. Ce type d’étude met en lumière une autre façon de voir, d’écouter et de transmettre l’actualité d’un espace très observé mais trop peu compris.
[Entretien sur le site TOUTE LA CULTURE, le 14/11/2020]
[Une tribune d'Antoine Tricot, dans LIBERATION , le 13/10/2020]
« Dire « je » dans un monde hostile : les apports de la sociologie clinique »

15/01/2021
Intervention de Vincent de Gaulejac, Professeur émérite à l’université Paris Diderot-Paris 7, président du Réseau international de sociologie clinique, lors du colloque « Dire «Je» dans un monde qui met hors-jeu : la construction du sujet dans un contexte hostile » (Haïti, avril 2019)
Je ne saurais mieux dire pour introduire mon propos que l’argument de votre colloque :
« La sociologie clinique met au cœur de son approche théorique, épistémique et méthodologique la question du sujet. Celui-ci est pensé comme un être soumis à des déterminismes tant psychiques que sociaux mais avec la capacité d’intervenir sur ce qui le détermine. Il n’est pas un donné mais advient au détour d’un processus où, prenant conscience de ce qui l’agit, il cherche à s’en dégager, à devenir sujet de sa vie. Il est sans cesse pris entre son assujettissement aux structures sociales et son désir de désassujettissement, entre ce qu’on
a fait de lui et ce qu’il fait de ce qu’on a fait de lui. La sociologie clinique appelle ainsi à éviter à la fois le piège de la toute puissance du sujet, et l'illusion du tout social qui nie toute capacité d'action (de Gaulejac, 1987, 2009). Si la subjectivation est toujours un défi, comment se
construit-elle dans les contextes particuliers faits de grande hostilité sociale ? »
Advenir en tant que sujet implique tous les registres de l’existence humaine. Le sujet qui parle, qui se pose en auteur sinon de sa vie du moins du récit qu'il en fait. Le sujet sociohistorique, inscrit dans une histoire dont il est à la fois produit et producteur. Le sujet désirant, aux prises avec ses fantasmes, ses angoisses, ses désirs inconscients. Le sujet émotionnel, dans la singularité subjective de ses sentiments, de ses affects face à l'amour et la haine, la honte et la fierté, l'envie et la gratitude, la joie et la tristesse. Le sujet acteur qui se révèle dans ses
engagements, dans ses œuvres, dans ce qu'il fait de ce qu'on a fait de lui. Le récit de vie révèle l’ensemble de ces aspects.
C’est dire que l’individu émerge comme un sujet dans les réponses qu’il apporte aux contradictions qui traversent son existence. C’est dire aussi que si l’individu est fabriqué par l’histoire, il participe également à la produire....
Un garçon comme vous et moi

15/01/2021
Livre de Ivan Jablonka
De livre en livre, Ivan Jablonka ouvre des voies nouvelles. Avec une audace et une créativité peu communes, il invente ses sujets et ses formes. Après Laëtitia, après En camping-car, il explore sa « garçonnité » dans les années 1970-1980, s’interrogeant sur le « nous-garçons » et les frontières incertaines entre masculin et féminin.
De sa famille au service militaire en passant par l’école, il raconte sa formation au fil d’une enquête souvent poignante, parfois drôle – toujours passionnante – où beaucoup pourront se reconnaître. Car cette « autobiographie de genre » dévoile une intimité à la fois individuelle, sociale et politique : l’histoire d’une génération. Avec une honnêteté troublante, Ivan Jablonka analyse le « malaise dans le masculin » qui fut le sien, restituant le vif et l’éclat de l’enfance dans ses enthousiasmes, ses émois et ses peines.
Par instants, la vie n’est pas sûre

15/01/2021
Livre de Robert Bober
« Si j’ai choisi de t’écrire Pierre, c’est que j’ai préféré m’adresser à toi plutôt que de parler de toi. Il m’a semblé ainsi réduire, effacer même par instants, la distance qui sépare la vie de la mort. »
Il y eut une rencontre décisive dans la vie de Robert Bober, celle avec Pierre Dumayet (1923 – 2011), journaliste, écrivain, qui a introduit les livres et la littérature à la télévision avec Lecture pour tous, puis Lire c’est vivre, qu’il présentera pendant plus de quinze ans. Robert Bober devenu réalisateur à la télévision collabore étroitement avec Pierre Dumayet. Et c’est à lui, aujourd’hui, que Robert Bober s’adresse dans une longue lettre-récit, accompagnée de nombreuses images (photographies, films, illustrations). Il raconte leur amitié, leurs souvenirs communs sur les tournages des films, leurs lectures, leurs rencontres (le grand rabbin Safran, André Schwarz-Bart, Perec, Duras, le Cardinal Lustiger, Alechinsky, Hartung…). À la façon d’un puzzle jamais fini, Robert Bober revisite sa propre existence, les lieux, les histoires, les images et les textes qui l’ont marqué. Il nous fait partager ses admirations et ses indignations parfois. Le livre épouse les caprices de la mémoire familiale et historique, s’égare, s’interroge et fait des découvertes bouleversantes. C’est un jeu sur le souvenir, qui interprète et raconte les silences, les oublis, qui raccorde des histoires entre elles et avec la vie, s’interroge sur la langue, l’écriture, le yiddish bien sûr, l’art et les mots. Robert Bober, en adressant cette lettre-souvenir en hommage à son ami disparu, fait aussi le récit éclaté, émouvant, de son existence.
Comment écrivez-vous ?

15/01/2021
Une collection de vidéos réalisées par l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine.
Dans le cadre de sa programmation culturelle, l’IMEC accueille des auteur.e.s tout au long de l’année. L’occasion d’évoquer, devant la caméra et en quelques minutes, leur rapport à l’écriture, à travers une question simple et essentielle…
La putain du Califat

15/01/2021
Livre de
Le manuel de l’esclavage, c’est un peu la Convention de Genève du djihadisme, écrite par une génération qui croit vivre dans l’Arabie du viie siècle tout en regardant Game of Thrones, où les scènes de bordels servent d’intermèdes aux décapitations… Esclave de douze maîtres, vendue et revendue de Qaraqosh en Irak à Raqqa en Syrie, l’histoire de Marie dessine la géographie de l’État islamique. Et sa théologie : tous les péchés des hommes se sont incarnés dans son corps de femme… »
Marie nous a confié son histoire : elle a exigé que tout soit raconté, que rien ne soit omis. Son récit bouleversant est celui d’une chrétienne capturée par les djihadistes, qui veut vivre, qui se bat, qui refuse de se laisser briser par la bestialité des hommes. Et celui de la victime, souillée, torturée, violentée, qui découvre finalement comment on est accueilli par les siens quand on revient de l’enfer.
Ce livre montre les exactions commises au nom de la charia. Il oblige à voir comment les fondamentalistes, qui n’ont d’yeux que pour les vierges du Paradis, transforment les femmes en putains.
La Maison de Bretagne

14/01/2021
Livre de Marie Sizun
Décidée à vendre la maison du Finistère, où depuis l’enfance, elle passait ses vacances en famille, parce que restée seule, elle n’en a plus l’usage, et surtout parce que les souvenirs qu’elle garde de ce temps sont loin d’être heureux, Claire prend un congé d’une semaine de son bureau parisien pour régler l’affaire. Elle se rend sur place en voiture un dimanche d’octobre. Arrivée chez elle, une bien mauvaise surprise l’attend. Son projet va en être bouleversé. Cela pourrait être le début d’un roman policier. Il n’en est rien ou presque. L’enquête à laquelle la narratrice se voit soumise n’est que prétexte à une remontée des souvenirs attachés à cette maison autrement dramatique pour elle.
Et si, à près de cinquante ans, elle faisait enfin le point sur elle-même et les siens ?
Dans La Maison de Bretagne, Marie Sizun reprend le fil de sa trajectoire littéraire et retrouve le thème dans lequel elle excelle : les histoires de famille. Il suffit d’une maison, lieu de souvenirs s’il en est, pour que le passé non réglé refasse surface. L’énigme d’une mère, l’absence d’un père, les rapports houleux avec une sœur, voici la manière vivante de ce livre. Mais comme son titre l’indique, c’est aussi une déclaration d’amour à la Bretagne, à ses ciels chahutés et sa lumière grandiose, à l’ambiance hors du temps de ce village du bout des terres, face à l’Océan, où le sentiment de familiarité se mêle à l’étrangeté due à une longue absence.
Un père étranger, de Eduardo Berti

14/01/2021
Un article publié le 13 janvier 2021 sur le site L'OR DES LIVRES à propos du livre "Un père étranger" de Eduardo Berti
Journaliste culturel, traducteur et écrivain de langue espagnole (1), l'Argentin Eduardo Berti a choisi de s'exiler en Europe et notamment en France où son dernier roman, sorti en 2016 dans son pays natal puis en Espagne sous le titre Un padre extranjero, vient d'être publié dans sa version française. Une version qui, selon le traducteur Jean-Marie Saint-Lu, s'avère aussi "un original", le texte ayant été fortement remodelé par son auteur à cette occasion (2).
Pour la première fois l'auteur s'expose en tant que "je" dans un roman complexe dédié à son père (qui en est l'âme), et dont le titre combine le familier et l'étrange. Un père étranger mêle en effet autobiographie, biographie paternelle et fiction, tout en reconstituant un épisode de la vie de Joseph Conrad, de sa famille et de ses proches en Angleterre....
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1) A l'exception d'une nouvelle, Terrils, publiée dans le recueil Lectures Nomades saison 4 (La Contre Allée, 2015) et d'un roman écrit directement en français, Une présence idéale (Flammarion, mars 2017)
2) http://www.lacontreallee.com/sites/default/files/relation-auteur-traducteur-jm-saint-lu.pdf
Raconter la vie des personnes accompagnées : contraintes, pratiques, effets

14/01/2021
Dossier de la Revue Française de Service Social (numéro 279-2020-4) de l'Association Nationale des Assistants de Service Social.
Cette revue trimestrielle rend compte régulièrement de témoignages, de positions professionnelles, d'apports théoriques, écrits par des professionnels, spécialistes, universitaires.
Présentation du numéro 279 :
Les écrits professionnels prennent différentes formes au cœur des pratiques sociales. Toutefois, le travailleur social est régulièrement amené à faire le récit de vie ou l’histoire de vie de la personne, et doit pour cela respecter l’accord de l’usager, la nécessité de la discrétion et l’exigence de la délicatesse. L’analyse de ces récits témoigne d’effets positifs mais aussi de contraintes, qui soumettent parfois le professionnel à des injonctions paradoxales. Ainsi, comment peut-on raconter la vie d’une personne, son ressenti, son vécu, avec ses mots, en tenant compte de sa culture, de son milieu, de son âge et de ses problèmes sociaux, professionnels, médicaux, mais également des objectifs de l’administration ?
La première partie met en exergue l’intérêt et les difficultés de raconter la vie des personnes, en s’appuyant sur l’exemple des rapports en protection de l’enfance, sur la manière de transmettre la parole des jeunes, des parents, sur la situation des mineurs non accompagnés en lien avec leurs ruptures et leur vécu, ou encore sur l’univers de la psychiatrie où les récits de vie réalisés sur les patients sont fortement liés au diagnostic.
La deuxième partie propose des méthodes favorables au récit de soi, comme l’intérêt de la philosophie pour éclairer le moi et le soi, en particulier lorsqu’elle est pratiquée en groupe, mais aussi la coconstruction du récit dans le développement du pouvoir d’agir et la mise en confiance qu’il suscite, sans oublier la théorie de l’histoire de vie.
La troisième partie présente des expériences spécifique : l’action bienfaisante du biographe hospitalier remettant gratuitement aux patients en fin de vie le livre de leur récit, le travail de mémoire positif des personnes âgées, la pédagogie utilisant les récits de vie dans les formations au travail social, ainsi que le nouveau métier d’écrivain public-biographe en libéral, autant de démarches qui constituent des actions innovantes et constructives.
La dernière lettre : Numéro 339 - 13 janvier 2021

13/012021
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Vassilis Alexakis - 25 décembre 1943 - 11 janvier 2021

12/01/2021
Le romancier et journaliste est mort à l’âge de 77 ans. Il écrivait aussi bien en français qu’en grec.
Né à Athènes en 1943 – mais il se plaît à revendiquer Santorin, où il passait ses vacances enfant, comme son véritable lieu de naissance –, Vassilis Alexakis est un écrivain gréco-français, auteur d’une importante œuvre romanesque dans laquelle il interroge le monothéisme, l'opposition entre la religion et la philosophie, l'origine des langues et leur destin parfois tragique.
Vassilis Alexakis arrive en France à 17 ans, à l’époque de la dictature militaire. Il étudie le journalisme à Lille et exerce cette profession à la radio et dans la presse écrite, notamment au Monde pendant de nombreuses années. Il est également dessinateur humoristique et auteur de pièces radiophoniques. Au sein de son œuvre, on peut citer Contrôle d’identité (1985) et Paris-Athènes (1989), tous deux publiés au Seuil puis repris chez Fayard/Stock qui publiera le reste de son œuvre. Il obtient le prix Médicis en 1995 pour La Langue maternelle et le Grand prix de l’Académie française en 2007 pour Ap. J.C.
« Les langues sont pour moi des personnages »
A l’occasion de la parution en 2010 de son roman « Le premier mot », il avait accordé un entretien à Georgia Makhlouf pour la revue libanaise L’ORIENT LITTERAIRE. À lire ICI
Et cinq émissions de France Culture diffusées en janvier 2014
La familia grande

12/01/2021
Livre de Camille Kouchner
" Souviens-toi, maman : nous étions tes enfants. " C.K.
C'est l'histoire d'une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l'été.
C'est le récit incandescent d'une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande.
Camille Kouchner, 45 ans, est maître de conférences en droit. La Familia grande est son premier livre.Camille Kouchner, 45 ans, est maître de conférences en droit. La Familia grande est son premier livre.
[Une note de EAN du 9 janvier 2021]
[Entretien dans l'émission LA GRANDE LIBRAIRIE - 13/01/2021]
Les vidéos de la Maison de la Poésie

12/01/2021
La Maison de la Poésie a mis en ligne sur YOUTUBE près de 300 vidéos de ces différentes rencontres littéraires et musicales
Rencontre - Lecture avec Laurent Mauvignier

11/01/2021
Le samedi 16 janvier 2021 à 19h00, la Maison de la Poésie vous propose une rencontre avec Laurent Mauvignier (animation Nathalie Crom)
Dans une maison d’un hameau isolé, un dîner de fête se prépare, on doit célébrer les quarante ans de Marion. Son mari Bergogne, sa fille Ida et leur voisine Christine s’activent. Et autour, des inconnus rôdent… Le dernier roman de Laurent Mauvignier (Histoires de la nuit) est une prouesse littéraire, où le suspens vient autant de la tournure de la phrase que de la scène décrite. Huis-clos saisissant qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière goutte.
- Suivez en direct l’événement sur la page Facebook ou la chaîne Youtube de la Maison de la Poésie. Vous pouvez ensuite retrouver la vidéo à tout moment sur notre chaine Youtube.
- La fiche du livre
Relation aux sujets en recherche biographique en éducation

11/01/2021
Un article d'Anne Dizerbo (Université Sorbonne Paris Nord) dans la "Revista Portuguesa de Educação" (décembre 2020)
Résumé de l'article :
"Cette contribution se propose d’interroger le rapport du chercheur aux acteurs-sujets de la recherche, au regard des spécificités de la recherche biographique en éducation et les effets des dispositifs qu’elle met en œuvre.
Elle prendra appui pour ce faire sur une recherche menée auprès de plusieurs groupes de collégiens à partir d’entretiens biographiques collectifs et individuels et de récits écrits concernant leur parcours scolaire. Cette recherche avait deux finalités: comprendre les modalités de subjectivation de leur parcours scolaire et d’orientation ; transformer une situation dans laquelle les élèves avaient des difficultés à s’approprier leur parcours d’orientation et à coopérer. Il s’agira de présenter le dispositif mis en œuvre et son cadre épistémologique et méthodologique puis d’en analyser les effets pour comprendre les enjeux de la relation du chercheur aux acteurs-sujets en recherche biographique. Il sera mis en évidence que les spécificités de ce champ de recherche invitent, d’une part, à inscrire l’investigation dans un espace de rencontre symétrique, espace d’auteurisation, propice au développement du pouvoir d’agir des acteurs, et, d’autre part, à développer une posture empathique garante du respect des acteurs et de leur autonomisation."
Nœuds de vie

11/01/2021
Livre de Julien Gracq
"En 1980, au moment de la parution de En lisant en écrivant, Angelo Rinaldi, dans « L’express », souligna que Julien Gracq figurait parmi les contrebandiers habiles à faire passer les « frontières séparant les époques ». Plus de 40 ans après, ce constat reste d’actualité, comme si le temps avait eu peu de prise sur ses fragments, toujours devant nous.
Ce qui est frappant avec les textes inédits de Julien Gracq, rassemblés ici, par Bernhild Boie, son éditrice en Pléiade, c’est qu’il est aussi étonnant dans le grand angle (ses centres d’intérêt sont aussi bien historiques que géographiques) que dans le plan rapproché (tous ses textes sur des paysages ou des événements) ou le gros plan (certains textes sur des écrivains, des villes ou des phénomènes littéraires).
Gracq est un observateur pénétrant, sensible, perspicace. Aucune nostalgie ou lamentation dans cette vision du monde. Avec une liberté de ton et de regard inimitables, il nous invite à revoir à neuf nos propres jugements sur l’histoire, les écrivains, les paysages, l’accélération du temps, la détérioration de la nature, le passage des saisons, les jardins potagers, la vieillesse, le bonheur de flâner comme celui de lire...."
Là où nous dansions

10/01/2021
Livre de Judith Perrignon
Detroit, 2013. Ira, flic d’élite, contemple les ruines du Brewster Douglass Project où s’est déroulée son enfance. Tant d’espoirs et de talents avaient germé entre ces murs qu’on démolit. Tout n’est plus que silence sous un ciel où planent les rapaces. Il y a quelques jours, on y a découvert un corps – un de plus.
Pour trouver les coupables, on peut traverser la rue ou remonter le cours de l’Histoire. Quand a débuté le démantèlement de la ville, l’abandon de ses habitants ?
La prose puissante de Judith Perrignon croise ici les voix, les époques, les regards, l’histoire d’une ville combative, fière et musicale que le racisme et la violence économique ont brisée.
Entretien sur France Culture
Africville

09/01/2021
Livre de Jeffrey Colvin
Explorant les notions d’identité, de transmission, de relations interethniques, Africville retrace sur trois générations l’histoire de la communauté noire américaine et canadienne à travers la saga familiale des Sebolt.
Années 1930. Kath Ella Selbot refuse de suivre son destin tout tracé de fille de couleur et quitte Africville, village fondé par d’anciens esclaves en Nouvelle-Ecosse, afin de poursuivre ses études. Après une histoire d’amour marquée par le deuil, elle donnera naissance à un fils, Omar, qui sera rebaptisé Etienne.
Années 1960. Etienne, dont la pâleur de la peau lui permet de passer pour un blanc, s’est éloigné de ses origines et vit en Alabama. Alors que le mouvement des droits civique fait rage, il n’ose y participer et reste déchiré entre ses racines noires et la peur de perdre la vie qu’il est en train de construire. Ce n’est qu’à sa mort que son fils Walter découvrira son héritage familial. Le jeune homme décide alors de retrouver ses ancêtres et de se réconcilier avec un passé marqué par la peur et la discrimination.
Un roman triptyque vibrant, fruit de plus de vingt ans de recherches, qui n’est pas sans rappeler Underground Railroad, No home ou encore Les Douze tribus d’Hattie. Jeffrey Colvin aborde avec subtilité la question peu explorée du racisme intériorisé et particulièrement le thème du passing, (le fait de passer pour blanc alors que l’on est noir).
Judith Perrignon : "J’aime que les livres expliquent les courants de l’histoire"

09/01/2021
A l'occasion de la sortie de son livre "Là où nous dansions", un entretien sur FRANCE CULTURE (4/01/2021)
Judith Perrignon est journaliste et romancière. Elle a notamment publié Les Faibles et les Forts (Stock, 2013) et Victor Hugo vient de mourir (L'Iconoclaste, 2015). Dans Là où nous dansions, elle nous livre un roman choral qui se déroule à Détroit, dans le Michigan, entre le bruit assourdissant des usines et le son de Motown qui enivre les foules. Elle y évoque une communauté sacrifiée sur l’autel du capitalisme
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